Chapitre 17 - Marielle
Mon dieu, mais qu’est ce qu’il m’arrive. Il était là sur moi, il me tenait les poignets au lit, son érection contre mon ventre et tout mon corps s’est enflammé. J’ai chaud, j’ai envie de me toucher, non j’ai envie qu’il me touche, qu’il me possède. Pourquoi ça me fait ça ! C’est Mickaël, le con qui m’a fait chier les ¾ de ma vie !!! Et maintenant c’est les gémissements de ma copine qui m’empêchent de trouver le sommeil. Je ne vais jamais pouvoir dormir. Je glisse ma main dans mon pantalon et calme le feu qui brule entre mes cuisses, je caresse mon clitoris et mord dans l’oreiller pour pas qu’on m’entende. Voilà, ca c’est fait, je suis moins chaude bien que je sois très humide. Faut dire que la couette tient chaud. Oui voilà c’est la couette. Je me retourne et vais me mettre sur son oreiller, il sent bon. J’espère qu’il va bien, c’est peut être pas prudent de le laisser seul. Je me lève et vais discrètement voir par la mezzanine qui surplombe une partie de la pièce de vie s’il va bien. Alors que je m’avance doucement, je vois son corps nu sur le canapé, les cuisses écartées il…au mon dieu il se masturbe !!! Je retourne me coucher comme une petite fille qui aurait fait une bêtise. Je finis par trouver le sommeil, le nez lové dans son oreiller. Le lendemain je suis réveillée par les rire de Julie.
- Arrête, arrête stp Jack arrête. Rit-elle
J’entends courir et rire comme si une course poursuite se déroulait dans le chalet. Lorsque je me retourne à ma place, le corps de Mick’ s’étire. Il est revenu !!!
- Qu’est ce que tu fais là ? Dis-je
- Bonjour à toi aussi. Putain ils ne veulent pas baiser plutôt que faire les gamins, j’ai encore envie de pioncer moi. Grinchonne t’il
- Tu vas bien ? Dis-je inquiète qu’il ait pu avoir une crise.
Il ouvre les draps et mon regard se fixe sur une magnifique érection puis il remet la couverture. Je suis sans voix, il m’a prise au dépourvu.
- Putain mais t’es vraiment un pervers !
- C’est toi qui m’as maté en train de me branler, moi j’ai eu la classe de ne pas venir te voir quand tu te touchais.
Oh mon dieu ! Il m’a entendu me donner du plaisir et m’a vu le regarder. Me voilà couverte de honte.
- Ca va, on est adulte Anna, on se plait, t’as envie de moi, moi de toi, c’est humain.
Il a envie de moi ! Oh mon dieu !
- Je n’ai pas envie de toi, c’est juste que…
- Que ma queue t’intéresse.
- Arrête d’être vulgaire !
- Ca t’a excité que je vienne sur toi, avoue.
C’est vrai que je n’avais jamais ressenti ça mais jamais je lui avouerai.
- T’as jamais baisé, n’est ce pas ? Me demande-t-il
- Ca ne te regarde pas !
- Bébé, on partage le même pieu, tu peux me confier au moins ça.
- M’appelle pas comme ça.
- Pourquoi ? C’est mignon comme surnom.
- On n’est pas ensemble !!!
- Et alors. Tu ne baises pas avec ta mère et pourtant tu l’appelle bien maman, non ?
- Rien à voir ! Là c’est inapproprié.
Il caresse mes cheveux et soupire.
- Bébé ?
- Arrête !!!
- Ca t’excite en fait !
- Mais arrête !!! Arrête avec ça !!!
- Je veux finir entre tes cuisses Marielle. C’est mieux ça ?
- Non !!! Stop !!! Mick’ stp arrête !!!
- Tu vas jouir ?
Je lui balance mon oreiller pour le faire taire et il se met à rire en me le renvoyant.
- Allez stp laisse moi ton surnom, je n’aime pas ton prénom il est moche
- Je n’aime pas non plus mais je l’ai pas choisi figure toi.
- Bon bah voilà, problème réglé bébé.
Après tout ce n’est pas bien grave en plus j’aime bien mais ça il le saura jamais. Je hausse les épaules puis lui tourne le dos. Avec un peu de chance il va se lever et je ne verrais pas son érection ni son corps nu qui me tourmente. Sauf que je la sens contre mes fesses et ça main se pose sur mon ventre.
- Stp Mick’…
- Je ne fais rien de mal là. Je veux juste un câlin.
Ses doigt s’enroulent autour du cordon de mon bas de pyjama qui ne sert à rien car il fait juste la déco. Pourquoi mon corps s’enflamme alors qu’il devrait ne pas réagir de cette façon ? Je devrais le virer, et partir loin de lui mais j’aime le sentir contre moi.
- Comment ça se fait que t’es encore vierge ? Me demande-t-il alors que ses doigts jouent sur la peau de mon ventre qui se contracte.
- Je n’ai pas le temps pour ça. Dis-je en posant ma main sur la sienne pour qu’il arrête ses caresses.
Ses doigts s’emmêlent dans les miens et me voilà piégée. Et j’adore ça.
- Bah tu sais, ça peut prendre des heures comme ça peut prendre 5 minutes donc ce n’est pas vraiment une excuse.
J’hausse les épaules.
- T’as déjà eu un mec ?
Pourquoi il me pose autant de question !!!
- Ca ne te regarde pas.
- Dis-moi bébé, j’ai besoin de savoir où t’en es de ta vie.
- Oui j’ai eu un petit copain.
- Et vous avez été jusqu’où ?
- On s’est embrassé.
- Avec la langue ?
- Mick’ stp.
- Répond Marielle.
Sa voix est grave et j’ai un long frisson qui parcourt ma colonne vertébrale.
- Non.
- T’as jamais roulé une pelle ?
- Non !!! Tu peux arrêter ton interrogatoire stp !!! Dis-je en lui repoussant sa main pour m’éloigner.
- Ok mais tu restes là. Dit-il en me rapprochant de lui.
Il met son nez dans mes cheveux et je me détends doucement. Je n’ai pas l’habitude qu’on me fasse un câlin et encore moins d’un homme nu mais ce n’est pas désagréable. Je me sens bien contre lui, j’ai cette impression que rien ne peut m’arriver, d’être dans un petit cocon.
- J’adore tes cheveux. Dit-il alors qu’il remet sa main sur mon ventre.
- Ta main Mick’ !
- Promis elle ne va pas plus bas, j’ai juste besoin de sentir ta peau.
Sa main caresse mon ventre me provoquant des sensations agréables. Il ne dit plus rien, je sens son corps respirer contre mon dos et son érection grandir contre moi. Je pose ma main sur la sienne et il soupire. J’ai envie de le sentir me toucher plus mais comment lui dire ? Et puis après il voudra plus et…ce n’est pas mon petit ami ! Faut que je me reprenne là, plus rien ne va, déjà là c’est trop bizarre. Et puis c’est Mick’ !!! Mon dieu mais comment je peux aimer autant ça alors qu’on se déteste ? Puis d’un coup il s’éloigne et part dans la salle de bain en lâchant un « ça fait chier ». Je n’aime pas la sensation qu’il me laisse, je me sens seule. Je dois le reconnaître j’aime l’avoir contre moi mais j’ai l’impression que lui ne le supporte pas.
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