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Je suis cet homme, désespérément seul. J’oublie souvent que Fabienne est morte, et je me sens mieux ces jours-là. Mais quand ça me revient, le chagrin remonte et me submerge. Je suffoque, je me noie, comme au jour de sa mort. Je revis mon deuil avant autant de violence que le premier jour. C’est ce qu’a dit l’infirmière à Bérénice, l’autre jour, ou peut-être à Marion.
Et puis j’oublie.
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