Alors que le groupe de Justin roulait jusqu’à la capitale, je n’ai pas encore parlé de ses parents. Voilà maintenant plusieurs jours que leur fils est parti, et, la question que tout le monde se pose est bien évidemment, “que font ses parents” ? Eh bien, voici leur histoire :

Brick City, il y a quelques jours…

• Justin, je suis rentrée ! hurla Michelle.

Aucune réponse.

• Justin ?

N’entendant pas son fils, la caillette décida de monter l’escalier afin d’aller voir où il était. En ouvrant la porte, elle ne vit que son lit, fait à la va-vite, comme à son habitude. Sur celui-ci, se trouvait une lettre :

“Maman, papa,

Comme vous le savez, je ne suis pas votre fils. Etant un petit caillou perturbé, je ne sais plus où est ma place, j’ai donc décidé de partir à la capitale avec mes amis pour participer à l’émission “Si t'a pas d'ambition, tu l'as dans l'fion”. Je ne sais pas quand je rentrerai, mais si jamais je réussis, alors je pourrai réaliser un rêve. Mon rêve aujourd’hui n’est plus de devenir astronaute ou bien aventurier. Non, je veux être catcheur. Je veux faire des prises de catch, casser du caillou, éclater des galets, poutrer des améthystes et tailler mon destin dans la roche de mes ennemis. Mais que peut faire un caillou seul, sans renommé ? Rien. Donc, j’ai décidé d’aller tenter ma chance ailleurs qu’ici. Garde moi du poulet pour quand je rentrerai, stp.

Justin.”

• Le poulet ne sera plus bon d’ici à ce que tu reviennes, Justin… souffla sa mère en essuyant ses larmes.

Elle roula vers le téléphone et appela son mari. Après plusieurs minutes de dialogues, Michel comprit ce qu’il s’était passé et rentra chez lui. Tous deux partirent en direction de la capitale.

FIN.

• Euh…

Oui, Justin ?

• J’avais dit “pas trop long”, mais là, c’est quand même un peu court…

T’es jamais content, hein ? Bon, que pourrai-t-il se passer ? Je n’ai pas d’idée… Et si…

Alors que les parents de Justin continuaient d’avancer à bord de leur Rockford Sombrero, ils arrivèrent dans une petite ville, nommée Ruby Ville. Des barrages de policiers les empêchaient d’entrer, et, alors qu’ils étaient là depuis plusieurs heures, ils arrivèrent enfin près d’un policier :

• Bonjour monsieur l’agent.
• Monsieur, Madame. Quel est la raison de votre séjour ici ?
• Nous ne faisons que passer, nous allons à la capitale.
• Bien, montrez-moi vos papiers, s’il vous plaît.
• Tenez, annonça Michel en tendant sa carte grise.
• Que se passe-t-il exactement ?
• Un puissant parrain de la drogue s’est enfui récemment. Il était en prison mais à réussi à s’évader. Le plus dingue là dedans, c’est que c’est une bande de jeunes qui l’ont fait arrêter, ils vendaient de la drogue sur l’un de ses territoires.
• Des jeunes arrêtent un dangereux baron de la drogue et une centaine de flics n’arrivent pas à le retenir prisonnier ? demanda Michel en rigolant.
• Rien n’a changé à ce que je vois, rigola sa femme.
• Je vous demande pardon ? questionna le policier en fronçant les sourcils qu’il n’avait pas.
• Rien, nous étions policiers avant, dans la capitale. Mais c’était il y a bien longtemps…
• Ah oui ? C’est marrant, notre chef y a travaillé, y’a quelques années… Il était dans la CHATTE jusqu’à ce qu’il démissionne, la BITE lui a mis profond apparemment… Enfin, excusez mon langage, il est beaucoup trop gentil pour ce qu’il lui est arrivé, il ne méritait pas tout ça.
• Mais… Comment s’appelle ce caillou ?
• Henri Shrapnel, monsieur.
• Hank est ici ? s’écria Michelle en se tournant vers son mari.
• Je n’y crois pas… Emmenez nous à lui !

Le policier, après une petite minute d'hésitation, conduisit les deux amants à son chef. Celui-ci était au téléphone et hurlait des ordres pour obtenir plus de barrage autour de la ville. Lorsqu’il eu fini, le flic présenta les deux ancien agents à leur vieil ami :

• Vous… Vous deux… bégaya Henri les larmes aux yeux. Je n’y crois pas, vous êtes en vie…
• Hank ! cria Michel en allant le prendre dans ses bras. Cela fait si longtemps…
• Je vous croyez mort. Vous avez juste complètement disparu. Que s’est-il passé durant toutes ces années ?
• Désolé, nous n’avons pas le temps de tout t’expliquer, nous sommes à la recherche de notre fils…
• Kévin ? Il doit avoir bien grandi depuis tout ce temps ! Quel âge ça lui fait ? seize ou dix-sept ans ?
• Nous l’avons appelé Justin, afin de couper tous nos liens avec le passé, désormais Michel s’appelle Daniel et je suis Béatrice.
• Justin ?! s’écria Henri. Mais… C’est un des jeunes qui a fait arrêter l’autre enfoiré !
• Quoi ? De quoi parles-tu ?
• Ton fils et sa bande ont fait arrêter un grand parrain, Le Chillien.
• C’est bien mon enfant, ça…
• Michel ! C’est peut-être pas le moment de s’extasier.
• Désolé… Mais… Si ce gars s’est échappé, ne va-t-il pas essayer de se venger ?
• C’est probable… Vous ne savez pas où votre fils aurait pu aller ?
• Justement, il est en route pour la capitale.
• Très bien, je viens avec vous !
• Tu n’es pas obligé, tu sais…
• Si, c’est en partie de ma faute si ton fils est en danger, je vais vous aider. Toi, là ! hurla-t-il au policier. Prépare ma voiture !
• On en a déjà une.
• Très bien, on y va !
• Euh… Chef ? Qui sera chef en attendant votre retour ?
• Toi, tu m’as l’air bien entreprenant.
• Mais… Euh…

A peine le caillou eut-il le temps de comprendre, que son boss était déjà monté en voiture avec ses deux anciens compagnons.

Voilà ! FIN.

• Ah ! Là au moins, ça a le mérite d’être une vraie fin !

Eheh…

• Comme quoi, quand tu veux…

Justin, putain, retourne voir les autres avant que je ne t’en colles une.

• Ok, ok… Du coup, je suppose qu’on peut espérer voir bientôt la suite ?

Elle arrive, c’est tout ce que tu dois savoir.