Comme on se retrouve !
Thomas :
Nous suivons Kukulkan qui nous fait visiter la ville d'un pas les plus tranquille, je lui demande :
–Euh… on est pas censé se dépêcher vu que des ennemis arrivent ?
–Ne vous en faites pas, le son que vous avez entendu c'étaient pour nous prévenir qu'un ennemi est visible, il soufflera deux fois s'il s'approche.
Lancer fait mine de réfléchir :
–Je vois, effectivement si c'est juste un Servant qui fait du repérage il serait inutile que tout le monde se regroupe au même point, d'autant plus que nous sommes alliés maintenant, nous sommes des atouts qu'il ne faut pas montrer dès le premier tour.
Kukulkan acquiesce :
–Effectivement, je vois que vous avez suivi une bonne formation militaire Lancer.
–On peut dire ça comme ça.
Un silence gênant s'installe, il faut dire qu'on n'a pas grand chose à se dire, Iris finit par briser la glace :
–Petite question, Kukulkan c'est votre prénom où votre nom ?
Il a un petit rire et lui répond :
–Non, c'est le titre du meilleur guerrier, chaque Tlahtohqueh à ses Kukulkans.
–Tlahtohqueh ?
–Reine si vous préférez, nous sommes désigné Kukulkan selon nos prouesse, tenez par exemple de mon temps nous étions deux Kukulkan, moi j'étais le meilleur au combat et mon amis lui était le meilleur stratège.
–C'est un peu comme chez moi. lâche Lancer.
D'Artagnan lui dit :
–Ah bon ?
–De mon temps deux roi dirigeait la ville où je vivais. Mais les deux avaient les mêmes pouvoirs et étaient des combattants or pair.
Kukulkan qui n'a rien perdu de la conversation demande :
–Deux dirigeants d'une même cité, pourquoi cela ?
–Pour avoir deux avis, pour éviter qu'un quelconque idiot qui aurait les pleins pouvoirs nous envoie à la mort.
D'Artagnan souffle :
–Cela aurait été bien utile de mon temps.
Iris surprise lui demande :
–Ah bon ?
–Sur toute l'histoire de notre monde rare était les civilisations à avoir un pouvoir partagé, même si officiellement mon pays était dirigé par le roi c'était son conseiller qui prenait toute les décisions. Du moins c'était comme ça à mon époque.
Nous arrivons finalement au bord de la ville, au niveau du cor se trouve deux gardes, Kukulkan nous dit gentiment :
–Attendez moi ici.
Il se met au niveau des deux gardes et leur dit quelque chose, nous sommes trop loin pour entendre ce qui se dit, les deux gardes montre doigts l'horizon, il regarde quelque seconde et revient vers nous :
–Ce doit être Rider avec son Master. Pour l'instant il reste à bonne distance.
Je lui demande :
–Comment pouvez-vous le savoir ?
–Rare sont les Servant à avoir un cheval, ça pourrait être Archer, mais il ne correspond pas à la description que ma reine m'a faite.
Je hoche la tête, je remarque Lancer qui a les phalanges blanchis à force de serrer sa lance, nous sommes interrompu par le son d'un cor de l'autre côté de la ville, quelque seconde plus tard le cor souffle de nouveau, on a à peine le temps de réfléchir que l'un des deux gardes qui étaient sur la muraille hurle :
–Ennemis en approche !
L'autre souffle deux fois dans le cor, Kukulkan peste :
–Merde c'est le pire moment !
Je suis abasourdi, qu'est-ce qu'on est censé faire ? Lancer donne un coup de lance au sol et tonne :
–Je me charge de Rider, occupez-vous de l'autre Servant.
D'Artagnan lui demande :
–Tu es sûr de toi ?
–Je l'ai déjà affronté auparavant, je sais de quoi il est capable.
–Très bien.
D'Artagnan commence à partir, je suis sur ses talons et dit à Iris :
–À tout à l'heure.
Elle me répond par un signe de la main et un sourire, un garde avec un masque d'aigle nous fait signe de le suivre et se met à courir dans la direction opposé à Iris et Lancer, nous le rattrapons et le suivons dans le dédale qu'est Technoticlan, après plusieurs minutes de course effréné nous arrivons aux abords de la ville, un combat fait déjà rage. C'est Archer qui est entrain de faire un carnage avec une hache et un pistolet, en nous voyant arriver il s'arrête et nous dit :
–Comme on se retrouve ! C'est une joie pour moi de t'affronter à nouveau Saber.
D'Artagnan fait apparaître son épée et lui réponds :
–Moi de même Archer.
Je m'éloigne le plus possible pour être à l'abri du combat qui va avoir lieu.
Iris :
Lancer m'indique le recoin d'une maison :
–Cache-toi ici et fais attention aux gardes, je ne fais pas entièrement confiance à Assassin.
Je fais ce qu'il me demande, il se tourne vers le bord de la ville, pendant qu'on était entrain de parler une dizaine d'archée se sont aligné et mettent en joue l'ennemi :
–Tirez !
Une dizaine de flèche parte en direction de l'ennemi, ils se remettent à tirer encore et encore, quand apparaît soudainement un cheval blanc avec Rider et Kayla dessus, les archers tombent à la renverse et certain se font écraser par le cheval, la monture s’arrète d’un coup par Rider qui tien les rennes, lui et Lancer se toisent du regard, puis un grand sourire s’affiche sur le visage de l’ennemis :
–Comme on se retrouve Lancer ! J’attendais avec impatience le nouveau combat que nous nous apprêtons à faire.
–Il en est de même pour moi Rider.
Leur conversation se fait parasiter par le bruit d’un explosion de l’autre coté de la ville, Rider en voyant cela dit :
–On dirait que je ne suis pas le seul invité de marque ici.
Des flammes commence à s’élever là où il y avait l’explosion, Rider souffle :
–C’est franchement dommage de voir une si belle cité disparaître sous les flammes, on dirait que vous êtes en mauvaise posture ton ami et toi.
–J’ai l’habitude des combats perdus d’avance.
–Je vois, voyons donc comment tu t’en sors quand tu es dos au mur.
Il descend de sa monture et une aura impressionnante entoure sa personne, il dit à Kayla :
–Je te laisse le reste, ne meurt pas Master.
–Compte sur moi.
Kayla donne un coup de fouet et le cheval part à toute allure dans les ruelles de la cité, L’attention de Rider se porte de nouveau sur nous, il sort deux sabre oriental et se met en position de combat, Lancer fait de même avec son bouclier et sa lance, il se jauge du regard quelques secondes et c'est rider qui ouvre les hostilité, il le rue de coup avec ses sabres qui semble danser sur le bouclier de Lancer, qui essaie de contrer ses coups sans succès. Il est dos au mur contre les assauts incessant de Rider. D'un coup j'entends la voix de Kukulkan demander :
–Besoin d'un coup de main Lancer ?!
L'attention de Rider est détourné quelque seconde grâce à l'intervention du général d'Assassin, ce qui permet à Lancer de pousser sur son bouclier et de faire reculer Rider tout en disant :
–Surtout pas ! Ceci est mon combat ! Et personne ne pourra me le prendre !
Alors que les deux adversaires se livre batailles une autres explosion de l'autre côté de la ville retentit, Kukulkan préviens Lancer :
–Je vais voir Saber, je te laisse quelques gardes au cas où !
Lancer et Rider saute chacun d'un pas en arrière, il sont tous deux essoufflés par le duel tandis que les flammes gagnent de plus en plus la cité, remarquant cela Lancer annonce :
–Désolé, mais il va falloir que j'accélère la cadence.
Il prend une grande inspiration et hurle un cris de guerre qu'il est venue chercher au plus profond de ses entrailles :
–Levez-vous guerrier !
Des centaines et des centaines de spectre de guerrier antique paré au combat apparaissent devant Lancer, Rider a un sourire narquois qui se dessine sur ses lèvres :
–Un noble phantasme.
–Aujourd'hui notre ennemi est devant nous, vaincre ou mourir avec honneur sont les seules solutions à ce combat.
Voyant que Rider ne bougeais pas il continue son discours en tapant le pied de sa lance sur le sol :
–Molon Labbe !
C'est guerrier hurlent unanimement :
–Molon Labbe !
Il répète :
–Molon Labbe !
Le bruits des sabots d'un cheval au galop se rapproche et au détour d'un ruelle sort Kayla :
–C'est bon Rider ! On en a terminé ici ! On rentre !
Elle lui tend la main et il l' attrape et se positionne derrière elle, il tourne la tête vers Lancer et lui lance :
–La prochaine fois Lancer, ce sera la bonne.
Lancer reste immobile et une fois Rider hors de vue, il prend une grande inspiration et ses soldats disparaissent, il se tourne vers moi et me dit :
–Bon retrouvons ton ami et Saber.
Thomas :
–Oh merde !
Les flammes occupent de plus en plus de terrains malgré le nombre impressionnant de soldats qui essaie de l'éteindre, ils sont ralenti dans leur entreprise par la balle chercheuse d'Archer qui regarde d'Artagnan avec un sourire malsain :
–Je dois dire que c'est un honneur de te revoir Saber.
–J'aimerai en dire autant Archer.
–Allons, ceci n'est que le début, voir ceci n'est pour moi rien d'exceptionnel, de mon vivant les visages pâles le faisaient tout le temps en nous laissant absolument aucun répit, vois ce que ton peuple nous a fait subir pendant des centaines d'années.
–Je tiens à te signaler que je n'y ai pas pris part.
–Ah quoi bon se dédouaner ? De toute façon, tu le sais très bien que l'issue du combat se terminera par la mort de l'un de nous deux.
Je vois que la tenue amérindienne d'Archer quise modifie et s'enflamme légèrement, mais ne brûle pas les matériaux, s'ajoute à cela une coiffe à plume de chef et des peintures de guerre, il reprend :
–J'étais un chef de guerre, ma mission était de protéger les colonies et j'ai échoué, je ne reproduirai pas la même erreur, je ne laisserai pas le bénéfice du doute et l'espoir que mes ennemis deviennent meilleurs. Je vais te tuer Saber.
–Que de haine qui sortent de ta bouche Archer.
–J'y suis contraint, je me nomme Tašúŋke Witkó, les visages pâles me surnomme Crazy Horse.
–Enchantée Crazy Horse, moi c'est D'Artagnan.
Je vois que de nombreux guerrier d'Assassin se sont regroupés derrière elle et son prêt à donner l'assaut, elle demande :
–Et comment comptes-tu t'en sortir seul ?
–Seul ? Tu t'imagines bien que je ne suis pas suicidaire D'Artagnan. Je vous le demande mes frères, venez à moi ! Que les plaines soient recouvertes de leurs sang ! Que les visages pâles retrouvent leurs terres d'origine. Battle of Little Bighorns !
Nous sommes transportés dans une vaste prairie légèrement vallonnée, je vois Archer jubilé et rire en voyant l'endroit :
–Cela fait une éternité que je n'ai pas eu le plaisir de voir ce paysage.
Il siffle et la terre se met à trembler, j'entend au loin le bruit de cheval au galop, j'aperçois un nuage de poussière se former derrière l'une des colline et une dizaine, non une centaine de cavalier Amérindien surgir et ils s'apprêtent à tirer à l'arc.
–Comment vas-tu te sortir de la Saber ?
–J'ai déjà été en plus mauvaise posture Archer. Je vous le demande guerrier d'Assassin protéger mon Master, je me charge de Crazy Horse.
Les soldats se positionnent autour de moi en posture de défense. Archer lève le bras et le baisse pour signaler le début des hostilités. Une volée de flèche sont tiré à l'encontre de d'Artagnan qui se met en garde et dessine dans l'air avec son épée :
–Je te demande ton aide mon ennemi juré, nous sommes peut-être contre, mais nous avons le même objectif, nous servons le même roi, alors je te le demande protège moi, défends moi de nos ennemis, que ton armure soit mienne, Richelieu !
Une armure complète recouvre l'entièreté de son corps une cape rouge qui vole au gré du vent s'est déplié, bien qu'elle paraisse lourde d'Artagnan se mouvoit sans aucun soucis, elle fonce vers Crazy Horse et les flèches qui pleuvent sur son armure son repousser comme de simple goutte de pluie, les cavalier fondent sur elle qui les esquivent et les tranches avec sa rapière, les quelques cavaliers qui arrivent à échapper à sa lame fonce vers nous, mais pour la plupart ils sont repoussés par les gardes d'Assassin. D'Artagnan saute sur un cheval et prend appui sur le cavalier avant de se jeter sur Archer la rapière en avant, il lui tire dessus et chaque balle ricoche sur l'armure de Richelieu, je commence à être fatigué, cette sensation est horrible, c'est comme si on me vidait de l'intérieur, je m'écroule sous la douleur et ait du mal à garder les yeux ouverts, j'ai du mal à distinguer le combat entre d'Artagnan et Crazy Horse, Saber doit utiliser une quantité phénoménale de mana pour que je sois autant fatigué, il faut que je tienne le coup pour elle, la dernière chose que j'arrive à voire c'est la rapière qui transperce le corps d'Archer, j'arrive à esquisser un sourire :
–Elle a gagnée.
Puis les limbes m'agrippent et je m'effondre.
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