Le mot de la fin
Ceci est la version remaniée (et considérablement écourtée) d’une histoire nourrie par une certaine nostalgie de l’Europe que j’avais écrit l’hiver 2009-2010, en revenant d’un séjour en Chine.
Je vivais alors au Japon et, ne voulant pas rester seule pendant la période des fêtes, j'étais partie à Pékin. La capitale chinoise était complètement recouverte par la neige et il y faisait un froid glacial, limitant les sorties à quinze minutes consécutives. C’est lors de la visite du parc de Bei-hai, où je regardais le lac gelé de la fenêtre d’une maison de thé où je m’étais réfugiée, que j’ai eu la vision d’un cavalier traversant des steppes enneigées pour gagner la Russie… ce personnage, c’était Ulfasso.
Les idées de roman me viennent toujours comme ça : de simples images autour desquelles je vais ensuite développer. Finalement, dans cette version finale, j’ai laissé tomber la narration de sa jeunesse et de son long périple à travers l’Asie avec sa mère morte sur le dos (elle est seulement évoquée par Chovsky, dans les souvenirs d’Erik). Je voulais en faire une histoire moins premier degré et plus décalée, en prenant à contre-pied les clichés que j’avais moi-même invoqués.
Je ne sais pas si ça fonctionne.
À vous de me le dire !
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