Que ne fut pas la déception de Ronald, lorsque Ryan, le petit ami de sa nièce vint toquer à sa porte et lâcha une bombe surpuissante ?

« - Bonjour, Ron.

- Ryan ? Si tu cherches Emy, elle est sortie.

- Non, c’est vous que je suis venu voir, en fait.

- Ah oui, et à quel sujet ?

- Votre nièce n’est pas celle que vous croyez.

- Je ne suis pas sûr de te suivre, Ryan ?

- Elle m’a quitté la semaine dernière, elle ne vous l’a pas dit ?

- Non, elle ne m’en a pas parlé. Mais, je ne comprends pas bien le rapport ?

- Elle m’a quitté pour une fille. »

Ron tomba des nues, sa nièce qu’il avait élevé comme sa propre fille depuis le décès de ses parents une dizaine d’années auparavant, ne pouvait pas être comme ça. C’était impossible, il l’avait éduquée dans le but que ça n’arrive jamais.

« - Je suis navré, Ron. J’aimais beaucoup Emy.

- Qui est cette fille qu’elle voit ? As-tu une preuve de ce que tu avances ?

- Oui, je les ai surprises, j’ai une photo d’elles. Elle s’appelle Samiha.

- Samiha ?! Elle est arabe !

- Euh… oui, je crois.

- Donne ta photo ! »

Le garçon lui montra l’image sur son portable. Ron devint fou, il se l’envoya et mit Ryan dehors, juste après l’avoir remercié de cette information. L’adolescent, fier de son coup, avait obtenu vengeance pour la trahison d’Emy, et il rejoignit donc Lola, sa nouvelle petite-amie, ravi d’avoir gâché la vie de son ex. Car il le savait, l’oncle Ron, homophobe et raciste, ne risquait pas de laisser passer ça. Et puis en vérité, Ryan était content de s’être débarrasser d’Emy, au moins, il n’aurait plus à supporter ce gros, souvent bourré et qui passait son temps affalé sur le canapé à manger de la pizza et boire de la bière, qui lui servait d’oncle, et qu’il avait toujours détesté.

L’oncle Ron quant à lui, imprima la photo et dès que sa nièce rentra, il la lui mit sous le nez, exigeant des explications. La jeune fille se mit à pleurer et supplier son oncle, qui ayant la main facile, n’hésita pas à lui mettre une bonne correction.

Une semaine plus tard, Emy était envoyé de force dans un pensionnat de redressement pour jeunes filles déviantes par son oncle, peut-être large de corps, mais étroit d’esprit.