Belles étoiles
J'étais dans la cuisine, avec Raoul le chat. La cuisine, c'est ma pièce préféré à la maison. Elle sent toujours bon le beurre, le lait ou encore le bon pain chaud de Maman. Elle est jolie avec la grande table au milieu en bois. Mamie m'a raconté une fois que cette table avait 1000 ans. Et il y avait une grande fenêtre qui donnait sur le très grand champ et le beau ciel tout plein de points brillants. Ce que je préfére dans la cuisine, c'est regarder Maman.
Ma Maman, c'est la plus jolie des Mamans ! Elle est si jolie ma Maman, quand elle fait à manger, ses yeux deviennent tout doux, tout doux comme quand elle m'embrasse sur le front avant d'aller à l'école. Et puis ce qu'elle fait à l'air très facile, si facile que je veux le faire moi aussi ! Parfois elle chante, et pendant qu'elle chante, je dors sans faire expres. Et c'est le bruit des assiettes qui me réveille.
Ce soir là, Maman était debout et faisais du pain. Je ne voyais pas bien le visage de Maman, car ses cheveux lui tombaient sur le visage petit à petit. Puis j'entendis un reniflement, et sa main a essuyé son visage. Pourquoi tu pleure Maman ? Je ne lui es pas dis parce que Maman aurait eu mal de savoir que je sais qu'elle est triste...Alors je n'ai rien dit. Puis elle a mis le pain dans le four et alla dans sa chambre en me laissant tout seul. Quand le pain commence à sentir bon j'entends maman revenir. Elle avait le visage souriant, en coupant deux morceau de pain. Elle m'en donna un puis me pris la main.
On sortit par la porte donnant sur le champ, et Maman m'entraina avec elle sur le terrain.
<< - Maman, on va-t-on ?
Aucune réponse. Elle me regarda, me souria et continua. Nous avons traversé le champs puis une petite forêt. Enfin, on arriva sur un grand espace, avec plein d'herbe, et un lac au centre. Maman s'assit alors je me suis assis à côté d'elle.
<< - Maman, où on est ?
- Regarde en haut, regarde le ciel me répondit-elle.
J'ai donc regardé en haut et ce que je vis fut la chose la plus jolie que j'avais jamais vu. Il y avait un ciel tout noir, avec pleins de ces points brillants, il y en avait tellement, puis au centre il y avait un grand cercle blanc, comme une grande lumière luisante.
<<- Qu'est ce que c'est Maman ?
- C'est les étoiles, et ça, c'est la lune. Retiens bien cela mon fils, c'est la bonté de Dieu tout cela. Il ya des gens qui ne voient pas ça.
- Mais c'est si beau Maman...on aura ça pour toujours ?
- Tout les soirs, tu peux le voir.
- Oh vraiment ?! Tout cela rien que pour nous ?
- Rien que pour nous.
- Mais nous sommes riche Maman !
Elle rit alors doucement, puis me dit : " Oh oui, nous sommes bien riche."
Deux semaines plus tard en allant me coucher j'entendis la voix de Papa qui s'énervait qui disait qu'ils seraient bientot là et qu'ils ravageraient tout et que Oh mon Dieu qu'on aurait de la chance si l'un d'entre nous survivait. Puis Maman dit qu'elle préfére mourir que de devoir partir et laisser ses beaux champs. Puis il continuèrent doucement la discussion en chuchotant et je n'entendis plus rien. Quelques minutes plus tard Maman vint et je fermais forts mes yeux, je ne savais pas pourquoi mais je le fit. Elle déposa un baiser sur ma joue et je sentis une goutte d'eau sur mon visage. Maman a repleuré.
Le lendemain Maman et Papa me réveillèrent, on monta sur la charette avec Raoul et on partit loin de la maison et des beaux champs. On arriva dans la nuit dans une grande ville pleins de grandes maison grise avec des chemin en pierre et des voitures de tout part. Nous sommes descendu de la charette avec nos affaires et nous sommes aller dans une de ces maison grise. Elle était bien triste. Elle ne sentait pas bon comme notre belle maison à nous. Alors je me sentais aussi triste que la maison, j'avais froid sans avoir froid, et je me sentais seul, alors je me suis collé à Maman et j'avais tout de suite moins froid.
<< - Maman, peut on ouvrir cette fenêtre ?
- Oui, mon chéri répondit-elle on l'ouvrant.
Je cherchais alors des yeux mes belles étoiles et ma Lune. Mais ils avaient disparu, il ne restait que le ciel vide. Je ne voyais plus rien. Me sentant si seul, je serais encore plus fort contre Maman et des larmes coulaient sur mes joues.
<< - Pourquoi tu pleures me dit alors mon père affolé, c'est la maison qui ne te plait pas ?
Je secouait alors la tête énergiquement de droite à gauche.
- Non ! Je pleure parce que maintenant, je suis pauvre !
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