Un plat qui se mange froid ...

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Ce jour est enfin arrivé. Ce jour où je peut enfin lui faire regretter son choix. Tout est calculé, rien n'est mit de côté. Le costume de clown, avec le masque et la perruque, le stand de ballons, le hangar loin de tout, l'heure exacte de son arrivée, tout est prêt. Les enfants accours dans le parc d'attraction, je suis à mon poste, prêt à attendre, prêt à me venger.

Les premières rués d'enfants sont passées. 1H s'est écoulé et tout c'est bien passer. Toujours pas ma cible en vue. Normal. Mais je reste patient. Heuresement que mon masque cache mon trop grand sourire. J'ai l'impression d'être comme ces enfants en joie de savoir qu'ils pourront faire la meilleur attraction de leur vie. Mais cette fois çi, c'est à moi de m'amuser avec ma propre attraction. Les heures passe, tout comme les gosses devant le stand. Je commence un peu à en avoir marre mais je sais que mon attente sera récompensé. Encore un instant, un moment, une heure de plus, et vengeance sera faite. Je le sent déjà venir, l'odeur de son sang et de sa peur quand il saura qu'il avait fait la pire erreure de sa vie. Il regretera de m'avoir laissé en vie cette enfoiré. Bref ! Ma pause est fini. Il ne va pas tarder.

Comme prévu. À peine un moment de plus à attendre et le voilà avec son p'tit qui lui supplit déjà son ballon rouge. Je le vois se rapprocher, avec la main du nain dans la sienne, sauf qu'il ne sait pas que ça sera la dernière fois qu'il le verra. Bon ! Il est temps de partir.

"Excusez-moi les enfants, mais je doit y aller. Bozzo aimerai bien me parler en privé !"

Tout les enfants sont tristes de me voir partir, bien sûr. Et j'entend au loin derrière le petit qui supplie à son père :

"- Mais non !! Tu vois, tu as été trop long ! je te déteste !
- Non Tim, t'en fait pas, je vais lui parler. Et je reviendrai avec ton ballon."

Reviens d'abord, puis on verra si tu as le ballon. Je commence à partir dans le batiment pour "me changer", je l'entend courir après moi, et à peine la porte passé, il me tapote l'épaule. En vrai, je ne m'attendait pas qu'il aille si vite.

"- Monsieur le clown ?
- Euh, oui ?
- Il y a mon fils qui voudrait un ballon rouge. Je vous payerai bien sûr.
- Nan mais ne vous inquiètez pas. C'est juste mon collègue qui me remplace.
- Ah. D'accord."

J'ai juste attendu qu'il se retourne pour le prendre par derrière, et lui balancer un torchon remplis de somnifère à la gueule. Il gigote un peu mais il n'est pas si compliquer à tenir. Quelques spams à calmer, puis il dort profondément. Au cas où il se reveille avant l'arrivée, je le baillonne et le glisse dans le petit coffre du kart. Il est vachement lourd mais je m'en fous. Ce n'est pas se qui m'importe le plus. Avant même de m'en aller avec la bagnole, je parle avec mon collègue de mon "absence soudaine".

"- Eh Phil ?
- Oui ?
- J'ai un truc important à faire. Tu peut me remplacer ?
- Ouai bien sûr. Tu reviens après ?
- Je pense pas. Mais si je reviens, je te préviendrai.
- Ok !"

Mon collegue part alors en costume de chien vers les enfants, pendant que je démarre le kart pour me rendre de l'autre côté du parc. Après être sortis du petit garage, je me faufile, toujours avec le déguisement de clown, entre les gens qui s'amusent et me font des coucous. Bien sûr, je klaxonne légèrement pour passer inapersu face aux enfants et à leurs parents, fière d'avoir rendu leur petits heureux pendant un instant. Quelques minutes plus tard, je sort du parc par la grande porte de derrière, pour ensuite arriver dans un hangar vide. J'arrête le kart, sort ma prois du coffre, et le dispose sur une bête chaise après avoir enlever son bandeau à la bouche. Avant de m'occuper de lui, je referme bien la porte du hangar pour évité d'attirer les soupsons, puis, en retournant vers lui, je lui dispose son bocal de verre sur la tête. Elle rentre parfaitement dans le troue. C'était même un peu se qui m'inquiètait le plus. Je lui met une sorte de collier hermétique pour éviter que l'eau ne fuit. Ça serait con de raté son cou. Une seul lumière éclaire la scène, mais il n'y a pas besoin de grand chose pour le grand spectacle. Tout est prêt, je peut enfin faire ma vengeance.

Pour commencer, je lui balance un seau d'eau glaciale sur son corps pour le reveillé, se qui se passe. Complètement paniqué, il bouge dans tout les sens avant de remarquer se qui l'attend. En levant la tête, l'ouverture de son bocal le laisse voir un bac remplis d'eau froide et de glaçons encore frais. Il est attaché à la chaise, et me vois à travers sa vitre, alors que j'ai encore le costume et le seau dans les mains. Je balance alors le seau sur le côté, et le regarde fixement à travers les ouvertures du masque.

"- Comment on se retrouve ... Jack ...
- Qui êtes vous ?! Que voulez vous de moi ?!
- Tu ne me reconnais pas encore ... Mais si tôt que le masque tombera, tu sauras que tu es déjà mort.
- Je n'ai rien fait de mal ! Laissez-moi tranquille !!
- Tu n'as rien fait ?! Est ce que tu t'entend quand tu ment ?
- Qui êtes vous ?!"

Il était temps. Je me tenais face à lui. Et devant ces yeux pétrifiers de peur, j'enleve alors mon masque, laissant apparaître la cicatrice à l'oeil et mon sourire de glasgow. Son regard surpris et inquiet est de plus en plus présent. Bien sûr que tu me reconnait, fils de chien. Tu as même compris la bêtise qui va te coûter se qui te reste d'âme.

"Tu n'aurais jamais dû me laisser en vie."

Et d'un clic sur un bouton, la cuve d'eau froide s'ouvre par le dessous, afin de remplis le bocal où se trouve la tête du condamné. Surpris, il manque presque d'aspirer de l'eau. Le niveau de ce dernier monte dangereusement, avant de déborder littéralement du bocal.
"Ça, mon petit, c'est pour avoir buté la femme de ma vie par ta jalousie, pour avoir oublier de me buter juste après, et pour tout ce que tu as fait. Le gang, les meurtres, les vols et viols, et tout ce que tu as entrepris dans ta petite vie de fils de pute. Tu ne mérites plus d'exister, et j'ai une vengeance à faire. Du coup je te propose le dernier deal de ta vie. Tu meurt, et tout le monde est content. Et pour ton petit, honnêtement, la catin que t'as payé s'en occupera mieux que toi. Tu ne m'en voudras pas d'avoir rajouter quelques glaçons à ta noyade, mais je préfère mes plats de vengeance froide. Oh oui. Un bon plat qui se mange froid. Je vais arracher ta vie comme tu la fait à Élodie. Tu ne seras plus rien. Sale chien."

Avant même qu'il ne puisse faire quelque chose, je prend la tronsoneuse derrière lui, la démarre difficilement, et la plante dans son torse. Avec le peu de vie qui lui reste, il tente d'émettre un simple cri, mais l'eau froide le bloque en rentrant dans sa bouche. Il se noie enfin dans sa honte et son honneur inexistant. Le sang commence vite à sortir du torse et de la tête. Ce dernier se disperce de le bocal, où l'eau prend alors une couleur beaucoup plus rougeâtre. La vie de ma victime part enfin, après ses quelques minute de souffrance, où il a enfin pris conséquences de ses actes. Et j'ai loin d'avoir honte. Son corps est littérallement déchiqueter par le devant. Sa tête flotte, vide de pensée, et mort. Ses yeux ne voyent plus rien, sa bouche n'exprime plus d'ordre. J'ai enfin réussit à lui montrer qui il était : un mortel.

Je retire difficilement mon outil de son torse, et commence à enlever le reste de mon costume taché de rouge, maintenant. Je le balance à un coin de la pièce, avec mon masque et la tronsoneuse, et couvre le tout d'essence avant d'y mettre le feu. La seul chose qui me reste à faire maintenant, c'est de me n'ettoyer le visage. Je prend alors une serviette que je passe délicatement sur mes cicatrices et la jete au feu afin que tout soit propre. Je fini de me changer, prend la clé du bâtiment, sort en fermant la clé et en la rejettant à l'interieur. Un petit tour à la salle des caméras pour les réactivés, puis je part, libre, et surtout vide de vengeance.

À vrai dire, c'est la première fois que je ressent ça et honnetement, j'apprécie beaucoup. Ce sentiment de liberté, d'avoir bien fait les choses, et que cette personne soit morte pour ce qu'elle a fait. La simple pensée de se dire que quelqu'un de mal à quitter ce monde de merde, juste pour tenter de le rendre un peu plus beau, me rend joyeux dans le fond. Mais bon. Je sais que si je tue un meurtrier, ça ne change rien. Ce n'est qu'une échange de casquette. Sauf si j'aide les autres à regler leurs problèmes mais à vrai dire, je n'est pas que ça à faire. Je doit refaire ma vie, tromper les quelques soucis potentiel, refaire une famille, et re-avoir une vie correcte. Je l'ai venger, c'est tout ce qui compte. Maintenant que c'est passé, il est temps pour moi d'être présent, pour mon futur proche.

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