La Tyrannie du Soleil
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Assoiffé, il se noie,
Les replis de son être pleurent
Ses yeux lourds pointent vers le Zénith
Où le regard singulier de l’Astre
Le contemple, sans sentiment, indulgence.
Il s’embrase, mais cette lueur
Si glaciale, tellement brûlante,
Il ne peut, il ne veut la fuir,
Élucider et saisir son sens
C’est ce qu’il souhaite, sans soupçon, prudence.
L’Étoile est si cruelle !
Et lui si indécis !
Il l’aime et la déteste !
Il en vit et en meurt !
Ô Terrible Soleil, Éternel Tyran !
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