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Mercredi, tout est permis, mais pas ça !
A nouveau assis face à son bureau, Arthur écrit furieusement une seconde lettre à l’attention de l’autre. Certes, voir s’envoler autant d’argent a de quoi effrayer, surtout pour quelqu’un d’aussi radin que lui, mais c’est surtout… parce que ça ne se fait pas ! M’enfin !
« Arrête ça tout de suite ! »
Marque-t-il sur la feuille blanche aux petits coins dorés, avant de la plier en quatre et d’aller la fourrer dans sa boite aux lettres. Le métal grince sous la pression de ses doigts, les ornières ont du légèrement geler.
Puis, de retour chez lui, il s’emploie à modifier l’intégralité de ses codes. Chaque mot de passe changé le rassure un peu plus. Il accompli son (futile) programme de défense en étant assis sur son canapé, les mains pianotant sur son téléphone. Ses pieds se servent du carton contenant la console pour s'étendre de tout leur long. Lui qui était si heureux de l’avoir, il la considère à présent comme un objet du Diable. Cela n’a-t-il jamais été vrai ?
Il relève soudainement la tête en entendant le son caractéristique d’un petit animal tout triste. Assis face à lui, se trouve Tartiflette, la queue et les oreilles basses. Sans prévenir, il va de lui-même venir se lover sur ses genoux, surprise, il n’avait jamais fait ça avant !
Qu'est-ce qui se passe dans cette barraque ?..
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