Sans gêne.
Katy arpentait tranquillement la promenade des Anglais. Elle humait les odeurs de la mer auxquelles se mêlaient celles des marchands ambulants de bonbons ou de frites.
Sa jupe courte laissait apercevoir le haut de ses cuisses tout autant que le creux de sa poitrine. Elle était parfaitement consciente de son charme et en jouait. Les hommes qui la croisaient admiraient discrètement son corps si peu couvert ; elle aimait lire le désir dans le regard des mâles.
La privation de liberté que le monde avait subit depuis plusieurs mois amplifiait son besoin d’être admirée, de se sentir vivante.
Alors qu’elle était plongée dans ses réflexions futiles, elle aperçut un petit kiosque improvisé qui proposait des boissons aux touristes. Elle profita de ce paravent imprévu et passa à l’arrière. Ainsi cachée des promeneurs, elle passa à l’action !
Lorsqu’elle reprit sa route, les regards n’étaient plus que pour elle. Cette fois les hommes s’arrêtaient, les femmes étaient partagées, offusquées ou jalouses.
Lorsque les policiers s’approchèrent d’elle, elle put percevoir leur gêne et leur désir grandissant.
- Mademoiselle, vous n’avez pas le droit de vous promener nue ici !
Au moment où l’un d’eux lui saisit le poignet pour l’emmener à l’écart, elle se réveillât.
Passée quelques secondes de flottement, elle rougit de ce rêve tout en ressentant l’excitation qui montait de ses reins.
- Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! se dit elle en saisissant le vibreur dans le tiroir de sa table de nuit.
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