Ce texte a été écrit avec pour contraintes dix mots obligatoires piochés aléatoirement dans un livre lui même choisi aléatoirement que voici : chagrin-entre-lourd-maintenant- parole-insulte-pensent-appartement-voiture-sourire et pour augmenter un peu la difficuté, les mettre dans cet ordre ! Voici le résultat :


Un chagrin, tout le monde en a déjà eu un dans sa vie. Entre ceux d'amour ou ceux d'un enfant à qui on a refusé de lui acheté une friandise. Eh bien je fais partie de la seconde catégorie. Un matin d'hiver, un matin très spécial, celui du jour de Noël, je reçu le plus lourd cadeau de ma vie. Ma maman m'avait levé tôt ce matin là et pour me réveiller elle m'a chuchoté à l'oreille : "Maintenant, c'est l'heure de l'ouverture des cadeaux !". La veille de Noël, j'avais exaspéré mes parents en répétant toutes les 30 secondes : "C'est maintenant, c'est maintenant ?". Voilà pourquoi lorsque j'ai entendu la phrase que je réclamais tant, je bondis du lit, courus sous le sapin et ouvris de grands yeux sur ce si gros paquet. Je n'avais pourtant rien demandé d'aussi gigantesque ! Il faisait 2 fois ma taille et à mon grand étonnement, le paquet gazouillait ! Qu'est-ce que mes parents ont bien pu mettre dedans ? me demandais-je maintes fois sans ne jamais toucher au mystérieux cadeau. Ma maman une nouvelle fois exaspérée par mon charabia me coupa la parole et me dit "Si tu veux tant savoir ce qu'il y a à l'intérieur, pourquoi est ce que tu ne l'ouvres pas mon chéri ?" Et en quelques bruissements, déchirements, et envolages de papier, je découvris une cage à oiseaux avec 3 petits oiseaux piailleurs. Un bleu turquoise, un bleu foncé et un jaune. Ils allaient bien ensemble ces trois là ! Et c'est à ce moment que les problèmes arrivèrent. Un paquet de chocolat, mes préférés, avait été glissé parmis les paquets par ma maman qui savait pertinement que mon papa refusait catégoriquement que j'en mange. Et lorsqu'il est rentré de son travail de nuit qui l'avait épuisé et en voyant le chocolat tout droit en direction de ma bouche, ce fût le drame ! Ils se crièrent dessus comme à leur grande habitude mais cette fois ci, mon papa lâcha une insulte qui mit ma maman dans un état épouvantable et inconsolable ! Et moi, j'eu le plus gros chagrin de toute ma vie, pas seulement parce que je n'avais pas eu droit au chocolat mais parce que je n'avais jamais vu ma maman dans cet état là ! Je les ais souvent entendues se disputer mais beaucoup trop fort pour un couple qui devrait s'aimer. Le sujet qui ressort le plus, c'est qu'ils pensent divorcer ! Vous pensez bien que ça ne pas plût du tout de l'apprendre ! Et voilà donc que ma maman, possédant un camion pour son travail assez grand pour y faire rentrer la cage, nous y entrainent sans ménagement ! Nous sortons de l'appartement, ma maman, dans un élan de rage, balance sur la voiture de mon papa tout ce qui lui tombe sous la main puis finit par nous installer dans le camion, démarre et me dit : "Ça te dirait un bon petit déjeuner à la boulangerie d'à coté ?" Et je lui fis le plus grand sourire que je n'avais jamais fait !