Putain mais qu’est ce qu’elle m’a fait ! Impossible de trouver le sommeil, il est 3h du matin et je n’ai pas encore réussi à dormir. Son regard me hante, je sais même pas pourquoi. Et puis son coté chatte rebelle, putain mais qu’est ce qu’elle est bandante.

Et bien branle toi.

Merci je n’ai pas besoin de tes conseils conscience alors ferme là.

Lorsque le réveil sonne, j’ai déjà les yeux ouverts, je n’ai pas dormi de la nuit et je suis raide. Je me prépare une ligne de coco lorsque ma porte frappe.

- Mick’, tu peux déposer Ether ce matin stp. Elle commence en même temps que toi.

- Non !!!

- Stp Mick’…mais qu’est ce que tu fais !!! Crie-t-elle en rentrant

- Putain sors !!! Jt’ai pas dis rentré !!! Dis-je le nez poudreux.

- Mick’ mais pourquoi tu fais ça. Pleure-t-elle

- Dégage putain !!!

Ma mère repart de ma chambre en larme et je peux finir de m’enfiler ma came tranquille.

- Alors ça va ce matin mon pote ? Me lance Jack.

- Ouais au top. Je te rejoins, je dois voir un truc. Dis-je en allant vers ma rousse.

Elle me regarde et me sourit. C’est plutôt bon signe.

- T’as ce que tu me dois ? Dis-je

- Ouais, tiens. Dit-elle en glissant le billet dans ma main.

Elle me bouffe des yeux.

- Viens.

J’attrape sa main et la balance contre le mur des chiottes. Elle grimace, j’ai mis plus de force que je ne le voulais.

- Désolé, je voulais pas te faire mal. Enlève ta culotte.

- Qui te dit que j’en ai une.

Cette salope n’a en effet aucun sous vêtement ce qui me facilite la tâche. Je glisse une capote et la baise. Elle gémit une dernière fois et je remplis la capote. Voilà de quoi bien commencer la journée.

- Je crois qu’on est en retard. Dit-elle

Je regarde ma montre, et merde. Je file à mon cours et Mr Zacaro s’arrête de parler net lorsque j’arrive.

- Vous êtes ? Me demande-t-il

- Euh Mickaël Parker.

- Et bien ravi de voir que vous apportez de l’intérêt à ma matière Mr Parker.

- Ouais bah si vous voulez je peux me tirer hein.

- C’est votre avenir, pas le mien mais décidez vous car vos camarades eux savent ce qu’ils veulent faire de leur avenir.

Tout le monde est en cours alors bon pas trop le choix. Je me pose dans un coin et regarde les bons élèves, et ses yeux verts me harponnent. Et merde c’est vrai qu’elle est là !

- Mr Parker comme vous êtes très intéressé par mon cours, dites-nous qu’elle est votre philosophie de vie ? Me demande le professeur qui pour le coup me sauve la vie en détournant mon attention de la belle brune.

- Faire ce qu’on veut.

- Ah le libre arbitre, pensez vous que c’est une philosophie accessible dans notre société ?

- Bah ouais.

- Vraiment ?

- Ouais je suis un mec libre moi, je fais ce que je veux.

- Donc vous avez voulu venir à mon cours ?

- Euh…bah…ouais.

- Bien, alors vous allez pouvoir m’apporter la semaine prochaine votre devoir sur le libre arbitre.

Un devoir ? Le truc noté là ? Non mais là il rêve.

- Non je ne peux pas Monsieur, mon libre arbitre m’en empêche.

- Votre libre arbitre ne vous donne pas la liberté espérée alors.

Mais c’est quoi son problème à lui !!!

- C’est bon je vais vous le rendre votre truc. Faut faire quoi ?

- 8 pages écrites à la main sur le libre arbitre.

- 8 pages la dessus !!!! C’est de la folie !!!!

- Les plus grands philosophes ont été pris pour des fous, vous êtes sur la bonne voie Mr Parker.

Connard. Je sors et mon corps se retrouve devant celui de celle qui m’empêche de dormir.

- Excuse-moi. Dit-elle en bafouillant.

- Regarde où tu vas la prochaine fois. Dis-je sèchement

- Mick’ ? M’appelle-t-elle

- Quoi !

- Si t’as besoin d’aide pour ton devoir, si tu veux je peux t’aider.

Ah mais ça c’est une super idée !!! Voilà ma sortie de secours, je lui refile mes devoirs !!!

- Vraiment ?

- Ouais si tu veux.

- Bah écoute ouais je veux bien. Tu me files ça avant le prochain cours stp.

Elle éclate de rire. C’est quoi encore son problème !

- Je n’ai pas dis que j’allais le faire à ta place, j’ai dis que j’allais t’aider, ce n’est pas la même chose.

- Stp fais le à ma place, tu me sauverais Marie.

- Non ça ne serait pas te rendre service Mickaël.

- Je ne compte pas devenir philosophe, stp.

- Non. Tant pis pour toi t’auras une mauvaise note et tu redoubleras… encore.

Elle se retourne et ses cheveux caressent son cul. Putain j’aimerais être des cheveux…ses cheveux.

- T’as fini ? Me demande Jack

- Ouais et toi ?

- Non encore deux cours…je suis avec elle.

- Ta reine des neiges ? Ca y est t’as…

- Mais non en cours… je suis avec elle.

- Mec sérieux faut que tu fasses quelque chose là c’est grave d’être en chien comme ça sur une meuf.

- Je file, salut mec. Dit-il lorsqu’il la voit au loin.

Je soupire puis je prends ma caisse pour rentrer chez moi. Lorsque j’arrive, il y a une voiture noire garée devant chez moi. Je passe la porte et ma mère est en larmes. C’est quoi ce bordel ! Je serre les poings prêts à défendre celle qui m’a mise au monde et pour qui je pourrais crever dans la seconde.

- Mick’…je suis désolée…je suis désolée. Pleure-t-elle

Je vais au salon où un type en costume note des trucs sur une feuille.

- Le canapé…on va dire…50 euros. Dit le mec qui à l’air de faire une liste.

Je regarde ma mère tremblante.

- On n'arrive plus à payer les factures Mick’.

Mes parents ont foutu toutes leurs tunes dans la maison et les travaux mais je ne pensais pas que c’était si grave.

- Eh toi ! Tu fais quoi là ? T’as que ça à foutre de venir prendre des meubles ? Combien elle doit ?

- Non Mick’ !!!! Crie ma mère.

Le mec me regarde d’un air hautain de bas en haut.

- 2788 euros.

- Bouge pas, je reviens.

- Je n’ai pas tout mon temps Monsieur.

- Ta gueule, bouge pas jte dis.

Je monte dans ma chambre suivie par ma mère suppliante.

- Non Mick’ pas ça, stp pas ça !!!

- T’as le choix peut être ?! Il est en train de tout nous prendre Maman !!!

- Je ne veux pas de ton argent sale.

- Bah ça tombe bien, il sera plus dans ta maison mais dans la poche de ce connard.

Je vais dans ma chambre, prends 3000 et les descends au type.

- Voilà problème règlé. Casse-toi maintenant.

- Bien, merci. Vous souhaitant une excellente journée. Nous salut-il en sortant. Connard !

Lorsque je retourne au salon, ma mère est en larmes.

- Pourquoi tu ne m’as rien dis ? Dis-je

- Pourquoi ? Mais Mick’ t’es jamais là !!! T’es toujours à traîner je ne sais où !!! Et puis ce n’est pas à toi de régler ça !!!

- Tu aurais accepté mon argent, t’en serais pas là.

- Je n’en veux pas de ton argent Mickaël !!! Crache-t-elle

Elle me regarde partagée entre la tristesse et la colère. Elle pose ses mains sur mon visage et regarde mes yeux.

- T’es encore sous effet, je me trompe ?

- Non.

- Ca t’apporte quoi Mick’. Pourquoi t’as besoin de te droguer ?

- Je n’ai pas dormi cette nuit. Fallait que je sois d’attaque pour les cours.

- Ca va te détruire si tu continue, je me fais tellement de soucis pour toi.

- Maman, je vais bien.

- Oh Mick’…Dit-elle en me posant une bise.

Elle s’éloigne de moi et j’attrape doucement son poignet.

- Maman, t’as d’autres dettes ?

- Je vais bien. Me répond-elle en me renvoyant ma réponse à la gueule.

Je lui souris puis monte dans ma chambre. Je tente de lire un peu le sujet de philo et réfléchis à mon thème. J’écris mots après mots jusqu’à ce que la nuit tombe.

- A table !!!! Crie ma mère.

On descend avec ma sœur sans se dire un mot. On s’installe à table et ma mère nous sert un bœuf bourguignon mais à la seconde bouchée, tout remonte dans ma gorge. Je sors de table et vais vomir mon repas. Putain de came coupée ! Je vais le tuer cet enfoiré !

- Mick’ tu vas où !!!! Non reste à la maison !!!

Mon sang bout dans mes veines et je file voir mon fournisseur qui vient de me rouler. Putain il va le regretter !