Une fois arrivés, elle le guida jusqu'à chez elle, verrouilla la porte d'entrée derrière eux et n'eut à peine le temps de se retourner que Matteo la plaqua contre la porte, l'embrassant avidement. Elle répondit tout aussi sauvagement tout en se débarrassant de son manteau qui termina au sol, suivi de son sac, et ne mit pas longtemps avant de lui sauter dessus, enroulant ses jambes autour de sa taille, pressant son bassin à celui de Matteo qui gémit du contact.

Entre deux baisers, elle réussit à lui indiquer la chambre, chemin qu'il prit tout en la portant. Elle lui embrassa chaudement le cou. Leurs respirations saccadées se faisaient de plus en plus bruyantes ce qui ne faisait que les exciter un peu plus. Elle descendit de sa taille, enleva ses chaussures puis s'occupa de Matteo, le déshabillant lentement et sensuellement pour le faire attendre, déposant des baisers sur son torse et laissant traîner sa langue aux points sensibles qu'elle lui trouvait. Il grognait mais finit par l'arrêter brutalement, lui arrachant presque tous ses vêtements, avant de la mettre tout aussi sauvagement sur le lit.

"Oh crois tu vraiment que tu vas me dominer ? Il en est hors de question, je domine bébé."

Elle se mit à califourchon sur lui, se frottant contre son corps. Elle descendit peu à peu jusqu'à son sexe en érection, puis le caressa de longues minutes, lui lançant des regards taquins à chacun de ses gémissements de plaisir.

Matteo n'en pouvait plus de subir cette torture pourtant si plaisante, il voulait plus, il voulait ne faire qu'un avec elle. Il la voulait tout entière.

"Adri.. Adriana, arrête toi là je vais plus tenir longtemps et j'aimerais te faire du bien aussi."

Elle lui sourit, continuant durant quelques secondes, très lentement tout en le regardant dans les yeux, il crut mourir mais elle s'arrêta avant de remonter l'embrasser. Et s'en est suivi de nombreux gémissements plaintifs et de plaisir, des baisers, des caresses de la part de la jeune femme, qui ne pouvait se retenir de faire du bruit, tant le contact de la langue de son amant sur elle, la faisait vibrer.

Quand enfin Matteo ne faisait plus qu'une unité avec Adriana, tous deux se sentirent complets, comme s'ils étaient faits l'un pour l'autre corporellement parlant, sur la même longueur d'ondes, sexuellement. Il commença par bouger doucement puis augmenta la cadence à la demande d'Adriana qui aurait pu remplir une salle d'opéra tant ses cris étaient à la fois excitants et mélodieux. Matteo pensait que c'était bizarre de penser de cette façon mais il s'en fichait bien, il passait un des meilleurs moments de sa vie avec une femme dont il n'aurait jamais espérer voir ou qui n'aurait à son sens jamais pu faire ce genre de choses avec lui. Elle avait raison quand elle lui disait qu'il n'avait pas assez confiance en lui, mais il sentit des nouvelles sensations le traverser, comme l’impression d’être un homme puissant.

Ils finirent par atteindre le sommet du plaisir à quelques secondes d'intervalles et c'est essoufflés et en sueur, mais en totale extase qu'ils se retrouvèrent l'un à côté de l'autre étendus sur le lit. Calmant leurs cœurs battant et reposant leurs muscles, le silence qui régnait dans la chambre les faisait planer, l'ambiance encore chaude, électrique mais à la fois calme et délicieusement agréable.

"WOW ! C'était intense et..vachement bon.

-Oh oui wooh! Je vais prendre une douche.

-Je peux te rejoindre Miss Lomina ?

-Coquin. Oui."

Elle trottina jusqu'à sa salle de bain, alluma l'eau pour la faire chauffer tandis que Matteo se décida d'enfin enlever la protection de son pénis avant d'y faire un nœud, puis de rejoindre Ariana, passant par la case poubelle pour jeter le préservatif. Il se colla doucement contre dos de la jeune femme, déposant des baisers sur son épaule, ses clavicules, sa nuque puis son cou.

"Hmm, je crois que monsieur n'est pas rassasié.

-Avec une aussi jolie femme que toi, non.

-Alors monsieur aura le droit à un round deux."

Elle le tira dans la douche avant de lui lancer un regard si chaud qu'il aurait pu faire brûler tout un continent. Elle prit de quoi se laver puis commença malicieusement à savonner son corps en exagérant ses réactions quand elle passa les mains sur son sexe, puis décida de faire la même chose sur Matteo, qui crut une fois de plus mourir. Il posa sa tête en arrière contre le mur de la douche, la bouche légèrement entrouverte et les yeux qui papillonnaient de plaisir alors qu'elle le torturait avec ses caresses. Elle prit ensuite le pommeau de douche, fit rapidement couler l'eau sur leurs corps, ce qui lui permit de durcir un peu plus ses tétons, avant de reprendre son jeu. Ses mains jouaient à se balader sur le sexe de Matteo, à de différents rythmes pour augmenter les sensations, puis y ajouta sa bouche et le jeune homme partit rapidement à son point d'orgasme, ce qui la fit sourire. Il lâcha un râle de plaisir et était essoufflé comme s'il avait fait un effort surhumain tandis qu'elle avait déjà repris ses esprits, le pommeau de douche en main pour se rincer définitivement.

"Oh Adriana, sais-tu à quel point tu me tues ?

-Hm oui, je crois l'avoir vu."

Elle ricana puis sortit de la douche avant de se sécher et enfiler un peignoir rose en soie.

"À refaire monsieur, ce fut fort plaisant.

-Avec grand plaisir, Miss Lomina."

Ils passèrent la journée à découvrir et redécouvrir le corps l’un de l’autre, en faisant presque la totalité des pièces que comportait la maison d’Adriana.

Ils passèrent aussi beaucoup de temps à rire et à parler, sans vraiment savoir s’ils allaient se revoir. Ils en avaient envie tous les deux, mais entre l’emploi du temps chargé d’Ariana et les études prenantes de Matteo, se revoir allait être difficile à programmer.

Mais sans le savoir, ils avaient lié un lien non seulement très fort sexuellement mais émotionnellement parlant.

Quelque temps plus tard, après avoir trouvé beaucoup de petits moments pour se retrouver et partager premièrement des moments charnels, puis des moments de discussion. Ils préféraient qualifier intimement leur relation de "sexfriend". Mais la vérité était sûrement cachée, plus profondément en eux.