Joyeux Noël !

13 minutes de lecture

Saumon fumé de Norvège sans OGM… Bip…
Marrons glacés entiers bio… Bip…
Toasts ronds briochés sans huile de palme… Bip…
Foie gras de canard entier du Sud-ouest… Bip…
Tarama extra œufs de cabillaud fumés au bois de…

« Sérieusement, des gens payent pour manger ça ? s’interrogea ironiquement Tino en levant les yeux au ciel. Seigneur, pourquoi mettez-vous à l’épreuve ces pauvres mortels lors d’un jour si sacré ? »

D’un geste machinal, Tino fit passer la petite boîte devant le lecteur de codes-barres et adressa un demi-sourire hypocrite au père de famille qui semblait plus préoccupé par ses enfants turbulents que par la fausse courtoisie du caissier.

Ce dernier finit de scanner le reste des produits sous les éclats de voix stridents des mioches. Il tapa le montant des courses, astronomique pour sa bourse, et dirigea la machine vers le client. Carte bleue insérée sans un regard vers le prix, il s’empressa de balancer les produits aléatoirement dans son sac cabas rouge pétant.

 — Bonne journée monsieur, et passez de bonnes fêtes.

Sans même une réponse, le père de famille s’éclipsa en emportant avec lui le brouhaha incessant de ses rejetons.

 — C’est ça, étouffe-toi avec ta bouillie de poisson reconstituée, marmonna Tino.

Sans plus attendre un autre client lui fit face, et avec lui une nouvelle montagne de produits sur le tapis roulant. D’un bref coup d’œil sur sa droite, il aperçut la file interminable qui l’attendait et poussa un long soupir de désespoir.

« Comme si les fêtes de fin d’année n’étaient pas déjà un calvaire... »

Des heures durant, il continua sa routine en n’échangeant que le strict minimum des formalités avec de rares clients. Parfois des femmes au foyer en manque de conversation, principalement des vieux qui semblaient découvrir une machine à carte bleue pour la première fois de leur vie. Il vit circuler une telle quantité de bouffe grasse et de chocolats qu’il en aurait presque eu des nausées.

Plus le temps passait et moins son cerveau ne prenait la peine de mettre un visage sur ses clients, si bien qu’il sursauta quand l’un d’eux lui adressa la parole.

 — Bonsoir… Oh ! Je ne savais pas que tu travaillais ici.

Tino le fixa de ses yeux ronds quelques instants, le temps que son cerveau se réinitialise. Il était sûr d’avoir déjà vu cette personne, mais difficile de se rappeler où et quand. Il lui répondit en enfilant son habituel masque de neutralité.

 — Bonsoir, on se connaît ?

 — Aïe ça fait mal, répondit l’inconnu avec un sourire doux-amer. Pas spécialement, on s’est juste croisés quelques fois dans les escaliers de l’immeuble.

 — Excuse-moi, je ne t’avais pas reconnu, dit poliment Tino.

 — T’en fait pas, t’es pardonné, répliqua-t-il avec humour.

Il afficha le sourire innocent d’un enfant espiègle. Ses grandes pupilles cerclées de péridots et ses traits fins contrastaient avec l’angularité de sa mâchoire et sa barbe de trois jours aussi brune que ses cheveux. Remarquant qu’il lorgnait sur lui depuis de longues secondes, Tino baissa les yeux, confus.

 — Euh… merci, bafouilla-t-il en reprenant son activité.

Mal à l’aise à l’idée d’avoir été déstabilisé pour si peu, Tino essaya de combler le blanc en lançant une autre conversation.

 — C’est toi qui a la tâche de préparer le repas de Noël je suppose, lança-t-il en passant les articles.

 — Comme tu peux le voir.

 — Ça va être sympa, répondit-t-il avec un voile de nostalgie dans les yeux.

 — On peut dire ça.

Tino ne rebondit pas sur la réponse évasive de son voisin. Il continua son travail, n’essayant pas d’être intrusif sur un sujet apparemment sensible.

« La magie de Noël, hein… pensa-t-il avec une pointe d’amertume. »

Il tapotait nerveusement sur le rebord de la caisse enregistreuse, observant son voisin régler le montant des courses avec une pointe de culpabilité.

 — Et toi ? lui demanda-t-il soudainement.

 — De quoi ?

 — Comment tu le fêtes ce soir ?

 — Euh…

Il fut coupé, ou plutôt secouru, au milieu de sa phrase par un quinquagénaire qui racla délibérément sa gorge pour exprimer son impatience. Tino, bien qu’agacé, s’excusa sommairement de la main.

 — C’est compliqué, conclut-il sobrement.

Son voisin compatit muettement. Il finit de ranger ses courses et lui souhaita de bonnes fêtes, plus par respect que par ironie, avant de s’en aller. Tino laissa échapper un timide sourire. C’était la première fois qu’il parlait à l’un de ses voisins depuis qu’il vivait dans cet appartement, et celui-ci était plutôt cool. Son sourire s’effaça vite quand le cinquantenaire grognon se présenta devant lui, soupirant sans aucune gêne à son encontre. Il s’occupa de ses derniers clients, en prenant bien soin de n’en tuer aucun, avant de fermer la caisse un peu plus tôt que prévu, comme toute veille de Noël.

Épuisé après cette journée bruyante, Tino rentra à son rythme, emmitouflé dans son seul caban, luttant contre les rafales de vent glaciales. Il aurait tellement aimé s’imprégner de cette ambiance festive qui dégoulinait des rues bien trop illuminées. Il aurait voulu se mêler aux rires des passants qui s’impatientaient déjà de la soirée qui les attendait. Seulement, ça ne faisait que lui renvoyer en pleine tronche la tristesse que lui insuflait cette période de l’année.

Comme tous les soirs, il rentrerait chez lui et avalerait sa boîte de nouilles instantanées devant une série, ou bien avec d’autres âmes égarées sur une session de jeux vidéo.

Après avoir tapé le code, il pénétra dans le hall de son immeuble en appréciant la chaleur réconfortante du bâtiment. En passant devant les boîtes aux lettres, il aperçut du coin de l’œil un papier scotché sur la sienne. Il s’approcha doucement et lut l’inscription « Regarde à l’intérieur » écrite au feutre noir. Intrigué, il sortit son trousseau de clé et l’ouvrit.

À l’intérieur, il y avait une simple enveloppe. Il la prit dans ses mains et la tourna, révélant un « Joyeux Noël » inscrit au dos, en lettres capitales. Tino regardait tout autour de lui, interdit. Il ne comprenait pas. Qui aurait bien pu lui glisser cette lettre ? Il ne connaissait presque personne dans cette ville, hormis ses amis de la fac dont aucun n’était jamais venu chez lui.

Il monta les quatre étages menant à son appartement et pénétra chez lui, confus. Il jeta son manteau sur son canapé et s’assit sur une chaise, les coudes sur la table, tenant fébrilement cette lettre entre ses deux mains. Théoriquement, il y avait plus de chances que ce soit une simple blague ou même une lettre empoisonnée à la ricine qu’un véritable cadeau de Noël. Mais ne pouvant pas résister à la curiosité naturelle qui réside en chaque être humain, il brava tous les dangers et déchira l’ouverture.

Dans ses mains, un nouveau papier, légèrement cartonné cette fois-ci. Passé la déception, il lut le court texte qui y était inscrit : « Bon pour un repas gratuit, ce soir à 20h30. Signé, Kélian. ».

Tino resta impassible quelques secondes, le temps que l’information monte à son cerveau, puis un sourire béat se dessina sur son visage et ses joues devinrent cramoisies. Il ne connaissait aucun Kélian, mais pourtant il comprit de suite de qui il s’agissait. Il regarda l’heure sur son portable, il était déjà 19h34.

Sans perdre plus de temps, il se déshabilla et sauta dans la douche. Une fois lavé, il enfila un caleçon et se regarda dans la glace. De petites gouttes d’eau perlaient de ses fins cheveux blonds. Il les essuya avec vigueur et se coiffa le plus soigneusement possible. Il se brossa les dents pendant de longues minutes puis chercha son rasoir dans son tiroir, avant de se rappeler qu’il n’avait aucun poil au menton. D’un doigt, il tira sur l’élastique de son caleçon et observa l’intérieur, penaud. Il secoua la tête vigoureusement.

« Sois pas idiot, tu te fais des films, maugréa-t-il contre lui-même. »

De retour dans sa pièce de vie, il chercha dans son armoire ses habits les plus chics. Il se désola de constater que sa garde-robe était composée à 90% de tee-shirts et de jeans slims. Néanmoins, il réussit à trouver une chemise blanche on ne peut plus classique et un chino noir bien taillé. Avec ça, il ne gagnerait pas le premier prix de la créativité mais au moins, il était présentable.

Il s’assit sur son canapé-lit et regarda de nouveau son portable. Il était 20h06. Il ne lui restait plus qu’à attendre. Soudain, une idée le figea. Il n’avait absolument aucun cadeau à offrir. Comme une tornade, il fit le tour de son appartement pour trouver quelque chose de sympa, mais visiblement il n’y avait rien qui ne frise le ridicule. Résigné, il abandonna sa recherche avant de se mettre en retard. Il repassa une dernière fois dans sa salle de bains pour se parfumer et mettre du déodorant, puis il sortit de chez lui en trombe.

Il passa devant chaque porte pour trouver le bon appartement jusqu’à tomber sur la fameuse plaque deux étages plus bas. Il respira un bon coup mais hésita avant de toquer. Était-ce le bon choix ? Fêter le réveillon de Noël avec un inconnu complet n’était sûrement pas la première idée de merde qu’il avait eue dans sa vie, mais pourtant il avait vraiment envie de prendre le risque. Tant pis si ça se révélait être une soirée extrêmement gênante.

« Des remords peut-être, mais pas de regrets, se convainquit-il. »

Il porta trois coups distincts. Derrière la porte, il entendit des bruits de pas qui se rapprochaient rapidement de lui. Son cœur se mit à battre un peu plus vite, mais il se sentait un peu plus léger que d’habitude.

Son hôte lui ouvrit et lui fit face, vêtu d’une superbe chemise bleu marine et d’un pantalon à carreaux très classe.

 — Ouf, tu es venu, sourit-il.

 — T’as de la chance, j’avais un créneau dans mon agenda, ironisa Tino pour se décrisper.

 — Quel hasard ! surenchérit-il.

 — Par contre tu m’excuseras, j’ai été un peu pris de court pour trouver un cadeau.

 — Tu n’as pas appelé les flics après avoir trouvé la lettre, c’est déjà amplement suffisant, s’esclaffa-t-il. Allez, rentre à l’intérieur.

Tino sourit honnêtement. Il pénétra l’appartement et contempla chaque recoin. Le studio était vaste, bien plus que le sien, et il était décoré avec goût. Il s’y sentait étrangement bien.

 — C’est vraiment beau chez toi, s’émerveilla-t-il.

 — C’est pas Versailles, mais c’est confortable.

 — Viens chez moi, tu relativiseras.

 — Je suis sûr que tu extrapoles, lui répondit Kélian d’une tape amicale sur l’épaule.

Ce contact le dit frissonner comme un ado. En s’avançant au cœur du salon, un doux fumet vint lui caresser les narines.

 — Ça sent super bon !

 — Ça mijote depuis que je suis rentré des courses, j’espère que tu aimeras.

 — Y a plutôt intérêt ! Si c’est dégueu, je rentre tout de suite chez moi faire réchauffer ma Pastabox, plaisanta-t-il.

 — T’es dur, difficile de rivaliser avec autant de saveurs, se moqua Kélian.

Ils rirent tous deux de concert. Ils n’avaient échangé que quelques phrases, mais ils semblaient déjà sur la même longueur d’onde en termes d’humour. Kélian le pria de s’installer sur le canapé, puis il lui servit un verre d’apéritif et quelques petits fours maisons. Tino s’en empara d’un et croqua dedans. Ses yeux se mirent à briller.

 — Oublie ma menace, c’est criminellement bon ! lança-t-il en avalant le reste de sa bouchée. Retire ton masque, Etchebest !

 — Tu me flattes là ! répondit Kélian avec une certaine fierté sur le visage.

 — Comment tu as appris à cuisiner aussi bien ?

 — En utilisant un plan de travail, mes ustensiles et Internet, sourit-il.

 — C’est ça, moque-toi, rétorqua Tino en faisant la moue. En attendant, je compte sur toi pour me donner des cours. Ça me motivera à utiliser autre chose que mon micro-ondes.

 — Aucun souci, ça me ferait plaisir.

La discussion suivit son cours. Entre quelques plaisanteries, ils apprirent à se connaître un peu plus. Tino découvrit notamment que Kélian avait 21 ans, soit deux ans de plus que lui, et qu’il faisait des études en météorologie.

 — Tu travailles à côté ? demanda Tino.

 — Non, mes études me demandent trop d’investissement, ce sont mes parents qui paient mon appart et mon école.

 — Je vois, répondit-il soudainement gêné.

 — Et toi ? C’est à plein temps ou à côté de tes études ?

 — Non non, à plein temps. Les cours, c’est pas trop fait pour moi.

 — Ok, honneur à toi. Je me serais pas vu me lancer pleinement dans la vie active deux ou trois ans auparavant, t’as du courage.

 — J’avais pas vraiment le choix surtout, rétorqua-t-il avec mélancolie.

Un silence pesant s’installa après cette dernière phrase. Tino n’osait pas tourner la tête, se contentant de faire tourner le pétillant dans sa flûte.

 — Tu veux en parler ? demanda sérieusement Kélian.

 — Non ne t’en fais pas, je voulais pas péter l’ambiance, s’excusa-t-il.

 — Y a pas de mal, on peut discuter de nos soucis aussi.

 — Je sais pas…

 — Allez, confie-toi, dis-moi tout, insista son voisin.

Tino soupira. C’était exactement ce qu’il souhaitait éviter. Parler de sa vie privée n’était pas son fort, mais il pouvait difficilement esquiver vu l’hospitalité de son hôte. Et puis, il sentait qu’il pouvait lui faire confiance.

 — C’était il y a deux ans jour pour jour quand je leur ai annoncé que j’avais chopé le mauvais ticket à la loterie de la génétique, annonça-t-il les yeux dans le vide. Remarque, c’était une belle idée de merde de l’annoncer en famille la veille de Noël.

 — Tu m’expliques ? interrogea son hôte en penchant la tête.

 — On va dire qu’on était pas trop d’accord sur l’orientation sexuelle que je devais avoir. Je leur ai expliqué que j’avais pas vraiment choisi, mais ils ont pas l’air d’avoir compris, expliqua-t-il avec ironie.

 — Oh… Désolé. C’est tellement con de couper les ponts pour ce genre de raison, surtout de nos jours.

 — C’est la vie, déclara-t-il en haussant les épaules.

 — Par contre tu as recommencé.

 — Hein ?

 — Tu l’as à nouveau annoncé la veille de Noël, t’apprends pas de tes erreurs, se moqua Kélian.

Tino se mit à rire aux éclats. Il était heureux de s’être confié à ce sujet pour la première fois à une personne sans que ça ne tourne au drame.

 — C’est vrai, sourit-il.

 — T’inquiète pas, je ne vais pas t’envoyer dans un camp de conversion*, plaisanta le brun.

 — Épargne-moi ça.

Tino reprit de bon cœur une gorgée de champagne. La soirée allait bon train, la discussion était toujours aussi facile entre les deux. Ils passèrent à table et enchainèrent les mets concoctés avec soin. Il se régalait comme jamais. Les verres de vin se vidaient régulièrement et l’alcool commençait doucement à bercer son esprit.

 — D’ailleurs, tu m’as pas dit pourquoi toi t’étais tout seul pour Noël, s’exclama Tino soudainement.

 — Mes parents sont pas en France en ce moment, alors entre les révisions et le reste de la famille que j’apprécie pas trop, j’avais la flemme de bouger, s’expliqua Kélian.

 — Alors c’est pas pour mes beaux yeux que tu as décidé de fêter Noël avec moi, grogna-t-il faussement.

 — Je ne t’aurais pas invité si je n’avais pas envie de les voir, répliqua son hôte avec un sourire en coin.

Tino rougit sous le compliment, ou bien était-ce l’alcool ? La tête appuyée contre son bras accoudé, il faisait glisser son doigt le long de la coupe de champagne.

 — Et je ne regrette pas du tout d’être venu.

 — Tu dis ça comme si tu t’apprêtais à partir, s’offusqua Kélian.

 — Parce que tu souhaites me garder ici toute la nuit ? provoqua Tino.

 — Pourquoi pas, souffla-t-il énigmatique.

Tino fit de gros yeux ronds puis se mordilla discrètement la lèvre. Il s’affala sur la table et plongea sa tête dans ses bras pour cacher son embarras.

 — Arrête de jouer comme ça avec moi, c’est pas équitable, gémit-il comme un gamin.

 — Pas ma faute, c’est hilarant de te torturer comme ça.

 — T’es cruel, grommela-t-il.

 — Ok ça va, laisse-moi me faire pardonner avec un petit cadeau.

La tête toujours blottit entre ses deux bras, Tino entendit la chaise de Kélian racler contre le sol et ce dernier se rapprocher de lui à pas de velours. Son voisin posa doucement sa main sur son épaule.

 — Tourne-toi, demanda-t-il d’une voix douce.

À peine Tino déplaça sa tête que des lèvres se posèrent sur les siennes. Son cœur rata un battement. Surpris, il ne bougea pas d’un pouce. Il laissa les sensations l’envahir entièrement. Était-il en train de rêver ? À son immense regret, ils se détachèrent. Kélian le regarda dans les yeux avec une lueur magnifique.

 — Joyeux Noël.

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J’aurais pu finir cette histoire comme tout bon conte de Noël, en vous disant qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, mais ça demanderait un sacré paquet de démarches pour en avoir beaucoup.

Libre à vous d’imaginer la suite de cette soirée, c’est aussi ça la magie de Noël. Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce soir-là, le Père Noël est bien passé par la cheminée.

Joyeux Noël à tous et passez de bonnes fêtes de fin d’année !

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*Je tourne l’idée du camp de conversion en dérision, mais c’était encore un fait bien réel il y a peu. La loi contre ces "thérapies" n’a été examinée que le 5 octobre 2021 en France, et a été définitivement adoptée le 14 décembre 2021 à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Il y a encore de très nombreux pays qui n’ont toujours pas interdit cette pratique, et certains témoignages de victimes de ces dérives sectaires sont poignants. Je vous laisse vous documenter de votre côté mais c’est terrifiant de se dire que de nos jours, de telles pratiques soient encore d’actualité dans des pays des droits de l’Homme.

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