L'instant présent

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Au supermarché, dès l'ouverture, un attroupement de personnes est agglutiné devant la porte encore fermée. Il est pourtant tôt, le magasin ouvrant à 8h30.

La majorité des personnes n'ont pas 18 ans mais plutôt 70 ans.

Mains nues sur la barre du caddy, chacun est dans les starting-block prêt à foncer dès l'autorisation donnée par un agent de la sécurité masqué.

La plupart portent des masques.Certains retournent à leur voiture car ils ont oublié le précieux sésame qui est fortement conseillé.

8h30 la porte s'ouvre et c'est un train comportant de nombreux wagonnets, qui avance prudemment vers l'accueil.

Je suis une des rares à ne pas porter de masque, ni de gants. Au sujet de ces derniers, je ne sais pas pour quelle raison, ils ont été abandonnés.Trop chers, inconfortables, efficacités non reconnues , No lo sé.

Les visages sont blêmes tout au moins la partie qui est encore visible.

Je prends soin de ne pas m'approcher de trop près des clients.

En général, personne ne regarde personne.Tels des zombies, chacun erre dans les allées à la recherche de quelques denrées comestibles ou non.

Parfois, je sens une paire d'yeux s'égarer et s'attarder sur mon étrange personne.

Étrangère à cette société contrainte de se protéger, je conserve mon droit à l'individualité.Je respecte les personnes cachées et je comprends leur peur. Surtout qu'actuellement, les médias tout occupés comme toujours à transmettre les mauvaises informations, se délectent d'annoncer un deuxième vague prochaine. Pas celle imaginée au bord de la plage. Nombreuses sont les interrogations concernant la rentrée prochaine en particulier pour nos jeunes. Chaque chose en son temps, nous ne sommes qu'en juillet.

Profitons de l'instant présent, pensons à nos futures vacances pour ceux qui osent voyager et être aux contacts d'autres personnes.On ne peut pas toujours vivre cloîtré sauf pour ceux qui ont la foi ou les foies.

L'avenir n'est pas rose alors autant en profiter pour se mettre au vert et non pas au verre car l'alcool ne résout rien.

L'air que nous respirons n'est pas encore taxé alors profitons car nul ne sait de quoi sera fait demain.

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