4/4. Sexe matinal.
Il était vrai que pour eux d'eux, le sexe matinal était le meilleur, les sensations étaient bien plus fortes le matin avec la vessie pleine, qu'à n'importe quel autre moment de la journée, même avec beaucoup d'excitation, les sensations n'étaient pas les mêmes. Tout simplement parce que leurs sens étaient plus en éveil quand ils étaient en plein réveil eux-même. Ils se fichaient de la mauvaise haleine matinale, ils étaient habitués à chaque odeur corporelle l'un de l'autre, l'amour et l'excitation étaient plus importants.
Matteo remonta afin d'être face à Adriana puis sans la prévenir, il entra en elle, elle se cambra de nouveau tout en serrant de ses mains le drap. Elle adorait quand il agissait ainsi, sans la prévenir, doux et brutal en même temps. De toute évidence, elle était toujours prête pour lui, et ça depuis le jour où elle l'avait rencontré lors d'une soirée, elle n’avait pas hésité à lui montrer à quel point il ne l’avait pas laissé pas indifférente.
Il resta immobile quelques secondes avant de sortir puis d'entrer plus profondément en elle. Elle gémit de nouveau avant de passer ses mains autour du cou de Matteo pour se tenir, plantant ses ongles de temps à autre sur la nuque de son homme.
Il commença ses mouvements à une allure modérée pour s'imprégner et faire sa place puis augmenta la cadence. Adriana bougeait ses hanches au même rythme pour leur procurer plus de sensation. Elle planta ses ongles dans le dos de Matteo, le griffant tandis qu'il grogna une fois de plus de plaisir, il aimait tant faire l'amour avec Adriana. Elle pouvait se montrer si douce et innocente comme terriblement dominatrice et gourmande.
Elle retourna la situation, montant à califourchon sur lui, le dominant et il crut que son cœur allait exploser, tant le plaisir de la voir dominer et heureuse, lui gonflait le cœur de chaleur. Elle était si belle.
Elle prit ensuite la liberté de se remettre couchée sur le matelas, pour que Matteo reprenne le contrôle. Elle leva sa jambe pour la déposer sur l'épaule de son mari, de façon à avoir plus de profondeur et il sourit, il avait compris que ce matin là elle était du genre gourmande. Il s'engouffra plus profondément, ralentissant le rythme.
"Oooh Matteooo."
De nouveau, elle lui griffa de nouveau le dos, de plaisir tandis qu'il lui mordillait le téton entre deux mouvements. Il s'arrêta d'un coup.
"Tu fais quoi?
-Je ne suis plus sûr que tu prennes ton pied avec moi.
-Non mais tu rigoles?! J'avais l'air de m'ennuyer là?"
La voir les sourcils froncés avec un air frustré sur le visage le réjouissait. Il la retourna brutalement, de façon à ce qu'elle soit sur le ventre. Elle gloussa et se permit même de dandiner son fessier en l’air, parce qu'elle avait compris quelle position il avait choisi de faire, leur préférée de toutes, la levrette.
Il se mordit la lèvre inférieure en voyant le joli spectacle. Elle était tellement impatiente, tellement chaude et mouillée pour lui, tellement attractive et gourmande qu'il se demandait comment il avait fait avant d'être avec elle, pour ne pas profiter de moments charnels avec d'autres femmes.
Il se positionna derrière elle avant d'entrer de nouveau dans son petit trou du bonheur tout chaud. Lorsqu'il entra en elle, il poussa sa tête en arrière, complètement satisfait de cette position tandis qu'elle agrippait les draps, sa tête légèrement dans le matelas pour ne pas crier, histoire de ne pas réveiller le bébé qui dormait dans la chambre à côté de la leur. Mais Matteo préférait l'avoir au plus près de lui alors il l'attira contre lui, lui prenant doucement les cheveux puis se colla à son dos, ce qui la fit pousser un cri d’excitation. Tous deux se sentaient en harmonie la plus totale, même cadence, même position favorite, pas besoin de parler pour pouvoir se comprendre et savoir quoi faire.
C'était au bout de quelques minutes qu'il sentit le corps d'Ariana commencer à trembler puis elle se resserra autour de lui, des spasmes de plaisir plus violents que les derniers, parcourus son corps et firent résonner en Matteo le summum du plaisir, qui finit par la rejoindre dans son orgasme, et comme à son habitude, il se déversa en elle et elle en fut d'autant plus ravie.
Ils s'essuyèrent rapidement, bien que les draps se souviendront une fois de plus de cet ébat brutal et passionné, puis se calèrent l'un contre l'autre, leur peau collante et transpirante mais leur cœur gonflé d'amour, leur corps rassasié de plaisir.
"J’aime la façon dont tu me prends, sauvagement.
-Ne ressors pas ce genre de paroles ou je te refais l'amour immédiatement. Enfin.. après une petite pause quand même.
-Si tu n'es plus grognon, tout va bien.. J’ai jamais le temps de finir de jouer avec toi, que tu me sautes dessus.. Moi aussi je veux jouer à la cochonne.
-Adriii, attention.
-En tous cas, je vais avoir du mal à remarcher correctement."
Ils éclatèrent de rire puis finirent par se rendormir dans les bras l'un de l'autre, exténués par leur partie de jambes en l'air. Pas de pression pour une seconde partie, ils savaient que c'était la première mais sûrement pas leur dernière de la journée. Même si leur bébé occupait une bonne partie de leurs journées et de leurs nuits, il était hors de question pour eux, de ne pas s’éclater sexuellement parlant.
Il était encore difficile pour Matteo de réaliser qu’il était marié et avait un enfant avec une fabuleuse et sexy femme. Il n’avait jamais pensé possible de trouver quelqu’un aussi facilement, sans même chercher, et que tout aille si bien dans sa vie. Après deux années à n’être qu’un ami avec avantages pour Adriana, il était ensuite passé comme petit ami, puis papa un an plus tard et enfin mari, six mois auparavant. Au total, presque quatre années de joie et de bonheur, et il espérait que sa vie se poursuivrait aussi bien, à l’avenir.
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