- Déshabillez-vous, et faites passer vos vêtements par la trappe.

- Hein !!! Mais…

- Question de sécurité. C’est ça où on ouvre la porte vers l’extérieur.

Dans le sas, la nana reste pétrifiée.

- On n’a pas que ça à faire. Nous devons vérifier que vous n’avez pas d’armes. Dépêchez-vous.

- Vous n’êtes pas seule.

- Non. Bon, j’ouvre la porte extérieure.

- NON !!!, Attendez !!!

Et elle commence à se dessaper. D’après ses papelards, elle a 27 balais, et elle crèche dans une banlieue chicos. Son manteau tombe, puis un chemisier blanc, et enfin sa jupe crayon. Elle se retrouve en slip, soutif, bas et talon haut.

Le tableau est hyper sexy, et Fred nous rejoint pour mater avec nous. C’est vraiment une bombasse, blonde, carrossée comme une Ferrari, elle en jette, j’ai hâte de voir tomber le reste, et popaul aussi.

Sophie André pose ses frusques derrière la trappe et attend. Fred les récupère pour commencer la fouille alors que Steph continue avec le sourire.

- A poil. Entièrement.

L’autre sursaute mais obtempère.

D’abord le soutif. Putain les obus qu’elle a, ça tressaute dans mon calbute. Puis le tanga assorti, les pompes et les bas. Elle est vraiment bien roulée la nénette, j’en ferais volontiers mon quatre heure.

On inspecte ses fringues tout en se rinçant l’œil allègrement, et on lui repasse tout à travers la trappe.

Quand elle est de nouveau présentable, bien que perso, je la préférais à oilpé, on lui ouvre la porte et elle entre dans notre antre.

Quand elle aperçoit Steph, elle a un sourire timide. Puis elle distingue Fred, le 9 mm à la main et à côté. Là, elle pique un fard, passe au rouge écarlate et baisse les yeux de honte. Elle se reprend au bout de quelques secondes.

- Merci, vous me sauvez la vie.

Steph lui fait signe de se diriger vers un canapé et la fait assoir.

- Et si vous nous expliquiez ce qu’il vous arrive et comment vous êtes arrivée ici ?

Puis elle s’adresse à moi.

- Nico, tu veux bien nous apporter à boire ?

Sophie André me regarde ouvrir un placard et en sortir des verres et une bouteille de whisky. Elle s’adresse de nouveau à Steph.

- Je ne sais pas trop par où commencer.

- Dites nous déjà qui sont ces types qui vous courent après.