Texte à trous
Cette exercice consistait à compléter un poème dont on n'avait aucune information, ni l'auteur ni le titre. Par la suite nous avons regarder l'original mais je ne vais pas vous spolier ! Mon texte sera mis en premier avec les phrases en gras, italique et souligné (pour bien les reperées) pour le texte que j'ai rajouté. Je vous mets quelques lignes plus bas l'original ! Bonne lecture !
Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Ses bras de porcelaine, autour de ses jambes pliés, étaient enroulés,
Regardant vers l'horizon et le soleil déclinant
Je la regarde, elle me sourit, vers l'étang, elle m'entraine,
Ma belle me dit : Mars nous fait nous poser tant de questions,
Et je lui dit : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller dans les arbres profonds ?
Les arbres profonds riment avec loi de la destruction, la mienne, répondit-elle exclamative,
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Mais la loi de l'amour, ton amour, est bien plus fort que cette loi
Comme l'eau carressait doucement le rivage !
Comme la terre chatouillait délicatement ses pieds de verre !
Comme le ciel effleurait lentement son visage !
Ses cheveux dans les yeux, et riant au travers.
Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passait par là, je crus voir une fée,
Et je lui dit : Veux tu t'en venir dans les champs ?
Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous triomphons,
Et je lui dit : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller dans les arbres profonds ?
Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !
Comme l'eau carressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans les yeux, et riant au travers.
J'allais oublier !!! L'auteur n'est autre que Victor Hugo et le texte vient de son oeuvre Les comtemplations, Livre Premier, XXI.
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