Le début d'une aventure

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À Sparte en Grèce :

–Voilà ! Tout est dit ! Du coup tu veux participer à la guerre du Saint Graal ?

Je regarde Lancer qui est derrière moi, ses cheveux rouges et ses peintures sur le corps de la même couleur ajoute un aspect combatif avec ses muscles fermes et ses nombreuses cicatrices, vêtu de sa cape et de son pagne tout chez lui rappelle les anciens combattants de la Grèce antique, il ferme les yeux attendant que je réponde, mon regard se tourne vers Astolfo tout sourire, je lui réponds :

–Je vais faire de mon mieux pour voir mon vœu se réaliser.

–Très bien ! Tu étais la dernière Master que je devais informer.

Il fait un geste de son bras :

–Par ce vœu j'ordonne à tous les Servant, que la guerre est officielle et que les combats peuvent commencer !

Khentii en Mongolie :

–Viens mon enfant, il est l'heure pour nous de partir.

Je tourne la tête vers Rider qui me tend la main, je l'agrippe fermement en jetant un dernier coup d'œil à ma maison où se situe toute ma famille qui dort d'un sommeil paisible, Rider par sa bienveillance me rassure :

–Ne t'en fais pas je te protégerais, sur ma vie je jure de tout faire pour que rien ne t'arrive.

Il m'aide à me mettre en selle et je lui demandant pas sûre de moi :

–Tu es certains de ne pas vouloir quelqu'un d'autre ?

–Je suis le plus grand Khan que le monde ait connus, quand je dis quelque chose je le fais.

Je tourne la tête vers lui ses cheveux blanc resplendissant avec son armure qui me réconforte et je me sens protégé par son corps, il dirige son grand cheval blanc sans aucune difficulté et le fait galoper à travers les steppes :

–Tu verras qu'on sera revenus aussi vite qu'on est parti, mon enfant.

Je regarde ma maison s'éloigner jusqu'à ce qu'elle disparaisse, je tourne la tête pour voir l'horizon s'étendre à perte de vue, je suis fébrile à l'idée de quitter mon pays Rider me rassure :

–C'était la meilleure chose à faire, tu vas participer à une guerre qui est au-delà de leur compréhension.

–J'espère que tu as raison.

Dans le Dokota du sud aux États-Unis :

–Nous allons partir pour un voyage dont nous ne sommes même pas certains de revenir, tu es sûr que ça ne te gêne pas Archer ? J'veux dire qu'on peut rester encore un petit moment ici.

Archer apparaît et me dépasse en se dirigeant vers l'aéroport, portant fièrement sa tenue indigène faite de cuir souple comme il l'aurait fait à son époque sa tresse noire vole au vent avec une grâce sans pareille, il finit par me répondre :

–Non, j'ai déjà bien assez vu les ravages que vous avez fait sur ces terres, c'est déjà suffisamment insupportable de savoir que vous n'avez pas changé durant toutes ses années.

Je souffle devant son entêtement :

–Je t'ai déjà dit que j'étais désolé de la part de mes ancêtres, ça ne suffit pas ?

–Gagne cette guerre avec moi et je te pardonnerais.

–J'espère que tu sais au moins où aller ?

–Ruler nous a indiqué le territoire où la guerre se déroulera.

–Très bien je vais te suivre.

Abomey au Bénin :

–Dis-moi Caster, tu peux nous téléporter là-bas ? Ou au moins faire en sorte que notre trajet soit plus court ?

–Tu es trop faible pour que je puisse faire quoique ce soit, il va falloir y aller par nos propres moyens.

Je tourne la tête vers Caster cette femme qui est tellement forte comparée à moi qui suis à peine capable de marcher, sa peau tannée par le soleil et ses yeux perçants feraient naître un profond respect à quiconque poserait les yeux sur elle, mais le sourire qu'elle montre est juste empreint de bienveillance et de gentillesse, je finis par détourner le regard :

–Je suis désolé.

Elle me tend la main, je la prends avec un peu d'appréhension, puis elle me soulève et me porte sur son dos :

–Ne t'en fais pas mon petit, j'ai un plan pour gagner cette guerre, le fait que tu sois faible n'est pas un handicap, on en fera une force.

Au abord de la grande muraille de Chine :

–Nous pouvons y aller Berserker.

Il se tient accroupie sur le bord de la muraille, son apparence simiesque avec son armure rouge fait peur à voir, il n'a absolument pas décrocher un mot depuis qu'il a été invoqué, il me prend par le col de ma chemise et me soulève d'une seule main :

–Mais qu'est-ce que tu fais ?

Pour toute réponse il fait un bond gigantesque jusqu'à atteindre les nuages qui agissent comme un matelas, le morceau sur lequel nous sommes se détache des autres et file droit vers une direction qui m'est inconnue :

–Tu pourrais y aller plus doucement, tu sais ?

J'ai le droit à un cri de singe pour toute réponse, je souffle :

–Génial !

Mexico au Mexique :

–J'arrive toujours pas à y croire de ce qu'on s'apprête à vivre Assassin.

–Beaucoup de choses sont imprévisible dans la vie ma grande.

Je me retourne vers Assassin qui est vêtue d'un sombrero et d'un poncho, elle est ridicule habillé comme ça, ses yeux verts intenses et son sourire me font me sortir de mes gonds :

–Arrête de m'appeler comme ça ! Et puis c'est quoi cet accoutrement ?!

–Ta mère m'a si gentiment offert ses vêtements, je me dois de lui montrer ma gratitude en les portants et puis comme ça au moins tout mon arsenal passe inaperçu.

Son regard est attirée par quelque chose :

–Oh ! Regarde un papillon !

–On a pas le temps ! On a un avion à prendre !

Elle suit le lépidoptère :

–Mais non y a un papillon !

–Tu peux arrêter de t'émerveiller devant tous et n'importe quoi ?

Quelque part sur les routes du sud de la France :

–J'arrive pas à croire que je dois rentrer chez moi !

Je tourne la tête vers Saber qui conduit une voiture de location, elle a laissé ses vêtements de mousquetaire pour des vêtements contemporains, je comprends pourquoi maintenant on la prise pour un homme, son travestissement ne laisse rien paraître de ses attributs féminin, elle l'air ravie de conduire, je continue en demandant :

–Remarque tu dois être ravie de rentrer dans la région qui t'a vue naître, non ?

Elle hoche la tête :

–Je suis impatiente de voire comment les choses ont changé.

Je regarde la route et baisse le pare-soleil en disant :

–Ce voyage aurait pu être très sympa si seulement on avait pas une voyageuse surprise.

Rin apparaît dans le miroir du pare-soleil, elle me répond :

–C'est pas de ma faute ! On m'a missionnée pour être la représentante de l'église, vu qu'on va au même endroit autant y aller ensemble.

–Mouais.

–D'ailleurs je ne t'ai pas demandée !

Elle se met entre nous deux :

–C'est quoi ton vœu ?

Je tourne la tête vers elle qui me regarde avec un grand sourire, elle continue :

–Vu que je vais m'assurer avec Ruler du respect des règles de la guerre, autant savoir à qui on a à faire.

Je souffle avant de lui répondre :

–Mon vœu serait de trouver l'amour.

Elle éclate de rire et se tord sur son siège :

–Ahahahahah ! T'es sérieux ?!

Je grogne :

–Oui et alors ?

–Moi j'aurais pensée que tu dirais un truc du genre, la paix dans le monde où être riche, trouver l'amour c'est ridicule.

D'Artagnan lui répond :

–Ce n'est pas un vœu ridicule ! Ce sont toujours les vœux les plus simples qui sont les plus durs à réaliser. Elle tourne la tête et fixe Rin :

–Son vœu n'a rien de ridicule.

Elle retourne à la conduite, Rin nous dit :

–Vous n'avez pas le sens de l'humour tous les deux.

Je souffle :

–Je sens que ça va être long.

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