Immensité des plaines

Une minute de lecture

Un coeur m'appelant au loin

De son doux chant lointain,

M'invite à me dénuder afin de mieux jouir de la caresse de l'onde sur ma peau,

Qui sous les reflets de l'eau,

S'envole et retombe sur mon corps, m'emportant vers des cieux lointains,

Où la tristesse et la mélancolie sont aussi inconues que le désespoir,

Et c'est dans l'onde profonde que je plonge une dernière fois avant de purifier mon âme,

Qui n'a que trop souffert de son passé chargé au fil de la marée et des années.

Un doux frisson parcours mon corps, mais je ne sais si c'est le baiser de l'eau sur ma peau,

Ou bien si c'est un rêve coquin qui me berce et m'enjoins de me laisser aller à la paresse de l'onde

Sur ma peau, et c'est dans ses bras que je bois mon premier verre d'eau,

Car en naissant à la vie, je m'ouvre aussi à ses plaisirs, et c'est avec une douce langeur s'emparant

De mon corps tout entier l'embrasant, que je m'apaise et je meurs,

Afin de mieux renaitre de mes cendres,

Et de m'ouvrir de nouveau à la vie avec le sourire donnant à mes yeux l'impression de

Rire de nouveau.

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