L'armure version longue
Ce soir, le cœur lourd, j'ai pris ma plume.
J'avais besoin d’écrire des mots que je n'osais prononcer.
Peut être ces lignes se perdront dans la nuit qui nous entoure .
je n'avais pas vu à quel point en mon armure, je m’étais ancré.
Le choix était facile de construire un mur invisible contre ce monde chaque jour plus incompréhensible.
Une enceinte qui paraissait indestructible, une bulle parfaite.
Enfermé dans la solitude, je n'avais pas vu que le noir allait se faire éclipse.
Qu’arrive t’-il ? Enfermé dans ce noir profond, soudain un éclat à illuminé ma vie.
Était-ce le ciel qui se mit à s’éclaircir faisant apparaître les puissants rayons du soleil ?
En fait c'était une intense lumière, loin des rayons de l'astre.
Je me suis demandé si tu ne t’était pas trompés de personnes !
Il était inimaginable que tu t’intéresses à mon être.
Quelques choses clochait, cela ne pouvait être vrai !
Alors la méfiance fut de rigueur, après tout qui pouvait s’intéresser à quelqu’un d’aussi insipide.
Pourtant la porte est restée ouverte, faisant entrer la lumière en plein cadre.
Cet éclat m'a éblouie de tant de pureté.
J’étais soudain hypnotisé, mes yeux contemplaient.
j’ai voulu fermer les yeux, me demandant si tout était bien réel.
Malgré cela ton image était toujours présente à ma vue.
Alors comme les constellations guidant le voyageur,
J'ai suivi le chemin, celui que tu m'as ouvert.
Je ne voyais pas grand-chose, ne savais pas ou j'allais mais je t'ai fait confiance.
Ton image me hantait : c’était devenu une évidence.
À boire tes paroles sucré, je me suis aperçu un peu plus tard que cette armure qui me pesait tant : tu me l’avais enlevé !
C’était alors compris que je tenais à toi plus qu’à moi-même et que je te donnerai ma vie.
Et bien plus encore s'il le fallait.
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