Où puis-je fuir, pour échapper à ma peine ?

Pourquoi me suit-elle toujours ?

De pièces en pièces, de villes en villes, elle reste accrocher à moi comme un parfum trop lourd.

J'ai beau faire au mieux, j'ai beau sans cesse essayer, me lever brusquement, partir en courant, hurler à pleins poumons, ou me cacher pour que nul ne me voit, toujours, elle reste là.

La terre n'est pas assez vaste pour m'en protéger. Toujours, elle me retrouve, et me broie.