Sarah et Julie

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Julie réfléchissait. Certes l’Allégorie de la simulation avait été peinte dix ans avant les
Passions de l’âme, mais cela ne signifiait pas que les deux œuvres n’était pas étroitement liées.
Jules avait raison : la solution contre cet envoûtement était la maîtrise des passions par la connaissance.

Elle sourit, hésita un peu, puis décida d’appeler son jumeau.

Sarah embrassait tendrement Jules. La belle brune n’était plus jeune, mais dans l’ardeur de ses lèvres poivrées, le jeune homme oubliait la différence d’âge. Les longs cheveux noirs et bouclés de la femme mûre venaient le caresser.
Ce baiser n’était que le prélude d’un tendre moment.

Le téléphone sonna. Interrompant son doux baiser, Jules dit :

— C’est ma sœur !
— Je sais, répondit Sarah mécontente.
— Julie a besoin de moi.
— Moi aussi, et elle a besoin de toi cent fois par jour, fulmina Sarah,
— Je vais...

Le jeune homme ne put terminer sa phrase :ignorant la persistante sonnerie du téléphone, Sarah avait rapidement descendu le slip et le pantalon de son amoureux.

Elle lécha tendrement sa verge, tout en caressant doucement ses testicules.
Son autre main caressait les douces fesses de son amant. Avec l’âge la belle brune avait appris à assumer ses désirs : oui elle raffolait de son petit cul!Et alors ?
Une femme n’avait pas le droit d’être attirée par le postérieur d’un homme ?

Jules fit mine de se dégager pour répondre au téléphone. Sarah sourit et introduisit un
doigt dans l’anus du jeune homme,
Totalement surpris, il éjacula sur le visage de Sarah.

La belle brune décida de profiter de son avantage. Elle dégrafa son corsage et montra à Jules son opulente poitrine.
Miracle de la jeunesse, le jeune homme avait de nouveau le sexe dur et délicieusement ferme.
Sarah décida de lui proposer une superbe descente des nippons sur la Chine.

Jules semblait moins entendre la rageuse sonnerie du téléphone.
Sarah souleva sa jupe, descendit sa culotte et lui indiqua l’entrée de la porte interdite.
Le jeune homme suffoquait ! En règle générale, la simple évocation de telles pratiques ( le rêve inavoué de jules), suffisait pour éveiller des étincelles de rage dans les yeux de sa maîtresse.

Et là, d’elle même, elle lui ouvrait les portes du paradis. Il oublia toute galanterie et introduisit son sexe dans un anus étonnamment accueillant.
Le téléphone s’était tu, mais cela n’avait plus trop d’importance...

Julie était verte de rage, jules répondait toujours immédiatement ; elle savait qui l’avait empêché de répondre et elle savait aussi comment la vieille s’y était prise.

Pour se calmer, elle décida de prendre un bain,
Julie regarda son corps de rêve , totalement nu devant la glace. Son frère lui avait dit combien son visage lui rappelait l’autoportrait de Vigée-Lebrun.

Le bain était chaud, mais elle ne se détendait pas. Julie laissa ses longs doigts s’égarer vers son clitoris et commença à sentir le plaisir monter en elle.
Mais la rage était plus forte.

Soudain elle la vit : l’allégorie était devant elle. Sarah était attachée et bâillonnée.
Et jules était allongé dans un lit.
L’allégorie avait troqué le fruit contre un revolver : son frère adoré était en danger.

Alors Julie obéit. Elle enleva le pyjama de son jumeau et se mit à le masturber avec frénésie. Pour qu’il ne crie pas trop fort, elle l’embrassa sur la bouche.
L’Allégorie avait déculotté Sarah et lui donnait une bonne fessée. Julie riait en voyant
les fesses de sa rivale rougir et ses larmes couler.

Jules ne pouvait résister : il avait saisi les petits tétons de Julie et les suçait avec passion.
Dans son bain la jeune fille gémissait, et introduisait trois doigts avides au fond de son vagin.
Enfin elle dut, sous la menace de l’arme, monter et descendre, monter et descendre sur le vit de son jumeau.

Elle sentit l’orgasme monter et perdit connaissance dans le bain devenu tiède.
l’allégorie était là, elle tenait de nouveau un fruit.
Ironique elle dit à Julie : Ma pauvre petite, comme tu es loin de la maîtrise de tes passions !

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