Abandon

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De part et d'autre d'Hermione, les bras puissants de Goyle s'appuyaient sur le matelas, lequel ployait sous les secousses de la violente cavalcade à laquelle s'adonnait la grosse brute. A chaque fois qu'il entrait en elle, la jeune sorcière sentait glisser son sexe long et dur contre les parois de son vagin, étirant les chairs, en lui arrachant chaque fois un gémissement étouffé.

"C'est fascinant, tu sais," murmura Bellatrix dans le creux de son oreille avec une douceur cruelle. "De voir comment quelqu'un de si fort peut être brisé. Lentement, méthodiquement... jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de toi, rien d'autre que l'obéissance.”

Hermione sentait son esprit vaciller. Elle avait honte d'éprouver entre ses cuisses les prémices d'un plaisir naissant. Un sentiment de culpabilité l'envahissait alors qu'elle sentait durcir le bout de ses seins et se mordait les lèvres, peinant à réprimer un flot d'émotions contraires. Ressentir du plaisir dans un moment pareil, c'était trahir tout ce en quoi elle croyait ; c'était trahir Ron, c'était trahir Harry, c'était trahir l’Ordre, c'était se trahir elle-même, en se livrant aux machinations abjectes de l’ennemi. Elle avait honte de découvrir des sensations nouvelles au contact des mains de Goyle sur son corps. Elle avait honte d'aimer le balancement de ses hanches au rythme des coups de boutoir que lui assénait la grosse brute à chaque mouvement de va-et-vient. Elle avait honte de cette sensation grisante qui la traversait chaque fois que Goyle la pénétrait et poussait son sexe tout au fond du sien, lui arrachant un soupir étouffé entre ses dents serrées. Oui, elle avait honte de tout cela.

Et cette honte, c'était exactement ce que Bellatrix avait voulu lui faire ressentir. Elle comprenait, à présent, pourquoi la ténébreuse sorcière lui avait jeté ce sortilège qui avait levé les barrières naturelles de son corps et éteint ses inhibitions, en dilatant son sexe et en la rendant humide et moite, à tel point que Goyle glissait en elle sans la moindre difficulté et sans rencontrer aucune résistance.

“Je veux que tu ouvres les yeux, à présent”, ordonna Bellatrix à voix basse, parlant toujours dans le creux de son oreille. “Ouvre les yeux et regarde-le. Regarde-le pendant qu’il te baise.

- Je... non… je ne veux pas," parvint-elle à articuler, sa voix n'étant plus qu'un murmure tremblant entre deux gémissements étouffés.

La sombre sorcière émit un rire cruel. Sa main s'était mise à caresser les cheveux d'Hermione avec la douceur d'une amante.

“Tu le feras”, dit-elle tranquillement. “Et tu vas te mettre au-dessus de lui, et mener toi-même la danse. Goyle, aide donc notre amie.”

Comme lorsqu'il l'avait forcée à se retourner sur le dos, Goyle ne lui laissa pas le loisir de tergiverser. Se retirant brièvement d'elle, il s'allongea à son tour sur le dos et, d'un simple mouvement de ses bras forts, il fit basculer Hermione au-dessus de lui. A califourchon sur Goyle, la jeune fille chancela brièvement, mais Goyle la maintint bien droite. Assise sur lui, elle exposait au garçon une vue imprenable sur sa lourde poitrine nue, son ventre plat et l’arrondi de ses hanches. Une main de Goyle vint agripper ses fesses tandis que l’autre s’emparait d’un sein.

Hermione ouvrit les yeux.

Goyle la fixait de son visage déformé par le désir, avec un regard enfiévré qui le rendait encore plus ahuri que d'habitude. Il est tellement laid, songea-t-elle comme si elle le réalisait pour la première fois. Il faut dire que du temps où ils allaient à l'école, elle ne l’avait jamais envisagé sous cet angle et se contentait de l’ignorer. Mais elle ne pouvait plus ignorer désormais le garçon qui la touchait et la caressait, le garçon qui se tenait allongé en-dessous d’elle, alors qu’elle était toute nue. Goyle était grand et massif ; si elle l'avait toujours trouvé trop gros, elle se surprit à observer la texture de ses muscles, de ses épaules bien charpentées à ses jambes puissantes. N'eut été son gros ventre dont les abdos disparaissaient sous une épaisse couche de graisse, son physique aurait pu compenser la laideur de son visage.

Et il y avait son sexe, qu'elle trouva démesurément gros, bien qu’elle manquait de comparaison. Mû par une puissante érection, il luisait encore des sécrétions vaginales d’Hermione et n'attendait que de repartir à l'assaut.

Sans savoir si c'était Goyle qui l’y poussait ou si l'initiative venait d'elle, Hermione s’empala sur la verge du jeune sorcier. Le sexe de Goyle glissa en elle encore plus profondément que ne le permettait la précédente position. Cette fois, Hermione ne put retenir un cri aigu.

Bellatrix savourait chaque instant de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Avec lenteur, la ténébreuse sorcière avait glissé une main sous les pans de sa propre robe, entre ses cuisses. Ses lèvres se courbèrent en un sourire cruel tandis qu'elle se caressait à côté d'eux ; son regard était brûlant d'une perversion qui n'avait d'égale que sa soif de domination.

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