Juger sans savoir 

Une minute de lecture

Si seulement j'avais pu t'alléger le cœur. Si seulement j'avais pu te dire que tu comptais pour moi.

Détesté tu-étais.

Un homme sans âme en qui la méchanceté était ton principal défaut. Jusqu'au jour où tu t'es retrouvé seul et sans amour. Tu vieillis. La solitude étais ta routine. Combien de temps n'as-tu plus souri ? Bien trop longtemps.

Je n'ai jamais étais proche de toi mais chaque être mérite confiance et tu en faisais partie Manipulé et trompé de l'avis des autres, on ne choisit pas sa famille. Je ne souhaitais pas te connaître pourtant, personne ne mérite de s'envoler dans la mélancolie. Une deuxième chance tu réclamais à la vie. J'avance dans cette chambre, il faisait froid et tu étais allongé, épuisé. Tu m'avais aperçu dans le reflet de la fenêtre et ce sourire disparu a finalement survécu. Tu avais pris mes mains, tu les as serrés contre ton cœur. Quand l'infirmière arriva tu n'as pas pu t'empêcher de dire :

-" regarde comme elle est belle ma petite fille !"

Et tu me chuchotais d'une voix douce :

-"Merci"

Une perle salée coulait de ta joue. À mon départ, je t'avais promis de revenir le lendemain.

Tu es parti le soir même.

Tu n'es pas mort de chagrin, tu es parti heureux.

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