Douce, heureuse, et rance
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Fade. Tu es
Cassée, ton corps
Empêtré. Piètre décor.
Prends ma main car tu t’enfonces, tu plonges et sombres, et chutes encore ;
Dans les ténèbres tu es perdue. Reviens-moi,
J’entretiendrai cette flamme qui te fait défaut ;
J’empêcherai le vent, je te sauverai des eaux,
Qui pleuvent depuis le toit. Ciel ! Est-ce une larme que j’entrevois ?
Ces yeux offerts ;
Dis, parle ! M’as-tu abandonné ?
Diable ! Je te perds.
Qui ose t’emprisonner ?
Et quel est ce sourire qui t’écorche le visage ?
Sont-ce ces pitreries qui te rendent moins sage ?
Chaque pas que tu fais éloigne l’empyrée
Dont je crains que bientôt tu veuilles m’évincer.
Blafard, je m’efface et je fuis
Pour chaque rejet que j’essuie…
Las. Tu t’aimes.
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