La nostalgie du péage
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Je prenais excessivement souvent l’autoroute, à l’époque où l’on tendait les tickets de sortie aux salariés de Cofiroute ; je me risque infiniment moins sur les longs rubans maintenant. Je ne dis pas que c’était un métier passionnant ni que cela a supprimé des emplois, mais j’ai trop l’air d’un con lorsqu’aujourd’hui, en baissant la vitre, je salue par réflexe les bornes automatiques.
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