Du Crépuscule à l’Aube : « L’Amour du Repos »
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La chaude obscurité est laminée
Par une clarté matinale.
J’ouvre mes yeux
Pour contempler
Le brouillard de l’Aube.
Mais alors même que
Tous mes sens ne sont alertes,
Les engrenages de
Mon esprit se figent à la vue
De la splendeur du repos serein.
Elle subjugue toutes mes pensées,
Annihilant toute idée futile ;
Après avoir vaillamment heurtée
Les portes du Domaine, des rêves
L’ont accueillis pour une accalmie méritée.
Dans cette douce pénombre, seul son souffle quiet
Semble détonner en cette durée coite
Et je la contemple, pendant des minutes d’éternité
Sans jamais être las, car c’est d’admiration
Que je suis ici, à vouloir préserver son répit.
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