Chapitre 17 - Arrivée au refuge

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"Les désires inachevés, ça empoisonne la vie. Les désirs imaginaires, ça doit rester imaginaire, juste pour réchauffer le coeur."
Jean-François Somain

Lorsqu'ils arrivèrent au refuge, l'ambiance était froide et austère. Heureusement, du bois sec attendait, empilé à côté de l'âtre, comme une invitation à allumer une belle flambée qui allait réchauffer les corps autant que les coeurs. Lance s'empressa de chiffonner le papier journal mis à disposition, de poser au-dessus du petit bois, avant d'y mettre le feu avec les allumettes mises bien en évidence.

Instantanément, le bois bien sec prit. Une première buche fut rapidement ajoutée, jetant un halo lumineux sur l'intérieur du logement. Le tout était très rustique, mais fonctionnel. Une table, quelques chaises, un point d'eau, quelques ustensiles de cuisine, un lit dont il ne reste qu'un tissu tendu, sans matelas, dans le côté le plus froid.

Les jeunes gens se rapprochèrent du feu et s'assirent l'un à côté de l'autre, sur le tapis. Cependant, l'humidité de leurs vêtements n'aidait pas à se réchauffer. A la guerre comme à la guerre, se dit Lance, il faut retirer ces vêtements mouillés.
Après avoir longuement discuté avec Valentine, il montra l'exemple en se mettant en boxer. La jeune femme, plus intimidée, mais devant la détermination de Lance, céda et se retrouva en sous-vêtements. Heureusement que le froid les habitait, car ces morceaux de tissus auraient réveillé tout être normalement constitué, dans des conditions normales. Mais l'heure n'était pas à la bagatelle.

Pourtant, malgré le froid, les deux n'arrêtaient pas de s'observer, subrepticement. La plastique de la jeune femme, dans cette tenue sexy, aurait inspiré n'importe quel peintre, que ce soit de la renaissance comme contemporain. Sa chute de rein en clair-obscur devant la lumière du feu dansant aurait inspiré Fragonard comme Courbet.
Lance avait du mal à détacher ses yeux de ces courbes. Un trouble commençait à se faire sentir en lui, réchauffant ses reins, un fourmillement. Cependant le froid tenace lui menait la vie dure, il sentait ses bourses gelées lui demander plus de chaleur.

Valentine, soudainement moins timide, proposa de se mettre complètement nus, et de se coller l'un à l'autre, afin d'utiliser la chaleur corporelle pour mieux se réchauffer. Promesse fut faite que tout resterait amical, sans quiproquo, tour rapprochement interdit.
Au risque de dévoiler son émoi, il dû prendre la décision de retirer son dernier linge, pour finir de se réchauffer. Il n'avait jamais pratiqué le naturisme. La sensation du tapis sur ses fesses, ses testicules réchauffées par les flammes, tant de sensations nouvelles prenaient le pas sur sa volonté.

Une fois allongé sur le côté, Valentine vint se lover contre son torse. Il sentit les seins de la belle contre sa poitrine, les tétons pointant de froid. Ses cheveux exhalaient une odeur de pin dans ses narines. Il la prit dans ses bras, caressant la peau douce, si douce, de son dos pour la réchauffer.
La jeune femme frissonna, et se serra plus fort contre Lance, tenant les épaules musclées du jeune homme. Sous l'étreinte, leurs bassins se rapprochèrent. La verge flaccide se retrouva contre le pubis parfaitement glabre, peau douce contre peau douce.
Malgré toute sa résistance mentale, le physique prit le dessus. Une érection commença à poindre, le gland se dévêtit et se colla contre le mont de Vénus, avant de continuer sa progression vers le clitoris encore subtilement caché.

Moment d'émotion. Les deux se regardent dans les yeux, les corps collés, les lèvres s'y proches qu'ils pouvaient sentir la chaleur de leur souffle. Soumis à la tentation, ils parvinrent à se souhaiter bonne nuit.

Dans ses rêves, Lance sentit des caresses sur son bas-ventre. Des fourmillements, des frissons. Il ressent une présence, des baisers dans son cou, les lèvres parcourant son corps, descendant inexorablement vers son entrejambe. Deux mains s'insinuant entre ses cuisses, les écartant, puis une chevelure balayant son ventre. Et de nouveau les lèvres, pendant que les mains lui réchauffent ses attributs, les palpent, les massent. Le gland fièrement dressé, les lèvres approchent pour y déposer un baiser. Il commence à remuer du bassin, en lent va-et-vient ...

Lance sursaute. Où est-il ? Oui, le refuge. Avec Valentine. Comment va-t-elle ?
Elle est allongée dans ses bras. Ils sont tous deux en cuillère, le dos de la belle contre le torse du jeune homme. Il sent sa chaleur, sa respiration lente et apaisée. La tête de Valentine est posée sur le bras gauche de Lance, qui de la main droite a englobé son sein, le téton turgescent.
Le bassin du jeune homme est collé aux fesses de la belle Aphrodite. Une érection bien présente lui broie les testicules. Son sexe est pris entre les lobes musclés, son gland à l'entrée de la grotte humide, alors que ses mouvements de bassin continuaient.

Heureusement, la belle ne s'est pas réveillée. Qu'aurait-elle pensée ? De plus, il s'est promis et répété de ne rien faire avec elle, pour Alina. Mais la tentation est trop forte, la tension tellement intense et le point de non-retour si proche. La grotte tellement humide a lubrifié le gland, qui glisse tout en douceur et sensualité. Lance ne se demande même pas pourquoi cette humidité, il tend sa flèche, prêt à décocher. Le corps de la belle Aphrodite tremble, un léger gémissement sort de ses lèvres soudain entrouvertes. Il n'en faut pas plus pour que Lance s'abandonne entre les cuisses musclées de la belle. Heureusement, la grotte ne fut pas visitée.

Serrant de nouveau Valentine dans ses bras, il reposa sa tête, respirant le parfum des cheveux de la belle, sentant la douceur et la chaleur de sa peau contre la sienne. Adam et Eve n'auraient pas rêvé meilleure nuit, seuls au paradis.

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