Flamme
Ton corps brûle entre mes mains
Sous la férule de mes encore
Tes plaintes ne sont que cendres,
Tu suffoques
Le souffle recroquevillé
À l’endroit de mes seins
Imbécile pris au piège
D’une allure docile
D’une genèse nubile
D’un amour d’idylle
Tu t’embarrasses
Et ta douceur crasse
Te consume
Petite flamme
Tu danses pour moi
Lorsqu’impuissant tu clames
Ton émoi ; égoïste
Stoïque et pathétique affect sans cœur
Sans crainte, les paupières closes sur mon courroux
Couvert de honte, croulant d’indolence
Tes yeux béats s’épuisent sur ma peau
Dans le cocon putride de ta candeur mes bras t’enlacent
Car je suis le serpent, celle qui sait ton secret,
Qui souffle ce brasier sur tes sens, jusqu’au délire
Abdique, supplie-moi
Efface-toi, mutique
Ouvre les yeux,
Ouvre les yeux,
Regarde mon corps
Inerte
Qu’as-tu fait ?
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