Chapitre 4 : Les cinq étapes du deuil

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- 29 Janvier 1915

<<- Maman !>>

 Ce simple cris déchire le calme paisible régnant dans les bois.

<<- Tu te réveilles enfin ?>> commente la brune jeune fille adossé à un arbre, un seul de ces yeux ouvert.

<<- Alors ce n'était pas un cauchemar ?

- Non. Tu n'as pas accepté la destruction de ton village.>> finit-elle sans aucun tact.

[La Dépression]

 Alice commence à trembler la tête baissée. Sébastian croit qu'elle va pleurer de nouveau et il s'avance donc vers elle pour la calmer. Quand elle relève la tête, se n'est pas une averse de larme ni même un nuage de peine que les jumeaux peuvent voir dans les prunelles turquoise mais belle et bien une tempête de rage.

<<- Je retrouverait ceux qui ont fait ça, je les pourchasserait, je les trouverait et je les tuerait !

- Minute papillon, les gens qui ont fait ça sont fort, assez puissant en tout cas pour annihiler tout un village alors ce n'est strictement pas toi toute seule avec tes faibles moyens qui va leur faire du mal sauf si tu veux passer un mauvais moment.

- Je suis forte !

- Peux-tu reconstruire ton village ?

- Non mais-

- As-tu pus protéger ton village ?

- Non mais-

- Conclusion, tu n'es pas assez forte pour les vaincre.

- Alors entrainez-moi ! Si tu me fais des remontances c'est que tu peux te battre non ?

[Le Marchandage]

- Tu sais, ma sœur et moi ne sommes pas assez fort pour les combattre on peut te faire la morale c'est tout.

- Mais c'est d'accord, cependant tu devras mettre ton humanité de côté, endurer les pires supplices, me supplier à genoux d'arrêter, n'est-ce pas excitant ?

- D'accord, ça ne doit pas être si horrible.

[L'Acceptation]

- Tu sais pas dans quoi tu t'embarque

- Je ne te garantis pas cependant que tu vas pouvoir les tuer à la fin de ton entrainement.

- Quoi ? Mais alors pourquoi m'as-tu dit toute ces choses ?

- Il y avait vingt pourcent de chance que tu te remette à pleurer, trente pour cent que tu me saute dessus pour me battre et cinquante pour cent que tu me demande de l'aide.

{-Donc on va l'aider ?

-Bien sûr !

-Aaaah... C'est toi le maître du corps, donc tu décides.}

- De toute façon, comme le village à disparu, peut-être qu'il sont encore en vie et qu'ils ont juste été téléporté, nous allons partir à la recherche d'un autre endroit où séjourner et avec un peu de chance ils auront des infos.

- Pourquoi cherchez-vous un village au lieu d'une ville ? Avec votre niveau de langage et si vous mettez les bons vêtements vous pourriez y allez facilement.

- T'as le gène ?

- C'est pas faux. >>

 Dans ce monde, il existe deux parties. La première partie se trouve dans le ciel. Pour y accéder, il faut passer par des tunnels. Pour entrer dans ces fameux tunnels il faut un gène bien spécifique.

 Il y a de cela des siècles, des génies bien trop en avance sur leur temps, ont inventé des choses extraordinaires.Votre planète est encore bien trop primitive. Pendant que vous sur un monde peuplé d'ignorance tenter en vain de vous accrocher à un semblant de magie, nous, habitant de ce monde, nous explorons les possibilité de ce monde qu'est le notre.

Vous découvrez l'électricité, nous, la télépathie.

Vous construisez des voitures polluantes, nous, nous nous téléportons ( ce qui est, ma foi, plus rapide).

Vous fabriquez des armes à feu, chimiques, blanches et j'en passe, nous, ce sont des armes à impulsion électromagnétique qui aide les agents de la paix car les leurs fonctionnent bien et non donc pas besoin d'avoir toute une armurerie sur eux.

 La cité volante, Symphonia, est équipé pour tous cela pendant que nous les pauvres nous somme laissés pour compte. Après tout c'est vrai, les personnes aisé ont plus de maladie que nous, plus d'enfant, sont plus maigres, moins forts, ont plus de criminalité... Vous sentez l'idiotie du raisonnement ?

 Le plus pauvre des homes (car les femmes ne travaillent pas c'est bien connu) gagne avec peine plus de six milles seys (environ deux milles euro pour vous) par semaine, il faut les comprendre, les temps sont durs.

 La partie basse en revanche est plus peuplé. Certains doivent déjà avoir trouvé le nom de cette partie.

 Elle se nomme la Décharge.

 Sur la partie basse donc, il ne reste que les plus démunis. Pour survivre, ils tuent les bêtes sauvages et les cuisines. Quand aux autres créatures, comme les Child par exemple, ils les vendent sur les marchés. C'est en quelque sorte leur argent.

 Donc en résumé il y a les riches d'un coté et les pauvres de l'autre relié uniquement via des tunnels qui servent à quoi déjà ? Mais oui ! A descendre les poubelles, faire des sorties scolaires pour les jeunes ( pour leur montrer qu'ils doivent travailler sinon voilà se qu'il vas se passer), à en envoyer les anciens riches ici, à trouver des enfants sur qui faire des tests ou à adopter (pratique les sas d'entrés comme dans des vaissaux, dedans, on modifie un élément du gène du gosse et hop ! Il est bon pour monter... Quand je vous disait que l'on est à des années lumières de vous.). Bien oui les orphelinats doivent bien servir à quelque chose non ? Comment ça ils sont pris directement dans les familles car jugés en meilleur forme ? Et comment ça la famille est tué après l'adoption qu'il ne peuvent refuser ? Que vous êtes innocent à pensez que c'est le pire que l'on puisse faire.

 Comparer aux autres enfants qui l'ont déjà à la naissance, les enfants adopté doivent se faire implanter le gène pour pouvoir passer les tunnels, tests et d'autres choses encore j'imagine.

 Bref retournons voir nos trois orphelins.

<<- Bon ! Debout Alice, on y vas !

- Et on va où ?

- Trouvez un nouveau village pardi ! >> répondit Sébastian comme s'il s'agit de la chose la plus évidente du monde.

 Alice, complètement décontenancé, ne peut s'empêcher de suivre ses nouveaux compagnons de voyage, maîtres et amis.

<<- Je présume que vous savez où se trouve le prochain village ou que vous avez, au moins, une carte des environs, n'est-ce pas ?>> demande Alice avant de tomber par terre à cause d'une racine d'arbre.

<<- Une quoi ?

-Une carte Seb'...

- Ça se mange ?

- C'est un papier avec des symboles dessus qui t'aident à pas te perdre>> lui explique son homologue blonde en dépoussiérant sa robe.

<<-On n'as pas, ou plutôt on n'a pas besoin.

-Et tu as une idée d'où on est ?

-Pas la moindre.

-Donc on est perdus ! Super !

- Ma sœur peut retrouver son chemin grâce au soleil ! (Merci les bouqins qu'elle piquait dans les poubelles ! )

-Sauf que là, il fait nuit...>>

 Les jumeaux se sont tourné vers le ciel pour remarquer qu'effectivement, il fait nuit. D'une même voix, ils se prononcent.

<<-Ah oui.

- Donc on est perdus !

-Mais si il fait nuit, pourquoi on voit comme en pleine journée ? Et pourquoi on n'est pas attaquez par des animaux sauvages ?

-Les lucioles, mes amis, les lucioles.

-Les lucioles ?>> demandent les jumeaux.

 Comment de si petits insectes peuvent-ils être la réponse ? Alice leur répondit les yeux clos, la main sur le cœur, d'une voix rêveuse.

<<- Les lucioles envoient une lumière blanche et pure ce qui nous permet de voir et de ne pas croiser d'animaux. Si elles partent, ils se précipiteront sur nous.>> finit-elle les yeux toujours clos. (Les lucioles sont trop "pur" pour les monstres et ils en ont peur selon les croyances populaires. Perso, je pense plus que la lumière blanche leurs font mal aux yeux contrairement au feu qui les attires.).

 Un silence.

<<-Elles sont parties c'est ça ?

-Exactement !>>

 Alice soupire. A chaque fois qu'elle dit une phrase comme celle-ci, ça se produit.

<<-Allumons un feu.

-C'est ça, pour nous faire repérer plus vite ? Bonne idée Elisabeth !

-Alors retournons sur nos pas pour revenir où était ton village.

-Tu sait par où c'est ?

-Allons cueillir de quoi manger dans ce cas.

-Et si c'est empoisonner ?

-Faisons au moins quelque chose pour avoir plus chaud !

-Et avec quoi ?

-Crève>> propose finalement Elisabeth.

<<-T'abandonne ?>> questionne fièrement Alice.

<<-A genoux>> murmure la plus jeune.

<<-Quoi ?

-A genoux>> crie-t-elle en frappant de plein fouet une bête qui lui saute dessus.

<<-Des loups ?

-Non ! Ce sont des Weekos ? Mais la race est pourtant éteinte !

-Elle est pas si éteinte que ça finalement !

-Je vais l'éteindre moi tu vas voir ! Hya !

-Ne les laisse pas te toucher, mordre ou griffer Eli' !

-Compris Al' ! >> dit Elisabeth, partant au combat.

 Les coups, les cris, le sang rouge écarlate des bêtes féroces, tout vole dans une danse infernale. Un coup par-ci, un autre par-là. Pendant que les deux filles se battent contre les Weekos, Sébastian reste en retrait préférant observer le combat de loin, dans un arbres ( avec un peu de bol, il n'y a pas de bêtes la-haut.). Alice, très agile, esquive et place des coups stratégique. Elisabeth, elle, est beaucoup plus violente dans ses coups mais aussi plus réactive. Leurs deux styles de combat sont certes très différent mais très beaux ensemble, très poétique.

 A la fin du combat, Alice prend la parole.

<<-Ça fait du bien de se défouler !

-T'es trop forte Alice !

-C'est vrai que tu te débrouille bien, Al'.

-T'es pas mal non plus, Eli'.>>

 C'est ainsi qu'elles savent, d'un simple regard, à qu'elle point les deux jeune femme peuvent se faire confiance.

 Alice commence à démembrer un monstre, enfin ce qu'il en reste.

<<-Beurk>> déglutit Sébastian

<<-Leurs viandes est excellente et très tendre, leurs os font des armes puissantes et robuste, leurs peaux font des vêtements chaud. C'est pour ça que tout le monde les chasses ! C'est un peu, l'animal du bonheur.

-Donc ramène-toi et démembre.

-Oui petite-sœur.>> dit-il en roulant les yeux au ciel.

 Quelque démembrement (quarante-cinq minute à peu près) et environ vingt minute plus tard (ben oui faut cuire la viande), nous retrouvons nos trois amis dans un campement improvisé.

<<-Heureusement que les yeux de ses monstres font prendre le feu plus vite.>> soupire de bonheur Sébastian devant un bon feu.

<<-Je vais en garder de coté au cas où.

-En tout cas>> commence Alice << je suis soulagé de voir que personne n'a été mordu ou griffé.

-Pourquoi ?

-Leur salive est mortel, comme leur sang sauf quand il est chauffé d'ailleurs, et comme ils se lèchent les griffes avant d'attaquer pour que leur salive rentre en contact direct avec la chair et la peau...>> laisse-t-elle en suspend.

Sébastian, qui est en train de manger goulument sa viande, prend peur et la recule violement de son visage.

<<-Tu peux la manger, elle est cuite là.>> lui explique sa sœur.

Alors il continu de manger avec appétit, une confiance absolument aveugle en sa jumelle à l'appuis.

<<-Bonne nuit vous deux.>>dit Alice en s'endormant sur une peau de Weekos.

<<-Elle dort ?>> demande le blond, septique.

Elisabeth donne quelque coup dans le dos de la jeune qui n'ont aucun effet sur elle. Elle à le sommeil rapide.

<<-Apparemment. Bon récapitulons:

-En allant dans le village Orchide, nous avons vus qu'il n'y avait plus de village justement, seule rescapée, une jeune blonde prénommée Alice que nous avons rencontrés dans les bois et qui nous à guidés.

-Cette fille à pété un câble et est passé par les cinq étapes du deuil. Le déni en refusant la disparition, la tristesse quand elle c'est évanouie, la colère quand elle à passé ses nerfs sur moi, le marchandage en nous demandant en tant que maitre et l'acceptation tout à l'heure mais c'était trop rapide je trouve.

-C'est-à-dire ?

-Normalement ce traumatisme ne passe pas d'un coup en quelque heures, il faut quelque semaines voir mois pour une seule étapes minium alors les cinq direct...

-C'est vrai que c'est étrange.

-Arrêter de parler,>> dit Alice à moitié endormie <<j'ai envie de faire dodo.

-D'accord, Sébastian allons dormir>> finit Elisabeth en prononçant les derniers mots de la soirée, encore soucieuse.

Ainsi, ils ont tous les trois sombrés dans les bras de Morphée.

Alors ? Avez-vous trouver les références ? Il y a de tout ! De la musique d'internet, youtuber, jeu vidéo, de tout ! Elle sont belles mes références, elles sont fraiches !

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