Les Brumes du lac Hali
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J’ai jeté un regard éperdu
Dans les reflets infinis, coupe d’or et d’airain,
Où dansaient kyrielles de cœurs furieux
De vibrantes poussières fécondes de tous les possibles ;
Elles me soufflaient pensées insensées.
Et j’ai tout bu,
Jusqu’à la lie.
Enraciné dans les sables argents,
Embarrassant le rivage où dansaient les nuées,
J’ai pleuré. D’une ardente dilection.
J’ai chanté joies et chagrins jusqu’au blanc couchant,
Alors j’ai vu les jumeaux héliaques.
Et j’ai tout offert,
Jusqu’à ce sang noir.
Effondrée, mon âme avait plongée.
Je suis resté là, bien au-delà du mire-rois,
Saigné des troubles ; les rouges remords et
Jaunes mirages ; les lèvres sèches et les mains écendrées.
Misère-âme, tu as vue et fautée.
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