Liaison esthétique entre le revêtement de sol et les murs, les plinthes assurent également la protection des bas de murs. Très discrète, la pose par clipsage permet un démontage éventuel des plinthes lors de futurs travaux.

Préparer la pose

Comment poser des plinthes par clipsage ?

ÉTAPE 1

CONSEIL

Travaillez avec méthode. Commencez au ras du chambranle de la porte, c’est l’encadrement qui borde votre porte et poursuivez dans la même direction, jusqu’à faire le tour de la pièce.

Coupes biaises • si vous réalisez des coupes biaises, mesurez la longueur du bas de mur et repérez bien l’orientation des angles, rentrants ou sortants. Si vos murs ne sont pas très plats, optez pour la coupe droite avec des coins de finition.

Les coupes • vous avez le choix entre la scie à onglet ou une boîte de coupe permettant les coupes (d’angle) à plat, avec une scie à dos. • Que cela soit pour les coupes biaises ou droites, la coupe s’effectue à plat, côté face de parement, c’est la face décorée. Utilisez le guide droit pour les coupes droites ou le guide à 45° pour les coupes biaises. Changez le sens de la plinthe dans la boîte pour déterminer les coupes droites ou gauches.

— Xavier, arrête !

— Quoi ?

— Ton texte ! Tu t’es planté !

— De quoi parles-tu ?

— Ce n’est pas la bonne plainte.

— Mais si, je t’assure, c’est le procédé normal de pose et…

— Non ! Ce n’est pas la plainte P-L-A-I-N-T-E.

— Je ne comprends rien à ton charabia.

— Tu parles de la plinthe P-L-I-N-T-H-E.

— Téhacheheu ? Dans quelle langue parles-tu ?

— Mais en français !

— Mais oui, bien sûr… écoute, Amadou, que spontanément des mots de wolof sortent de ta bouche, je ne peux t’en vouloir, et tu es mon ami, mais question bricolage, excuse-moi, nous ne sommes pas dans ta case sénégalaise ici. Je sais de quoi je parle. J’ai quasiment construit cette maison de mes mains.

— Mais bien sûr.

— Alors pourquoi viens-tu me faire caguer ?

— Xavier, tu ne peux pas poster un texte sur scribay pour un défi sur la dépose d’une plainte si tu parles de déposer une plinthe.

— Amadou, n’aurais-tu pas abusé d’une boisson prohibée par ta religion ?

— Mais ce n’est pas la même plainte ! Le défi, c’est sur le substantif du verbe « se plaindre ».

— Oui, et ?

— Rien à voir avec tes bouts de bois.

— Pourtant, mon père n’arrêtait pas de se plaindre quand il en posait.

— Xavier, tu me désespères.

— Amadou, tu commences vraiment à me pomper l'air.

— Xavier, tu vas passer pour un con sur scribay.

— Pas plus que d’habitude.

— Faudra pas venir te plaindre si tu mélanges des doléances avec tes plates-bandes.

— En quoi la vigueur de mes érections est-elle concernée dans cette histoire ?

— Je parle de piédestal !

— Commence par descendre du tien.

— D’antébois !

— Laisse mes boas en paix. Ils dorment dans leur vivarium du salon. D’ailleurs, j’attends d’un moment à l’autre la livraison des chèvres pour leur casse-croûte.

— Aaaaaaarrrrggghhhhhhh !

— Amadou ! Non, ne saute pas par la fenêtre ! Nous sommes au douzième étage ! Et merde, le con… c’est quand même incroyable, sous le prétexte fallacieux que môôsieur est, enfin était, professeur de français à l’université de Grenoble, il se permet, enfin, se permettait, de me donner des leçons sur ma langue maternelle ? Et parce que je l’ai coincé, il fait sa crise et se retrouve comme une bouse en bas de l’immeuble… quel prétentieux ! Et maintenant, qui va devoir nettoyer ? Ah, on sonne, ce doit être la livraison des chèvres pour mes petits reptiles… je dois varier leur régime alimentaire, ils ne peuvent pas manger que du voisin ou… oh oh oh, Amadou aurait-il soupçonné que sa femme… ? Le vilain traître… Et il se disait mon ami… Je suis déçu.