Ce garçon est...
Je me trouve dans un parc à la végétation luxuriante. Je suis assise sur un banc et lis un livre. Alors que je suis tranquillement en train de savourer ma lecture avec une musique apaisante, je lève la tête et vois un jeune homme, assit sur le banc en face de moi. Je ne peux détacher mes yeux de lui, il est si beau... Sa peau est laiteuse et ses cheveus ébourrifés sont châtain et bouclés sur le devant. Ils lui tombent sur le visage. Je ne peux pas voir ses yeux mais je parie qu'ils sont d'une douce couleur noisette et qu'il porte des lunettes rondes. Quant à ses lèvres... Qu'importe tant qu'elles sont tentatrices ! Il est habilé d'une veste noire en jean, d'un gros pull blanc à capuche, d'un jean noir et est chaussé d'une paire de basket de la marque Nike. Il a fait des ourlets à son jean, dévoilant ses chevilles blanches. A côté de lui se trouve un casque de moto. Je parie qu'il en fait. J'essaye de reprendre mes esprits en secouant la tête. Je reprends ma lecture mais mes yeux vont sans cesse de la page du bouqin à mon bel et mysérieux vis-à-vis. Je ne cesse de le contempler. Il doit avoir mon âge, à peu près. Bien sûr, il n'y a pas que la beauté qui compte pour moi mais de ce que je peux voir, il est craquant et semble être un gentil garçon. Je prends donc mon courage à deux mains et me lève pour aller lui parler. Mais, je ne suis tellement pas discrète lorsque je me lève que le garçon hisse la tête et je sens son regard sur moi. Je me retourne, gênée, mes joues s'empouprent, je le sens. Il a de beaux yeux noisette en amande et des lèvres pulpeuses. Mes joues sont chaudes et je plaque mes mains froides pour les refroidir mais rien n'y fait. Je prends mon livre en main et fais volte face. Je suis de nouveau face à lui, qui est encore une fois sur son portable. Je soupire et me dirige vers lui. Mes pas me semblent pesants mais je ne perd pas la face. Je suis face à lui et attends qu'il daigne me regarder. Je me râcle la gorge plusieurs fois avant qu'il ne relève la tête vers moi et qu'il me regarde avec ses yeux marron.
- Bonjour, fit-il, dévoilant un appareil dentaire sur ses dents blanches.
- B-bonjour, répondis-je, bégayant.
- Je peux t'aider ? me demande-t-il, haussant un sourcil.
- Hum... Oui... Je cherche une chanson avec des chats, fis-je, n'ayant pas réfléchis une minute à ce que j'allais lui dire.
- Des chats ?
- Oui ! je m'exclame. J'adore ces mignones petites boules ! fis-je, souriante, essayant de ne pas perdre pas la face avec mon excuse bidon.
- Pourquoi tu me demandes ça à moi ?
- Parce-que... Hum... Je n'ai plus de batterie sur mon téléphone et que toi tu en as, de portable... je rétorque, passant une main sur ma nuque et me maudissant pour cette excuse.
- Je peux en chercher une, si tu veux...
- Trsè bien ! je lui réponds.
Il baisse la tête vers son portable et je me retourne, pour ne pas être tentée de le regarder durant sa recherche. Je me sens tellement bête... Pourquoi n'ais-je pas trouver un prétexte moins honteux ? C'est sûr, il doit être en train de pense que je suis folle ou que je suis débile... Je me frappe le front lorsque sa douce voix m'interpelle, m'informant qu'il en a trouvé quelques-unes. Je fais semblant de m'y interresser lorsque je remarque son regard sur moi tandis que je regarde les vidéos. C'est peut-être mon esprit qui me joue des tours, mais j'ai l'impression qu'il sourit. Je me suis sûrement bien débrouillée ! Je rougis et voit que ses yeux descendent sur mon livre et sur mon téléphone que j'ai encore en main. Soudainement, mon portable vibre et l'écran d'accueil s'affiche. Mes joues sont ardentes, mon coeur bat à cent à l'heure et ma mâchoire se contracte. Je sais qu'il l'a vu et je sais que c'est pour cette raison qu'il rit. Je ferme les yeux, me pince les lèvres et relève la tête, détachant mes mirettes de ce que je regardais vraiment : ses mains fines et blanches. Tout chez lui était beau. J'ouvre mes yeux.
- Qu'est ce qui est si drôle ? je lui demande.
- Ce qui est drôle : c'est ton excuse. Le fait que tu aimes les chats, ça je m'en fiche, moi aussi j'aime bien. Mais que tu me fasses croire que tu n'as plus de batterie alors que tu lisais et écoutais de la musique avant je ne vienne, ça c'était vraiment petit.
- Mais... Mais, je bégaye, cherchant à me défendre. Je n'avais peut-être plus assez de batterie pour faire une re...
- Hin, hin, dit-il en secouant un index réprobateur - même ce geste était craquant chez lui - à 88% de batterie, on en a suffisament pour faire une recherche continue-t-il. Tu ne pouvais pas direvtement me demander comment je m'appelle pour t'éviter ça ?
- Non, je n'y ai pas pensé...
- Ah les femmmes...
- J'ai 17 ans !
- Et moi 16 ! rétorque-t-il. Bientôt la majorité ?
- Pour toi aussi... je commence alors que je n'ai pas son prénom.
- Tu veux...?
- Ton prénom, je fais entre mes dents.
- Charlie.
- Charlie...
Même son nom est merveilleux. Je n'arrive pas à croire que je suis tombée sous le charme d'un beau crétin aimant les chats...
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