Si tu savais tout ce que j’aurais aimé te dire. Je n’en ai pas eu le temps, et je sais que c’est de ma faute, je n’ai pas tenu ma promesse de te protéger, de ne jamais te faire souffrir et de t’abandonner. Il y’a tellement de choses que j’aurais voulu te dire...

Je t’ai laissé croire que je t’avais trompé pour que tu me laisse, que tu me quitte et me déteste. Tu avais un bel avenir devant toi, une opportunité que tu ne pouvais refuser. Et je savais qu’à cause de moi, pour moi, tu l’aurais refusé.

Cela t’aurait gâchée la vie que de renoncer à tes rêves pour moi, je savais que tu m’aimais et que tu étais prête à tout pour moi. C’est pourquoi je t’ai fait croire cela. Je savais que ça te ferait du mal, mais je savais aussi que tu étais une femme forte, que tu finirais par tourner la page sur notre histoire, car tu m’étais destinée, mais je n’étais pas le tien. Je l’ai toujours su.

Et ce jour est arrivé plus vite que je ne l’espérais. Tu t’envole vers de nouveau horizon emportant mon cœur avec toi et je te souhaite de trouver ta destinée et que celui-ci te rendre plus heureuse que tu ne l’as été à mes côtés.

Dans cette lettre que tu ne recevras jamais, je vais te dire tout ce que je n’ai pas pu. Tu as été ma plus belle rencontre. Mon premier et seul amour. Tu as été mon rayon de soleil dans les ténèbres de ma vie. Tu as été ma boussole, mon exutoire, ma bouffé d’oxygène dans ce monde d’hypocrite. Grâce à toi, j’ai pu rêver de nouveau, m’imaginer une vie meilleure, un avenir. Tu m’as redonné espoir en la vie, en l’avenir.

Pourtant aujourd’hui, je souffre de ton absence, tu es si loin de moi. Mais c’est ce que j’ai voulu après tout, j’en suis le seul responsable. Ta présence me manque, ton parfum, tes sourires et tes rires. Je me réconforte en me disant que tu as un bel avenir devant toi et que tu seras heureuse.

Je me suis dit que le moment venu, je continuerai ma vie sans toi, en gardant en tête tout ce que tu m’as appris, en allant de l’avant et en me créant un avenir. Mais, je n’y arrive pas. Depuis que tu es parti, j’ai si mal de ton absence, de ce que j’ai dû te dire pour que tu partes, que tu me déteste, de ton regard vide et triste posé sur moi.

Tu étais mon oxygène et depuis que je t’ai laissé partir, je suffoque, je n’arrive plus à rien.

Pour arrêter de souffrir, j’ai pris des pilules. Oui, je sais, tu aurais été tellement déçu de moi en me voyant, tu m’aurais crié dessus, que tu étais assez grande pour prendre tes propres décisions, tu m’aurais dit que tu m’aimais, tu m’aurais dit que je m’étais mis tout seul dans cette situation, tu m’aurais ensuite engueulé de t’avoir mentit et tu m’aurais reproché de t’avoir fait souffrir pour rien. Puis tu m'aurais serré fort dans tes petits bras en pleurant et en me disant à quel point tu m'aime.

Peut-être que tu aurais eu raison, mais je ne pouvais te laisser gâcher ton avenir pour moi, je ne me le serais jamais pardonné, et un jour, toi aussi tu m’en aurais certainement voulu.

Un mois. Un enfer. Je suffoque. Tu me manque tellement.

Je n’aurais jamais cru que faire cette course serait la dernière. Je m’étais dit qu’un jour, dans 5 ans peut-être, lorsque tu te serais construit une belle carrière, une belle vie, je t’aurais dit toute la vérité. Tu te serais énervée puis tu m’aurais pardonné, on serait devenu amis.

Mais je n’en aurais jamais l’occasion, puisque, je suis recouvert de sang, la tête à l’envers et je suffoque encore, mais cette fois, à cause du sang dans ma bouche.

Je t’aimais tellement. J’étais prêt à tout pour toi, même à être qu’un simple ami, si je pouvais juste continuer à faire partie de ta vie. Et je t’aime encore de là où je suis, je veille sur toi à présent.

Tu étais ma destinée mais je n’étais pas le tien. Tu ne le vois pas encore, mais ta destinée est juste en face de toi.

Je t’aurais aimé jusqu’à la fin. Mon seul regret. Ne pas t’avoir vue une dernière fois sourire.