Chapitre 4

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Alors que la brume se dissipait lentement autour de lui, Mathieu se retrouva dans un endroit qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Un jardin, d’une beauté éclatante, baigné de lumière dorée. Les arbres, chargés de fleurs éclatantes, semblaient chanter dans le vent doux. La chaleur du soleil effleurait son visage, un sentiment de paix envahit son cœur, comme si une présence apaisante l’enveloppait.

Il s’assit sur un banc en bois sculpté, les yeux fermés, et laissa la douce brise caresser sa peau. L’air était pur, et chaque respiration le remplissait d'une sérénité qu’il n’avait jamais connue. C’était comme si tout ce qu’il avait vécu dans ce manoir, chaque instant de terreur et d’angoisse, avait disparu dans cet espace de tranquillité. Une voix, calme et douce, s’éleva dans l’air, telle une mélodie ancienne.

"Tu as traversé l’ombre, Mathieu. Mais tu as trouvé la lumière."

Mathieu ouvrit les yeux et, devant lui, une silhouette se dessina. Une silhouette qu’il connaissait bien. C’était sa mère, souriante, entourée d’une lumière douce. Ses yeux, remplis de bienveillance, le regardaient tendrement.

"Je savais que tu reviendrais," dit-elle, d’une voix douce, réconfortante. "La peur ne peut durer éternellement. Elle finit toujours par se dissiper quand on trouve la force de la regarder en face."

Mathieu sentit les larmes lui monter aux yeux. Il n’y avait plus de murs, plus de manoir. Il n’y avait plus d'ombres, plus de cris. Tout était calme, serein. La peur qu’il avait portée pendant si longtemps semblait fondre dans l’air chaud du jardin. Il se leva et s’avança vers sa mère, les bras ouverts, comme un enfant qui retrouve enfin sa maison après une longue absence.

"Tu as traversé les ténèbres," dit-elle en le prenant dans ses bras. "Et maintenant, tu es libre. Libre de vivre, libre d’aimer. Le manoir n’a plus de pouvoir sur toi."

En un instant, les ombres du passé se dissipèrent, et Mathieu se retrouva dans un lieu d’une beauté infinie, où tout était possible. Le jardin semblait s’étendre à perte de vue, un monde paisible, un monde sans fin. Il savait que, quoi qu'il arrive, cet endroit resterait en lui, une lumière qu’aucune obscurité ne pourrait éteindre.

Et dans cette lumière, il comprit que la véritable liberté n’était pas celle de fuir, mais celle de trouver la paix au cœur même de ce qu’il avait craint. Il sourit, les yeux brillants de gratitude, et se tourna vers sa mère. Ensemble, ils marchèrent dans le jardin, là où tout était paisible et beau. Le cycle de la peur était enfin brisé.

Le vent souffla doucement autour d’eux, emportant avec lui les derniers vestiges des ombres. Et Mathieu sut, au fond de son cœur, qu’il était enfin chez lui.

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