Au début de notre ère vivait une belle âme
Dont les charmes étaient tels que hommes comme femmes,
L'aimaient en la voyant et brûlaient dans les flammes
Sacrées de sa beauté. Et quelle chère dame !

Vous devinez bien-sûr que cette fille, Hélène
Est bien loin d'être vous, car vous êtes trop laide
Je n'ai à votre égard qu'une puissante haine
Et même si vous creviez, je n'offrirai pas d'aide.

Le monde voit en vous un profil atypique
Votre nez de corbeau, votre front de gorille
N'ont d'égale en horreur que votre corps de tique
Puissiez-vous disparaitre lorsque le soleil brille !

Cette terre n'est pas digne de vos beautés morbide
Je vous pries donc, Hélène, de vous préserver.
Cachez, par tous les dieux ! Cachez ce corps putride.
Et pour vos semblables, vos atours reservez.