23 h 40
Il est 23 h 40 d'après l'horloge de mon ordi. Je suis dans mon lit, lumière éteinte et avec de la musique triste dans les oreilles. Et là, bam ! Je me dis "pourquoi ne pas écrire quelques lignes sur ce que tu ressens ?". De toute façon, je sais comment ma soirée va se terminer et comment ma nuit va commencer. Je le sais depuis ce matin. C'est comme si c'était plus fort que moi, comme si j'en avais besoin. Je me sens mieux après et je peux m'endormir paisiblement, alors que cela me fait souffrir. Paradoxal, non ? De toute façon, l'Homme est un être de contradictions et qui aime souffrir autant qu'il aime se faire souffrir, comme s'il se complaisait dans ces moments de solitude.
Je vais vous partager un petit poème que j'ai écrit il y a quelques mois, lorsque j'étais au plus bas (au plus bas, pour le moment). Nulle prétention de me faire passer pour un poète, bien d'autres sont plus forts que moi dans ce domaine !
Dès que la nuit tombe,
Les pensées noires arrivent.
Rampant vicieusement hors des catacombes,
Pour peu à peu noircir les rives.
Et là, ou se dessinait à l'instant un sourire,
Se trouve dorénavant,
Le néant.
Un autre jour, je vous parlerais d'une petite "légende" japonaise sur les masques qu'on porte tous. Pour l'heure, mon moment préféré de la journée m'attend. Et j'ai hâte.
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