22. Inconstance

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Benji est franchement sympa. Hier soir, il a fait revenir ses trois élèves et il m’a offert à nouveau un entraînement ardu pour mettre en pratique les techniques vues lundi et mardi. Cette fois-ci pas de marque, mon orbite a retrouvé sa couleur naturelle depuis la semaine dernière, et j’ai maquillé le profil gauche.

Tailleur de circonstance sur les épaules, crème côté gauche et noir côté droit, chemisier ouvert, boucle d’oreille argenté sur celle qui me reste, bougies sur la table et cuisine qui sent bon. Je n’ai pas cuisiné depuis mon accident et cela m’a fait bizarre de préparer mes friands au chèvre et au miel. Un peu comme au centre commercial, les gestes d’un autre temps donnent l’impression de revivre. Petite tambouille de poivrons mijotés pour accompagner, une crème glacée en dessert, ça sera léger, idéal pour la soirée que je compte lui offrir.

Élisa qui a senti venir la brise a essayé de me proposer un restaurant, alors je lui ai fait croire que j’avais déjà tout acheté.

On frappe à la porte. Je fais sauter la pièce. Face intacte je lui fais la bise, face rayée, je lui roule une pelle.

La pièce me commande de commencer sagement. J’ouvre la porte sur une Élisa plus classe que jamais, avec une petite robe de soirée noire, une petite veste très courte avec un col droit, et un maquillage au top. Mon œil droit m’indique qu’à nouveau elle n’a pas mis de culotte. Elle s’exclame en me voyant :

— Whaoo ! Tu fais sérieuse !

— Je n’ai pas encore de robe de soirée de confectionnée.

Elle me fait la bise, puis emporte avec elle les sacs de vêtements.

— J’ai fini les fringues de sport, et j’ai fait un soutien-gorge, un rouge et noir et le string qui va avec, regarde.

— Je vais les enfiler, alors.

Je m’éclipse dans la salle de bains avec les deux articles. Elle crie depuis sa position :

— Enlève ton masque, je voudrais voir sans !

Je remets mon costume sans chemise, laisse la veste ouverte, puis observe le résultat devant le miroir. L’idée est futée connaissant l’effet que mon physique a sur Élisa. Je regarde à travers le mur et l’aperçois essuyer nerveusement ses mains moites sur sa robe. Je pose le masque avec la perruque et mon reflet semble me défier, comme si une partie de mon visage ne supportait pas qu’on le cache. Je me murmure à moi-même :

— Arrête, tu deviens schizo. Concentre-toi sur la soirée.

J’accepte de laisser la perruque sur l’étagère, mais je remets le masque, trop mal à l’aise. De profil face à Élia, j’écarte le pan de ma veste pour dévoiler le balconnet rouge, puis je me tourne entièrement vers elle. Ses yeux pétillent, sa voix ne parvient pas à cacher une émotion :

— Les couleurs vont super bien.

Je boutonne la veste en avançant vers elle, je pose mes mains délicatement sur ses hanches et lui murmure :

— La soirée va bien se passer, d’accord ?

Elle entrouvre la bouche sans parvenir à sortir un seul mot, alors je pose délicatement mes lèvres. Juste un baiser un peu chaste, juste pour commencer à la mettre en condition. Mon excitation est en train de prendre de l’avance, car mon imagination anticipe tout. Et cela à raison, car mon œil vert suffit à me dire de combien le cœur d’Élisa est en excès de vitesse. Prenant la direction de la cuisine, je demande :

— Installe-toi. Je prépare les mojitos ? Ça te va ou tu préfères autre chose ?

N’entendant pas de réponse, je tourne la tête par-dessus mon épaule et la trouve juste derrière-moi. Elle pose délicatement ses doigts sur mon visage de plastique et me dit avec malice en me démasquant :

— La soirée va bien se passer, d’accord ?

Je me retiens de sourire car je sais comme ça déforme ma joue.

— Je t’ai vu toute une journée sans masque, tes parents t’ont vue à ton anniversaire, tu n’as plus besoin de le porter.

— Juste pour ne pas choquer les gens à l’extérieur.

— T’as qu’à leur chanter du Johnny : Quoi ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?

Elle me fait sourire malgré-moi, toujours vive de son humour pétillant. Puis elle ajoute en me dévisageant :

— Même si tu m’as traité de pute lors de notre première rencontre, je crois que t’es quelqu’un de trop gentil.

— Va t’asseoir.

Elle part s’asseoir dans le canapé et elle me dit :

— C’est ton visage, ton vrai visage. Pourquoi jouer sur des vêtements bicolores si tu caches cette moitié différente ? C’est Double-Face qui t’a inspirée, non ? Lui, il ne se cache pas.

Elle marque un point. Je pile la glace et la menthe dans mon mixeur, puis remplis les verres. Je sors du réfrigérateur l’assiette de petits toasts de saumons et de légumes que j’ai préparés, puis viens les poser sur une chaise face au canapé. Je déboutonne ma veste avant de m’asseoir à sa droite, pour qu’elle ait mon meilleur profil. Je présente mon verre en lui demandant :

— À quoi trinquons-nous ?

— À cette soirée… Non ! À ton émancipation.

— Qui de nous s’émancipe ?

Je passe mon bras sur le dossier et la caresse du bout de l’index, juste derrière son oreille. Son cœur palpite à toute vitesse, et sans oser répondre, elle boit deux grandes gorgées à la paille. C’est amusant de réduire si simplement au silence une blonde bavarde comme elle.

— Tu me donnes chaud, balbutie-t-elle. Et donc, tu as eu des nouvelles pour Rennes ?

Je cesse de l’importuner et réponds :

— J’ai mon contrat sur le bureau. Il comprend une voiture de fonction, j’ai le choix entre différents modèles, avec une enveloppe. Ce sont toutes des breaks pour transporter des clients et du matériel si besoin. Mais le mieux, c’est que ma boss m’a dit que si je la voulais bicolore, je n’avais qu’à demander.

— Elle devait plaisanter.

— Pas du tout. Elle aime bien mon personnage. Et c’est grâce à toi. Et toi ?

— Et bien j’ai repris le taf lundi. J’attends les résultats des partiels, et ensuite, retour en cours en septembre.

Elle me raconte combien elle aime tafer, mais combien c’est plus fatiguant que la faculté. Tout en l’écoutant parler d’elle et se mettre à l’aise, j’envisage la suite. Je n’accélère pas trop les choses parce que je ne voudrais pas avoir cuisiné pour rien.

Le four nous appelle, nous passons à table. Lorsque je m’assois, elle me dit :

— C’est super bien présenté.

— J’étais motivée. Un petit vin blanc sucré ?

— Je vais être pompette, déjà que ton mojito était chargé.

— Et ? Si tu n’es pas en état de conduire, tu dormiras ici, je préviendrai Tristan.

Elle n’ajoute rien, et me laisse remplir son verre Je ne sais pas si elle redoute ou non la suite de la soirée. Elle la désire au fond d’elle, mais comme elle a espéré y échapper, je me dis que sa morale sera peut-être plus forte.

Nous parlons recettes de cuisine jusqu’à ce que l’assiette soit vide, et de la chanson Ma gueule de Johnny Halliday. Je serre la crème glacée, l’estomac encore léger et le désir grimpant. Plutôt gourmande, elle la finit en quelques cuillères. Elle rougit en voyant que je n’ai pas encore fini la mienne.

— Je suis désolée, j’aime trop les glaces.

— Tu veux un peu de la mienne ?

— Si tu n’en veux pas.

Je tends ma cuillère vers sa bouche et elle sourit en y prenant la glace. Je me lève, pose ma coupe devant elle, puis ôte ma veste de tailleur dans son dos. Je pose mes pouces sur sa nuque et la masse doucement. Elle finit de manger puis laisse son front tomber vers l’avant en murmurant :

— Putain, tu fais ça bien !

Je lui enlève sa veste, mes mains se placent sur le haut de ses bras nus, ma bouche remplace mes pouces sur sa nuque, aussitôt Élisa me supplie d’un murmure :

— Ne fais pas ça, s’il te plaît.

— Pourquoi ?

Elle ne répond pas pour deux raisons évidentes : elle en a envie, et elle n’est pas venue sans ignorer ce que signifiait notre soirée.

Elle tend la main vers son verre de vin, redresse la tête et avale cul-sec. Je pose ma joue gauche contre la sienne tout en glissant mes mains de ses hanches vers son ventre. Son souffle s’approfondit et son cœur bat comme mille tambours. Mes doigts remontent le long de ses bras et l’invitent à se lever. Elle se tourne face à moi, les yeux humides d’émotion.

— Si tu ne veux vraiment pas, dis-moi non.

Elle reste figée, alors je pose ma bouche délicatement sur la sienne quelques secondes. Pas de réaction, donc j’avance à nouveau mon visage. Ses yeux se ferment comme par approbation, et c’est sa langue la première qui vient chercher l’intense. C’est un baiser lent, que je veux aussi suave qu’au restaurant italien. Ses doigts immobiles se posent sur mes hanches nues et m’enhardissent tant que je la plaque au mur. Ses mains se saisissent de mon visage et sa langue viole ma bouche.

Lorsqu’elle libère ma tête, un sourire gourmant fait saillir ses pommettes rouges. Elle a inhibé ses scrupules, et son regard me crie de lui arracher sa robe. Sa main gauche se pose sur mes abdominaux, et je me demande si Tristan a le droit aux mêmes gestes. Je l’attire à moi doucement, aussitôt sa main droite se pose sur mon soutien-gorge.

— Ça me fait trop bizarre.

Mes mains passent dans son dos pour ouvrir la courte fermeture entre ses omoplates, puis elles font descendre les passants de sa robe sur ses bras. Elle glisse jusque sur ses hanches et ma jolie blonde murmure :

— Faut l’enlever dans l’autre sens.

— Je ne suis pas trop pressée.

Elle se mord la lèvre, alors du bout des doigts je dessine le contour de son soutien-gorge de dentelle noire. Elle est fiévreuse et c’est amusant d’aller contre ma propre torpeur pour la faire chauffer davantage. Mes caresses jouent avec sa peau, descendant sur son ventre, puis remontant de temps à autre, trouvant la pointe de ses seins derrière ses remparts de dentelle. Un nouveau baiser et je dégrafe la forteresse pour libérer sa poitrine étreinte. De mes propres mains, je fais tomber ma prison. Je défais mon pantalon de costume alors que les mains curieuses d’Élisa viennent déjà explorer mes reliefs de femme. Je m’écrase contre son corps chaud et quémande un ultime baiser. Mes lèvres quittent les siennes après une petite minute pour flatter ses seins en forme d’obus. M’accroupissant lentement, ma bouche poursuit sa course sur son ventre blanc, puis passant la tête sous sa robe, je remonte le long de ses cuisses.

J’ai tellement rêvé de faire ça !

Je soulève sa jambe pour la placer sur mon épaule et remonte mes baisers sur l’intérieur. Des frissons la contractent, jusqu’à ce que les effluves moites de son sexe qui flattent mon odorat m’aimantent. Alors du bout des lèvres, j’éclos ses pétales, découvre leur mystère détrempé, assorti d’un goût métallique qui se pose sur mes papilles. Ma première chatte !

D’abord du bout de la langue, j’explore ses crêts et ses vallons, ignorant sciemment la région en altitude. Les soupirs que le vent amène à mes oreilles m’informent que je suis sur le bon sentier. La nuque un peu douloureuse, je me décide à remonter, et du creux de la langue, je fais rouler son rubis. Un cri lui échappe et ses doigts se posent brutalement sur mon crâne. Ils ne cherchent ni à me repousser, ni à me retenir. Alors je poursuis. J’entends une voix cassée couiner pour elle-même :

— Ah putain, la pute !

Je ne prends pas ça pour une insulte, mais plutôt pour un compliment qui révèle que personne ne lui a jamais fait cet effet. Les gémissements qui suivent son si doux à mes yeux que je m’enhardis, devenant la brouteuse de minou si bien nommée par ma mère. Bercée par le chant de sirène, je ne m’interromps pas comme prévu pour la faire languir. Son corps devient pierre trois fois et tout son poids s’appuie sur ma tête. Retrouvant à peine sa voix, elle murmure :

— Bordel de chiotte !

Je me redresse sur mes genoux douloureux. Ses yeux sont trempés et un sourire évasif se dessine sur son visage. Je remonte sa robe pour la lui enlever complètement. Êve se laisse tomber contre moi et me réclame un baiser langoureux. Son corps est brûlant et je l’emmène à reculons vers le lit. Nous ôtons nos chaussures et une fois nos pieds nus sur le parquet, prête à nous étendre, elle me murmure :

— Attends. Chacune son tour.

Ses doigts sur mes hanches descendent mon string jusqu’à mes pieds avant de me pousser pour que je m’allonge. Tout en se plaçant à genou, elle me dit :

— Je n’ai encore jamais léché une chatte, mais je suce très bien les queues.

— Ah ?

Que répondre à ça ? Élisa me saisit les chevilles et m’oblige à m’ouvrir en grand, puis elle ferme les yeux, pas certaine d’apprécier ce qu’elle va faire. Mais elle tient à me rendre la pareille, alors il est inutile de protester. Pas de préliminaire, sa bouche fonce directement sur ma vulve et sa langue s’écrase sur mes nymphes. J’attendais un peu moins de maladresse de la part d’une fille, mais au vue du stress qui parcoure ses veines, je ne peux lui en vouloir. Je dégage une mèche de ses cheveux qui me chatouille et observe ses yeux clos tandis qu’elle s’applique. Elle est belle à souhait. D’une main dans sa tignasse, je la guide tout doucement pour apaiser le rythme de sa langue. L’effet est divin, et l’invite à s’attaquer à mon rubis. Élisa ne l’effleure que du bout de la langue. Soufflée par une onde de plaisir, je laisse ma tête retomber sur les draps. Ses mains m’ouvrent les cuisses encore plus en grands, ses pouces viennent masser ensuite les abords de mes grandes lèvres pour écraser ma perle à un rythme langoureux. Et lorsque sa bouche revient, c’est pour aspirer délicatement mon joyau et me faire trembler toute entière. Celle que je croyais ingénue en matière de plaisirs saphiques se révèle habile. Sa bouche me quitte à nouveau, son index parcoure ma vulve, sillonne l’entrée interdite, puis glisse sur mon rubis. Je tremble, ses pouces reprennent leur massage tout autour de mon pubis et lorsque j’entrouvre les yeux, je la vois qui m’observe avec satisfaction. Ses cheveux glissent sur mes creux inguinaux et sa bouche revient aspirer mon clitoris. La pointe de sa langue le chahute, mes muscles se durcissent malgré moi et Élisa ne s’arrête pas. Ses mains maintiennent mes cuisses béantes, sa bouche me torture et l’orgasme poignarde mon ventre.

Une fois mes muscles détendus, Élisa s’allonge près de moi pour flatter tout mon corps du bout des doigts. Je profite en silence de cette sérénité, sans aucune pensée.

Lorsque mon cerveau commence à reconstruire des phrases, je lui dis :

— T’avais raison, tu suces très bien.

— Ça t’a plu, alors ?

— Pourquoi ça ne m’aurait pas plu ?

— Ben vu que c’était la première fois que je léchais une fille.

— C’était notre première à tous les deux.

Elle a une grimace étonnée.

— Je suis ta première léchouille ?

— Oui, dans les deux cas.

Elle réfléchit puis me confie :

— C’est un peu dégueu au premier abord. Je ne le ferais pas à n’importe qui.

— Tu n’étais pas obligée.

— Ben si !

— Pourquoi ?

— J’avais envie.

Je me redresse sur les coudes et lui demande :

— Tu n’as pas soif ?

— Ne bouge-pas.

Elle se lève puis traverse la pièce pour aller jusqu’à la table. Élisa nue à l’appartement, c’est un rêve qui se transforme en réalité. Elle revient avec la carafe et un verre qu’elle me remplit. Lorsque je bois, elle me dit :

— En fait, je me suis dit que tu réagirais comme Tristan, alors j’ai fait comme si c’était lui à un détail anatomique près.

Aucunement contente d’être comparée à lui au-delà de nos yeux, je ne réponds pas.

— En fait, conclut-elle. C’est pareil qu’avec un homme.

Elle prend mon verre vide puis s’en serre un. Je glisse mes ongles le long de ses vertèbres. Je murmure :

— Je connais quelque chose que seule une femme peut te faire.

Sa curiosité enflamme ses yeux, alors je me redresse davantage pour m’assoir derrière elle et glisse mon visage dans son cou. Mes doigts parcourent délicatement ses hanches, ses cuisses, son petit ventre. L’énigme enflamme son imagination et mes caresses ses sens. En constatant l’ivresse qui revient dans sa respiration, je soupèse ses seins et les pétris doucement en mesurant son excitation. Lorsqu’une de mes mains se perd entre ses cuisses, elle les ouvre d’elle-même. La source ne s’est pas tarie, alors après quelques caresses légères, je me décale, puis l’invite à s’allonger sur le dos.

— Un peu plus haut s’il te plaît.

Elle m’obéit je m’assois à califourchon sur son ventre, puis tends ses bras au-dessus de sa tête en l’embrassant. La propre idée de mon stratagème me fait bouillir doucement. Connaissant son goût pour le menottage de ses partenaires, j’ai préparé un foulard sur le cadre du lit. Notre baiser est sensuel et torride, et lorsqu’elle me sent rapprocher ses poignets, son corps se durcit d’inquiétude. Malgré tout, elle se laisse volontairement piéger. Une fois l’entrave fermement nouée, je descends mes baisers le long de ses bras jusque sur son aisselle. Ma langue goûte à ses tétons dardés, puis poursuit sa route jusque sur son con, pour vérifier la fraîcheur de la rosée de seulement quelques lapées.

Élisa est déjà brûlante. Je me redresse :

— Quel petit nom, tu donnes à Tristan ?

— Mon petit chapelier fou.

Je me lève, puis récupère son smartphone sur la table pour taper un texto.

— Comment ça se déverrouille ?

— T’as juste à passer ton doigt.

Je lis ce que je tape :

— Mon petit chapelier fou. Je suis totalement bourrée. Je dors chez Elodie. À demain, Je t’aime.

— Oui, c’est pas mal.

J’appuie sur envoyer, puis reviens vers elle pour m’installer entre ses jambes. Une fois l’oreiller plié en deux sous ses fesses, je glisse mon index en elle sans y trouver aucune résistance. J’y joins le majeur puis vais et viens en pivotant. Ses gémissements m’indiquent toute sa réceptivité et son degré de plaisir. Je garde mon œil vert sur les battements de son cœur, car je ne veux pas qu’elle soit sur le bord de l’explosion, juste m’assurer qu’elle soit excitée. Je plaque mon pouce sur le capuchon du clitoris de pierre pour provoquer une contraction involontaire de tous ses muscles, puis je récupère mes doigts.

Je passe ma jambe gauche par-dessus la sienne, étreins la droite contre mon flanc, puis pose mon pubis sur le sien. Avant-même de sentir le contact de nos sexes, elle se mord les lèvres à l’idée d’essayer le tribadisme.

D’une pression infime, nos sécrétions se mêlent, nos regards s’agrippent avec force, et d’une danse langoureuse, j’annonce le début de la soirée.

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