Je reviendrai
Moins d'une minute de lecture
Douce terre de mes ancêtres,
Péninsule solitaire ;
C’est le cœur lourd que je te quitte,
Je m’en vais, par delà la mer
Au-delà des terres familières
Soigner mon affliction subite.
Lorsque je ferme les yeux
Et que le monde se tait,
J’entends alors tes lointains mais puissants bourdonnements ;
Ils m’émeuvent tous, qu’ils soient tristes ou joyeux ;
Et je sais ô combien tes gens sont gais !
Et à quel point ils te portent un si grand attachement.
Et c’est pour toi ; et pour eux,
Que je le promets, ce n’est pas un élégiaque adieu,
Un jour, je reviendrai
Et alors, aussi sûr que le remous de la marée,
Tu seras libre.
Annotations
Versions