Onóir d'Éirinn - Breachnú
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Je me suis éveillé dans une prairie verdie.
Le vent soufflait rude sur l’herbe drue
Et sur les laines, toisons laiteuses ;
Des bêlements lointains, comme autant de douces comptines.
Et je l’ai vu là-bas,
Moi assis sur le muret de pierres noires d’antan ;
De lourds nuages jouèrent, gémirent
Avec les vieilles villes, les vallées ;
Elle dansait sous la pluie et une douche de soleil.
Et je l’ai vu là-bas,
Faire fleurir les fanées, écrire sur les écorces,
Modester Samildánach, dérider Daghdha ;
Des gestes qui dictent mots et images.
Dans la lumïère jaune et rouge,
J’y ai vu mon Awen.
Sur l'air de "Eleanor Plunkett" de Toirdhealbhach Ó Cearbhalláin
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