Chapitre 10 - Mickaël
J’arrive au bahut et y a des flics partout comme j’avais prévu. Je ne peux pas rater mes cours ça serait louche donc je vais devoir faire profil bas. La belle rousse me voit arriver et elle vient vers moi.
- Salut Mick’
- Salut Aly.
Elle sort un billet et me regarde. Je pose mes lèvres sur les siennes et lui arrache son billet pour lui remettre dans sa poche.
- T’es dingue, y a des flics partout.
- J’ai plus rien Mick’.
- Je passe te voir ce soir et on en reparle.
- Mick’ j’ai très envie de toi.
- Je passe ce soir jte dis.
Elle me sourit, je l’embrasse encore une fois et enfin elle me lâche.
- Tiens Parker, ravi de vous revoir, et bien vous tomber à pic, vous êtes convoqué dans mon bureau. Me lance le directeur.
- Pourquoi ?
- Parce que la police à quelques questions à vous poser.
Et merde.
J’entre dans le bureau où deux agents des stup’ sont là.
- Bon on aurait quelques questions, vous le connaissiez bien Tony Bruinet ?
- Non pas tant que ça, on se croisait ici mais rien de plus.
- T’as été le dernier à l’avoir vu vivant, on t’a vu redescendre du toit. Là où il s’est jeté justement. Tu foutais quoi sur le toit ?
Je prends une mine déconfite pour y mettre de la crédibilité.
- J’étais avec une fille.
- Pour vendre de la drogue ?
- Non pour coucher avec elle.
Le chef d’établissement et les flics se regardent.
- Faut vraiment que je fasse condamner cette porte. Dit le directeur.
- Et Tony ?
- Il est monté, on s’est barré avec la fille. Voilà c’est tout.
Ils n’ont pas l’air très convaincu mais ma version tient la route.
- D’après nos sources, il semblerait qu’il y ait un revendeur de drogue dans l’établissement.
- De drogue ? Je ne touche pas à ça moi. Je ne pourrais pas vous dire.
L’autre flic se marre, elle je me la ferais bien, elle est grave bandante.
- Tu mens, t’as été en prison pour détention de drogue.
- Oui M’dame, j’ai fais ma peine pour ça et ça m’a calmé. Je ne touche plus à ça, on m’a dit que ce n’était pas bien et dangereux.
- Alors qui est ce ? Tu dois bien avoir une idée ?
- Non, je vous l’ai dis, je touche plus à ça.
Je sais qu’ils ne me croient pas mais ils n’ont rien contre moi et je peux retourner en cours. J’envoie quelques regards pour faire comprendre que ce n’est pas le moment pour les achats, je chope Alison et lui donne la version à balancer aux flics et ensuite je me conduis comme un bon élève. Mais je n’ai pas vu miss caractère de merde, ni Olaf d’ailleurs mais elle se n’est pas grave. Je chope la reine des neiges qui vient de finir son lavage de bouche avec Jack.
- Elle est où ta pote ?
- Chez elle.
- Elle vient plus ?
- Pour le moment.
- Pourquoi ?
- Putain t’es pire que les flics toi.
- Parle, pourquoi elle n’est pas là ?
Ca me soule de ne pas la voir, c’était un de mes passe temps favoris.
- Tu veux la version officielle ou officieuse ?
- Les deux, parle.
- Elle a été très choquée par la mort de Tony.
Merde, je ne pensais pas que ça la tourmenterai à ce point là quand même.
- Et officieusement, ses petits frères ont la varicelle et sa mère à besoin d’une nourrice donc c’est Marie qui s’y colle.
Putain l’abus, sa mère a fait des mômes mais c’est sa fille qui doit s’en occuper.
- Elle revient quand ?
- Je n’en sais rien. Pourquoi tu t’intéresses à elle ?
- Je m’intéresse à tous le monde.
- Oh quel grand cœur.
- Fais la taire stp. Dis-je à mon pote qui ne se fait pas prier.
La fin des cours arrive enfin et je file chez moi prendre ce qu’il faut pour aller chez Aly. La maison est vide, c’est génial pas de leçon de morale. Je reprends vite ma caisse et je vais chez Aly qui m’ouvre avec le sourire.
- Salut beau goss.
- Salut. Tiens, c’est pour toi.
- Oh super merci, tiens. Dit-elle en me donnant mon fric.
Je l’embrasse et elle est déjà bien gémissante. Elle ouvre le sachet pour prendre un cacheton mais je la stoppe.
- J’ai mieux que ça pour ce soir. Dis-je en lui montrant le sachet de coco.
- J’ai jamais…
- Je sais, t’inquiète.
Je sens l’appréhension qui s’invite à l’excitation. Cette fille est torride, je caresse son string puis lui arrache, ce qui la fait sursauter. J’enfonce mes doigts en elle et elle bascule la tête en arrière.
- Ouais t’aime ça qu’on te doigte toi.
- Oui…oui…oh oui…gémit-elle
Je souris sous l’effet que je lui fais. Je mets un peu de poudre sur sa table basse et enfonce mon majeur dedans et frotte mes gencives avec. Elle me regarde faire puis je l’embrasse. Son corps va avoir que très peu d’effet de la cocaine que j’ai ingéré, c’est un moyen de l’habituer petit à petit et voir sa réaction. J’enfile une capote et la pénètre. Je la regarde pour guetter ses pupilles.
- Ca va ?
- Ouais.
- T’en veux encore ?
- Ouais.
Je me retire d’elle qui est déjà haletante. Je refous mon doigt dans la coco et lui enfonce dans sa chatte. Les muqueuses prennent bien plus vite la drogue et l’effet est rapide. J’en mets un peu sur son bas ventre et sniffe d’une traite. Je m’enfonce de nouveau en elle et ses pupilles se dilatent. Son corps se contracte sous mes coups de reins alors que l’effet sur moi commence doucement à prendre.
- Oh Mick’ !!!
Je l’embrasse, lui fourre un doigt poudreux dans sa bouche et lui badigeonne ses gencives. Elle s’excite plus et on ne sent plus la fatigue de nos deux corps. Je suis en sueur, je ne sais pas depuis combien de temps je la baise, mais sa chatte est bien rouge. Les capotes s’entassent par terre et je finis par coller de la came sur ma queue et lui enfoncer dans sa gorge pour finir.
- Allez je file, j’ai cours, toi tu n’y vas pas, t’es défoncé et y a des flics partout.
- Ouais ouais.
Elle plane à 20 000 alors que moi l’effet s’est déjà dissipé. Faut dire que j’ai plus l’habitude qu’elle et que j’en ai moins ingéré qu’elle. Je vais en cours puis je passe la voir afin de m’assurer qu’elle soit bien redescendue.
- Tu t’inquiètes pour moi ? Me dit-elle
- J’ai envie de baiser, fous toi sur ton lit à 4 pattes.
- T’en as encore ?
- Ouais mais ce n’est pas gratuit ma belle.
- Combien ?
- Trop cher pour toi. Allez cambre toi.
Cette fille est grave kiffante et je finis par craquer et lui faire un rail sur mon bras pendant que je la baise par derrière. Elle sniffe la poudre pendant que je lui défonce le cul. Je n’ai pas envie de douceur et elle non plus. Je me fais un rail sur son dos et lèche les petits grains que je n’ai pas sniffé. Son cul se dilate sous l’effet de la came et ma queue gonfle dedans. Elle crie comme une furie et moi je râle comme un mâle en rut.
- Putain t’es bonne !!!
- Encore !!!
- Ouais ouais j’arrive, j’arrive.
J’enfile une capote et lui baise sa chatte.
- Faut que j’aille faire pipi !!!
- Pas maintenant !!!
Je la fais jouir, me vide dans la capote et la laisse aller aux toilettes. Elle revient en se tenant au mur et ricane.
- Je suis défoncée.
- Ouais ma belle.
- J’en veux encore Mick’. Dit-elle en venant sur moi
- Faut pas abuser des bonnes choses ma jolie, t’es déjà bien partie là.
Elle se cambre sur moi, son cul claque bien contre mes cuisses, elle se déchaîne sur ma bite et c’est tout ce que je voulais. Putain c’est bon de baiser défoncé. Tout est flou, bordel je plane. Je bois un peu d’eau, fume une clope et rentre chez moi quand j’ai repris un peu mes esprits.
- T’étais où !!! Abois mon père quand je rentre.
- Chez une fille, tu m’as interdis de baiser ici alors je dois bien aller baiser ailleurs.
- Parle pas comme ça Mickaël !!! Regarde-moi !!!
- Pas la peine, ouais je suis défoncé et je t’emmerde.
- Alors là tu ne vas pas me parler comme ça !!!
Mon père me fonce dessus et me fout à terre.
- Georges non !!! Arrête !!! Laisse-le !!! Crie ma mère.
- Arrêtez !!! Arrêtez !!! Pleure ma sœur.
Je lui fonce dessus et on s’éclate sur la table basse. C’est plus mon père que j’ai devant moi mais un mec que je dois défoncer alors je frappe. Il réplique pas, me regarde choqué par mon geste.
- Oh mon dieu, Mickaël mais qu’est ce qui te prend ! Crie ma mère choquée.
Mon père se lève, et me regarde puis d’un ton sec me balance une bombe en pleine gueule.
- Tu prends tes affaires et tu pars de cette maison, je veux plus te voir. Lâche-t-il.
Mon père me fout dehors ! J’ai pas envie de partir mais je ne veux pas le supplier de me garder alors je ravale comme je peux tout ça et montre rien.
- Ouais c’est ce que j’aurais du faire depuis un bail.
- Non Mickaël…Georges stp rattrape le !!! Hurle ma mère
Mon père ne me rattrape pas, je monte, prends un sac de sport et mets ma tune, ma came, mon flingue, quelques vêtements et je descends mon sac sur le dos. Je n’aurais pas pensé qu’un jour mon père me rejette, ok il est peu présent mais je pensais qu’il m’aimait quand même un peu. Là il vient vraiment de me prouver qu’il en n’a rien à foutre de ma gueule.
- Georges stp, le laisse pas partir. Mick’ attend, chéri attend.
Je regarde ma sœur en larmes en passant lui souhaitant bonne chance et passe la porte sans un mot pour mes parents. Je prends ma caisse et vais me trouver une piaule dans un hôtel miteux où l’on ne me posera pas trop de question. Je ne sais pas si c’est la redescente où si on vient de me faire mal mais je m’effondre et chiale comme un gamin. Putain de larmes qui veut plus s’arrêter. Je le déteste de me rendre si minable !!! Tout ça c’est de sa faute !!! Je le hais.
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