De Sufferentiā Dīlēctiōnis
Ēnītor
Un brandon qui brille dans la Nuit,
Qui s’élève, s’envoile, et s’estelle.
Une petite étoile qui dévore
Tout le noir pour ne laisser que des couleurs
Vivantes, vibrantes, violentes.
Tentō
Teintes divines d’un feu entêtant
Et je brûle d’y vouloir plonger
Les mains ; mon âme ; et m’y lover,
Coi, délicat d’une quiétude à émouvoir
L’Océan.
Lū̆ctor
Et core je brûle du souhait, d’être digne !
Alors cette fïèvre d’attiser
Me pousse à plonger dans la Sorgue,
Emmi des astres et des ires, jusques à
Cette humble, aimable, et magne mer d’eaux pâles.
Patiō
Ainsi ces parsecs conquis et parcourus, convaincu de mon effort ;
Mes pieds cendrés à l’orée des flots arc-en-ciel,
Ma gorge serrée d’espérer, de scander,
Mes mains cornues, lourdes des offrandes ;
Je verserai mon sac constellé d’émules, des poussières d’étoiles, des miettes de fleurs,
Et de peur que ça ne suffise pas,
Je me saignerai !, que coule ce feu rouge !
Je pleurerai !, que coule cette larme dorée !
Qu’il ne reste que mes mots sincères.
Un sourire.
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