Je supprime le message et vais me servir un verre. Cinq minutes plus tard, je vois Steph et Fred sortit de la salle de repos, le sourire aux lèvres et se diriger vers la salle de bains. Je vais voir la pièce de laquelle ils viennent de sortir. Sophie André est allongée sur le lit, entièrement nue, couchée sur le ventre. Elle dort. Elle a vraiment un cul d’enfer, et j’ai bien envie de m’en occuper tout de suite. Mais il nous faut avancer et régler le problème de son mari et des trois méchants.

Je retourne sur le canapé et entends mes acolytes.

C’est Steph qui arrive la première. Je la regarde avancer en souriant.

- Tu peux vraiment pas t’en empêcher hein ?

- Ho, ça va. Dis-moi que ça t’a dérangé. Et puis maintenant, elle sera plus détendue.

Elle éclate de rire alors que Fred nous rejoint.

- Bon, c’était sympa, mais on a du taff. Fred, qu’est-ce que t’as trouvé ?

- Ils crèchent à dix bornes d’ici. Et ils ne sont pas trois mais cinq dans la baraque. J’ai pu faire le tour, y a des flingues partout. J’ai collé un mouchard sur leur bagnole et une cam qui film la baraque.

-Ok, Steph, qu’est-ce que tu as appris de plus ?

-C’est bien ce que nous pensions. Trafic de drogue, prostitution, trafic d’arme. Mais j’ai découvert qu’ils préparent un coup plus méchant. Et le mari de Sophie est clairement la tête pensante.

- Justement, le patron nous demande d’éliminer le problème de Philippe André. Va chercher le portable de Sophie.

Steph retourne dans la salle de repos et en ressort avec Sophie. Celle-ci souri de toutes ses dents. Elle me regarde un instant et par vers la salle de bains. Steph me tend le téléphone et je cherche le numéro du directeur de cabinet dans le répertoire.

« Je serais à la maison dans une heure, dis moi que ce n’est pas vrai »

Je tape le sms et j’envoie. La réponse ne met qu’une minute à arriver.

« Je t’attends, je vais tout t’expliquer. »

Je regarde Fred.

-On part dans dix minutes, il devrait y avoir un comité d’accueil réduit. Prépare le matos, opération discrète. Pas de bruits, pas de traces.

Steph, devant les écrans de ses micros nous prévient qu’il y a du mouvement chez les truands.

- Deux mecs viennent de sortir, je les trace.

-Ok, tu nous préviens dés qu’ils sont sur place. En attendant, prépare le blocage de tous les comptes, de tous les téléphone, boites mails et autre. Dés que l’on aura neutralisé Philipe André, tu bloque tout. En attendant, préviens Méli. Dis lui de rappliquer le plus vite possible.

Fred revient et me préviens que tout est prêt. Avant que nous ne quittions le garage dans un fourgon blanc, Steph nous prévient que les deux loustics sont arrivés chez les Andrés.

Quand nous arrivons à notre tour, la nuit est presque tombée. Fred s’équipe d’un gilet pare-balles et descend du fourgon pour faire le tour de la baraque. De mon côté, je me dirige tranquillement vers l’entrée.

J’attends qu’il m’ait prévenu qu’il est dans les lieux et qu’il me fasse un point de la situation. Trois minutes plus tard, je l’entends dans mon oreillette.

- J’y suis. Ils sont rois dans le salon. André et deux des mecs qui coursaient Sophie. Tous assis en train de discuter.

- Ils causent de quoi ?

-André est en train de leur dire qu’il faut éliminer le problème de sa femme. Les deux mecs ont des flingues posés sur la table basse.

- Ok, on y va. Dés que ce connard m’aura ouvert, flingue les deux autres.

Je fini d’arriver à la lourde et sonne.