En ce temps de deuxième confinement, comment garder espoir?

Un air de déjà vu, un retour en arrière...

Tellement semblable et pourtant si différent. Ces morts, ces malades, ces écorchés laissés au bord du chemin...et quel chemin?

Une nouvelle privation.

Perdre le contact humain, ce contact avec la réalité qui est essentiel.

Être contraints à de rares interactions sociales, souvent virtuelles.

Le téléphone et l'ordinateur étant médiateurs et garants de ce lien aux autres. Que penser de cela?

Ces machines n'ont jamais été autant plébiscitées et légitimées que durant cette crise. Les secteurs de l'informatique et des nouvelles technologies semblent épargnés au grand dam de cette foisonnante industrie.

Certaines sorties nous sont permises, la liste est longue mais illusoire...elle se résume finalement à peu de choses.

Sortir pour se rendre sur les lieux de son travail, de sa scolarité ou de sa formation.

Ceux qui ont conservé leur emploi sont invités et autorisés à travailler, à oeuvrer pour ce qu'il reste de nos entreprises et notre système public. Participer à leur façon à cette lutte. Lutter plus fort pour tous ceux qui ne sont plus, les morts du covid et les morts dans l'âme.

Le secteur privé souffre beaucoup dans cette pandémie, menacé sur le plan économique et humain. Plus d'éthique, licenciement et égoïsme sont de mise pour s'en sortir.

Il est aussi possible de sortir faire des achats de première nécessité. Seul ou accompagné vous pourrez librement circuler sous condition de porter le fameux masque inutile il y a quelques mois il est important de le rappeler. À présent il est considéré comme seul équipement de protection obligatoire pour toute sortie.

Il est également possible de sortir pour certains soins médicaux ou pour porter assistance aux personnes vulnérables. Votre vieille mère ou amie malade pourra compter sur votre présence soyez tranquille!

Également il est autorisé de se déplacer pour la garde de vos enfants ou pour les accompagner à l'école.

Le système éducatif est-il d'ailleurs préparé à tout cela?

Quelle a été la formation dispensée aux instits et professeurs face à toute cette crise?

Les vacances d'été ont-elles été mises à profit pour anticiper l'éventualité de cette deuxième vague?

Notre jeunesse est-elle réellement en sécurité dans ce système?

Aujourd'hui force est de constater que non...

Quoiqu'il en soit il est nécessaire de garder confiance en cette force collective, la responsabilisation de notre peuple.

Dommage de la réveiller par cette politique de la peur !

La surmédiatisation, la répréhension, un bon moyen de nous infantiliser au lieu de nous faire comprendre.

Comprendre profondément l'horreur de mourir seul dans la souffrance et l'indignité jusqu'à être privé d'obsèques décente.

Cette nouvelle vague macabre est chère payée pour un été insouciant.

Cela ressemble à un mauvais scénario.

Comprenons qu'il est indispensable de rester humains, debouts et combatifs dans l'intelligence collective.

Les poilus ne chantaient-ils pas dans les tranchées pour se donner du courage?

Cherchons la solidarité et l'assurance qui nous font souvent défaut.

Donnons nous les moyens de construire cet espoir, comme une conviction profonde.

Ne nous demandons pas comment mais pour quoi et pour qui?