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Aujourd'hui, ce fut la GUERRE !

Arthur voulait que tout soit a-b-s-o-l-u-m-e-n-t parfait pour demain. En conséquence, le réveil avait sonné dès huit heures du matin pour le faire bondir hors de son lit. Il enfila chaussettes et caleçon avant de commencer par un violent ménage de printemps au grand dam de son chat qui aurait bien voulu flemmarder toute la journée. Les écouteurs dans les oreilles, il avait enchaîné sur la vaisselle, puis le sol qu'il lava à grands renforts d'eau savonneuse. Vers onze heures, il avait atteint son premier objectif « Maison Ikea. » Rien ne dépassait ou ne ternissait la propreté des lieux, ce qui était synonyme de joie pour lui.

Sur le point de quitter les lieux pour faire des courses, il effectua même un cirage de ses chaussures, juste au cas où. Enfin, il se dirigea vers les zones commerciales, allant acheter des machins servant de décoration et des aliments pour le repas de Noël, le tout en suivant les conseils de l’autre. Ah, petit détail qui a son importance, il acheta pour 100€ de films de Noël ! Il a vidé le rayon sous les yeux ahuris des enfants présents, de leurs parents et des vendeurs.

Une fois rentré chez lui vers quinze heures, il passa le reste de la journée à se préparer, jusqu'au soir. Solène arriva un peu à l'improviste, mais il n'osa râler de peur qu'elle prenne la mouche et s'en aille. Il caressait machinalement Tarti' alors dans ses bras. Le chat s'était fait avoir par le classique coup de l'attrape-pâté et grondait sourdement envers son maître qui s'en contrefichait royalement.

  • Et bien ! C'est tout propre ici, remarqua-t-elle de suite.
  • Euh... ouais, je voulais, que ce soit nickel, pour demain. Gêné.
  • Mhoo...

Amusée et... flattée, elle lui fit une légère bise sur le front avant de s'aventurer dans la maison, s'amusant à marcher sur la pointe des pieds pour éviter de mettre de la poussière. Arthur regardait ses quelques pas de danse en ne pouvant s'empêcher d'avoir une petite crainte vis-à-vis de cette potentielle saleté qu'elle pourrait ramener dans cette maison qu'il avait retourné de fond en comble. Il la suit en sautillant entre les restes d'humidité sur le carrelage en lui proposant de rester dormir, une touche d'espoir perçant dans sa voix. Hélas, elle s'esquiva avec un talent du moins égal à celui de Tartiflette lorsqu'il voulait le câliner.

  • Surtout pas ! Il faut que tu sois en forme pour demain !
  • T’insinues quoi ?! J'allais pas proposer de jouer jusque quatre heures du matin, promis !

Elle lui tapote le nez, rieuse, puis rentre chez elle en ignorant les appels du garçon ne comprenant visiblement pas les sous-entendus.

  • T'insinues quoiiiiiii !...

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