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Jour second.
Chapitre 11
« J’adore le foutre bien frais pour mon petit déjeuner ! » Répondit promptement Hilda grandement affamée. « Et je me fais un délicieux régal de ces giclées matinales en mon goulot libérées… » Et de sans plus de solennité accueillir le merveilleux dard de Gourdin en sa bouche gourmande tandis que, discrète comme une plume, Fleurette encore toute embuée des rêveries de la nuit, laissait errer ses petits doigts engourdis de douces promesses sur les pourtours humides de son petit sexe. Mathilde, sensible à ce secret manège, proposa prestement ses services à la naine qui, languie complaisante et volontaire, écarta un peu plus les cuisses afin d’offrir à la none un confortable accès à son vagin tout gonflé de matinaux espoirs. L’angélique visage tout encore décoiffé de noctunes turpitudes plongea en cet écrin de tendresse pour lui si bien aménagé et, tout inspiré de pieuse charité, s’entreprit généreux à déposer en ce délicat petit con ses fines touches de béatitudes célestes. D’abord un pudique et chaste baiser prodigué du bout rose de ses lèvres tiédies d’inspirations célestes vint faire rougir ces viandes alertes et offertes, suivi des frôlements rapides des battements de ses cils longs et soyeux qui, allègrement dispensés à ces chairs fluides et impatientes de supplices inédits ainsi versés aux appétit de Fleurette, donnèrent à celle-ci de nouvelles et inconnues sueurs. Des doigts de fée écartèrent à peine plus les lèvres alanguies et, la pointe de la langue tendue et chahuteuse de Mathilde s’agita bientôt enthousiaste frénétique en l’infini des directions possible qu’une imagination déchaînée de sagesses ne s’épuisait à découvrir, pour aussitôt les recouvrir d’attentions caresseuses. Puis, tandis que cette langue généreusement affairée s’égarait à peine plus loin en l’orée de l’orifice, deux doigts vinrent agiter le bouton du clitoris, et s’adaptant aux rythmes des vapeurs de soupirs qui le soulevaient, se firent tour à tour ou pressés ou lentement complices, ou pudique ou langoureusement despote, mais toujours attentifs aux transports variés de ce corps impitoyablement soumis, ils adaptaient leurs pressements joyeux et ravis à la multitudes des spasmes qui emmenaient de leurs ailes battantes le cœur et l’âme de Fleurette en des espaces feutrés et changeants qui, telle les figures impeccables d’un kaléidoscope furieux, projetaient dans les lointains ses lumineuses ombres ondoyantes de félicités et d’amours souveraines. Et tandis qu’elle voguait en ces mers de merveilles inconnues, Gourdin accostait au quai de son contentement en se répandant généreux sur la glotte gourmande de l’océanique Hilda qui goulue se régalait de cette visqueuse onction en sa gorge déposée. Pendant ce temps, Tahabitahingouh se masturbait distraitement dans son coin en chantonnant d’alambiquées mélodies nostalgiques de son lointain Orient… Charmé de ces spectacle l’ogre en érection déclama :
« Oh délicieux amis ! Contemplez l’érection
De mon membre transit de ces belles émotions !
Apprenez qu’en cette heure elle réclame pressée
En un cul bien serré pouvoir se faufiler.
Et gourdin pourrait bien l’accueillir en son sein :
Je ne vois pour l’instant aucun autre moyen… »
L’enchanteur à ces mots envisageant de l’engin les vaste dimensions, s’étrangla d’un hoquet de stupeur et d’effroi. « Mais noble ami, songez à la candeur de mon anus inquiet par vos si amples générosités ! Vos largesses pourraient bien ainsi le déchirer ! Je me trouverais ainsi fort embarrassé de ne pouvoir ensuite en aucun siège me reposer !
- Ne sois pas si peureux. Considère que de son vit à ton trou ou du tient au mien il y a semblable proportion. » Répliqua Fleurette rassurante autant qu’impatiente d’assister à cet exploit. « Offre donc à notre ami le loisir d’ainsi se soulager, ce serait une belle preuve de solidarité et vos liens n’en seraient que plus resserrés de cette belle générosité.
Si tes amitiés ne restreins
Offre ton arrière-train
Et jamais ne te plains
De ces si beaux câlins
M’enseignas-tu au jours de notre rencontre !… » Conclut-t-elle doctement. Et Gourdin, bien que renfrogné de ce discours et quelque peu inquiet, d’à contre cœur s’exécuter. L’ogre ravi et tout éprit de délicatesses, par ce geste touché et ému, aborda l’anus du magicien de son vit si bien tendu. L’assemblé retenait son souffle au suspense haletant de cette scène suspendue. Cramponnant fermement mais sans violence aucune les hanches ainsi offertes, l’immense commença sans plus attendre son introduction. Tous devinaient qu’un effort certain devait être produit pour pénétrer ce membre en cet étroit conduit. Mais tout empli d’application et d’humbles attentions, les forces certaines de l’Ogre parvinrent à leurs fins malgré le visage déformé grimaçant de stupeur et de peurs de l’Enchanteur éploré. Le généreux pilon comme toute choses en cet univers, fini reposé, par trouver sa place et, s’adaptant par enchantement aux resserrements anxieux de cet anus fébrile, l’ogresque pénis fini par coulisser à merveille tout joyeux en ces blafardes profondeurs. Tant et si bien que son légitime propriétaire émit bientôt un ronronnant chant de plaisir et de stupeur mêlée qui, à l’approche de l’éjaculation, se modula en un long cri de ravissement rageux et formel. À la première secousse l’ogre décrispa ses mains des hanches et rendit leurs libertés aux fesses du Mage. Mais que cette deuxième décharge fut violente. À tel point que sous la pression démentielle du jet, l’ogre violemment décula et Gourdin décolla, à son grand étonnement, propulsé par la secousse littéralement aux confins de la vaste pièce. Il fut prestement stopper par les providences du mur du fond qui manqua tout juste de se fissurer au choc. Et alors que les puissants éclats de sperme suivant faisaient reculer l’Ogre vers le mur opposé, tout le monde fut instantanément saisi d’admiration pour cette si belle et si ample et si fastueuse éjaculation matinale. Un moment de silence ébahi succéda à cet exploit.
« De ma vie entière et même dans mes rêves
Je ne connu délices qui ainsi donc s’achèvent ! » Conclu l’Ogre repu.
Gourdin , qui plus qu’aucun abasourdi, péniblement se relevait, douloureux en son fondement déclama : «
Que de puissances en ce monde retenues
Savent ces douleurs de mon trou du cul…
- Le petit déjeuner étant ainsi pris, hâtons nous mes amis ! Car si nous voulons de la route éprouver les longueurs, dans de semblables langueurs ne traînons en inutiles attentes. » Répliqua Fleurette. Et tous de saluer chaleureusement Tahabitahingouh se masturbant toujours plein d’entrain depuis ce matin qui, le sourire aux lèvres écuma : « Neuheu vouhous souciez de mouha… J’aihaig l’hahabitude de ces lonhongs exercices. Eh ! Fleuheurette ! Prends l’orgasmomatique de voyahage danhans le plahacard. Tuhug engh auhauras besoinhing… Bohonne rouhoute mes ahamis !… »
Et la petite compagnie emboîta ragaillardie des matinales et caressantes lueurs de l’aube le pas boiteux et quelque peu crispé de Gourdin l’Enchanteur qui ne savait encore comment se remettre de ses troubles…
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