Scrutant la voûte céleste
Là où cents et cents astres scintillent
Dans un silence si solennel
Sans un souffle, sans soupçon

  La réflexion ne peut sombrer dans l’Oblivion,
  Signe d’un astre iridescent poussières de nuances.
  Nonobstant temps et distance
  Il persiste à se souvenir
  De cette aura fascinante
  Aux facettes à la fois plurielles et singulières
  Pour lesquelles il ne reconnaît que la splendeur

Car qu’importe les silences,
Ils se changent en quiétude
Sous ce soleil qui se cache au sein des abysses
Boudé, et bafoué par beaucoup ; mais persistant
À passionner, à inspirer, à fasciner
L’indécis, gardien de la plume, du sablier.

  Il s’ose encore à espérer
  Percevoir le fil délié, inaltéré
  Aux reflets rubis profond, irrésistible
  Qui unirait l’Astre Améthyste
  Et l’Âme Ambrée