Les druides sont des païens ignares, fruits du pacte entre l’homme et le Malin. Ils ne remuent guère plus que l’énergie de la terre, impure et corrompue, sans tendre les bras vers la clarté de l’éther. Jamais ils ne se sont libérés de l’archaïsme des premières civilisations ni embrassé la Vérité. Viles esclaves impies, ils se complaisent dans la transe paillarde et lubrique. C’est pourquoi jamais il ne faut accepter d’un druide nul breuvage, car cela est accueillir le Malin en son sein.

Lettre du Très Saint-Père Irénée III aux évêques de l’Hexagone.

Il n’y a pas d’hommes sans forêt ni de forêt sans hommes. Le bois est un lieu de connaissance primaire et nous, êtres humains, sommes des arbres aux racines mobiles. Aucune montagne ni aucun lac ne peut freiner la quête du savoir. Mais là où la pierre pave rues et maisons, il ne peut y avoir nulle connaissance ni sagesse. Les racines périssent et l’arbre s’abat.

Semias Dóel Udal, Grand Druide de Brécheliant.

L’ovate sauve le corps, l’Être Suprême guérit l’esprit.

Gravure sur la tombe profanée d’Albrecht de Landzberg, duc de Vauges et oncle du roi, chapelle de Vercendres.